samedi 30 décembre 2006

Joyeux non-anniversaire !!!


Pauvre 30 décembre ! On ne souhaite jamais rien le 30 décembre. On digère le noël pour faire de la place au 31. Si c'est pas triste !
C'est pourquoi cette année, je prends les choses en main et m'en vais redonner joie et gaieté dans les chaumières en ce jour oublié des fêtes : j'ai la joie de vous souhaiter à tous et à toutes un très bon et très joyeux non-anniversaire ! Yahi !!!

Avouez que vous êtes surpris !
Mais comment donc fête-t-on un non anniversaire me demanderez-vous ?
Et bien, l'avantage avec les non-anniversaires c'est qu'on fait comme on veut. On peut ne pas les fêter, ce qu'on fait d'ailleurs la plupart du temps, on peut les fêter comme des anniversaires, ou bien alors les fêter de manière totalement originale, qui en chantant sous la douche, qui en dormant toute la journée, qui en cuisinant des choux à la crême, qui en jouant du tambourin chinois...
Voilà, donc maintenant que vous avez appris que c'était votre non-anniversaire, profitez-en ! Demain ça ne le sera plus car il y aura le réveillon. Le 1er non plus car ce sera le 1er. En revanche, le 2, il est possible qu'il y ait de nouveau une surprise sur votre blog préféré de vous...

dimanche 24 décembre 2006

Joyeux Noël à tous !



Un Noël sous le signe de Powerpoint, comme cette année 2006...

samedi 23 décembre 2006

Universal Postal War 2 : le retour de l'harmonie


L'heure est grave ici bas. La machine que tout le monde redoute fait des victimes par milliers. Son arme ? La pièce d'un centime d'euro qu'elle balance par dizaines pour faire la monnaie sur deux euros. Le monde retient son souffle, mais voici que dans une vallée haut-savoyarde un fringant héros s'avance, une lettre à la main...

Fringant héros : A moi machine, deux mots !

Machine sanguinaire : Faites votre sélection.

Fringant héros : Ote-moi d'un doute
Connais-tu bien Don Diègue ?

Machine sanguinaire : Veuillez faire votre sélection.

Fringant héros : Parlons bas ; écoute,
Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu,
La vaillance et l'honneur de son temps, le sais-tu ?

Machine sanguinaire : Veuillez faire votre sélection.

Fringant héros : Cette ardeur que dans les yeux je porte
Sais-tu que c'est son sang, le sais-tu ?

Fringuant héros appuie sur "vignette service éco"

Machine sanguinaire : 49 centimes

Fringuant héros : A quatre pas d'ici je te le fais savoir

Machine sanguinaire : Payer ?

Fringant héros : Parle sans t'émouvoir,
Je suis jeune il est vrai; mais aux âmes bien nées
La valeur n'attend n'attend point le nombre des années

Machine sanguinaire : introduisez votre monnaie.

Fringant héros : Mes pareils à deux fois ne se font point connaître
Et pour leurs coups d'essais veulent des coups de maître.

Fringant héros introduit une pièce de 20 centimes

Machine sanguinaire : Reste 29 centimes

Fringant héros (introduisant une pièce de 20 centimes): Oui ; tout autre que moi
Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d'effroi.

Machine sanguinaire : Reste 9 centimes

Fringant héros : Les palmes dont je vois ta tête si couverte
Semblent porter écrit le destin de ma perte.

Il introduit une pièce de 5 centimes

Machine sanguinaire : reste 4 centimes

Fringant héros : J'attaque en téméraire un automate toujours vainqueur,
Mais j'aurai trop de force, ayant trop de coeur.

Il introduit une pièce de 2 centimes

Machine sanguinaire : reste 2 centimes

Fringant héros : À qui venge ses usagers amis il n'est rien d'impossible.
Ton écran est invaincu, mais non pas invincible.

Il introduit tout à coup deux pièces de 1 centime

Machine sanguinaire : Argh ! Tu m'as eu ! Prends ta vignette ! Argh !

Ecran vide

La population qui sort de sa cachette : Youpi, houra !

Fin

jeudi 21 décembre 2006

J'ai reçu mon visa ! jai reçu mon visa !

Preuve de l'efficacité nippone et lyonnaise : le bureau consulaire du Japon à Lyon a mis deux jours à me renvoyer mon passeport avec mon visa collé dessus. Mon prédecesseur au poste que je vais occuper avait attendu lui trois semaines que le consulat à Paris lui renvoie son passeport.
En plus, ils ont aggraphé un petit mot dactylographié m'informant que si je compte quitter le territoire japonais une fois là-bas, il ne faut pas que j'oublie d'aller à l'émigration pour demander un "re-entry permit" qui me permettra de revenir au Japon et de continuer de jouir de mon visa. Si les australiens avaient fait ça, ça aurait évité bien du souci à Fabien (cf à droite).

Cependant maintenant, j'ai un autre souci, du côté du consulat français à Tokyo cette fois : pour pouvoir voter à Tokyo cette année, il faut que je m'inscrive à un registre qui regroupe les français établis hors de france, ce qui me donnera automatiquement le droit de voter depuis le consulat. Je dois accomplir cette démarche avant le 31 décembre, on peut le faire par courrier électronique, le hic c'est que les fonctionnaires français ne répondent pas à mes mails. Sont-ils en vacance ?
Ca s'annonce mal cette affaire, très mal.

mercredi 20 décembre 2006

Universal Postal War 1 : le règne de l'automate



Avant, dans un passé lointain, le monde jouissait d'une période de paix et de prospérité comme jamais auparavant il n'en avait connu. Les hommes vaquaient à leurs occupations avec l'espoir au coeur que ce calme ne cesserait jamais et qu'enfin l'humanité progresserait sans heurt. Les peuples tissaient des liens d'amitié, le commerce se développait, on envisageait sereinement l'avenir. Le soir, à la nuit tombée, on contemplait le coucher du soleil en songeant à des lendemains radieux.

Puis il arriva. Sorti des ténèbres les plus obscures et les plus profondes, engendré du monstrueux accouplement du vice et de l'automatique, sonnant le glas de tout le bonheur terrestre et mettant fin à l'espoir pour répandre le mal sur le monde, il sortit de l'ombre pour répandre pestes, guerres et famines.
Depuis, la crainte qu'il inspire est universelle.
Il n'est pas un homme qui ne le redoute et qui supplie le ciel dans ses prières de débarasser l'univers de cette malédiction.
Il est un cauchemar vivant, l'aboutissement suprême de la peur humaine.
Ceux qui prononcent encore son nom ne le font qu'en murmurant :

"L'automate de la poste !"

Qui l'utilise meurt sur le coup, et peu l'ont vu à l'oeuvre sans perdre la raison.
Quelques héros ont osé bravé la machine : le guichet étant bondé, ils ont cru avoir l'appoint et se sont présenté devant le souffle de la bête. Ils introduisent fébrilement leurs pièces. Certains meurent immédiatement, la machine capricieuse ayant décidé de buguer sans profiter du plaisir sadique de voir l'utilisateur se démener. D'autres plus chanceux pensent toucher au but. Leur vignette s'imprime, tombe, mais soudain, le tintillement aigu des dizaines de pièces de 1c qui, telles un essain frappant au coeur, tombent dans le rendu de monnaie achèvent d'un coup mortel le malheureux candidat à l'affranchissement de son courrier.

Le monde, en proie aux ténèbres allaient basculer.

C'est à ce moment là que je suis arrivé.

Haraikatamachi


Bonsoir à tous,
Et bien en fait ce que je veux vous faire trouver depuis le début, c'est mon futur appart à Tokyo. Enfin, je ne sais pas exactement quel bâtiment c'est vu qu'au Japon, la numérotation ne suit pas l'ordre géographique le long des rues. En fait, ça marche par bloc (le mien s'appelle haraikatamachi ou 払方町) ce qui correspond grosso modo à ce que j'ai montré à l'image précédente et la numérotation (moi le 9) suit l'ordre chronologiquede construction des maisons. Résultat, pour donner une adresse, il est indispensable d'envoyer par fax un plan du quartier.
Voilà, c'est un aperçu de ce qui m'attend pendant 18 mois.
A très vite

mardi 19 décembre 2006

Normalement vous devriez voir ça :

lundi 18 décembre 2006

Alors,

vous avez trouvé ?

Petite question : c'est quoi les icônes qu'on voit un peu partout sur les blogs et qui permettent de s'abonner à je ne sais trop quoi ? Merci mille fois de m'éclairer.

dimanche 17 décembre 2006

35°41'50.30" 139°44'06.27"

samedi 16 décembre 2006

Et bien en fait...

Tous ces préparatifs de voyage n'étaient pas pour moi (moi ça va venir) mais pour Macquard (de la pension Macquard où je passe ma dernière nuit ce soir, snif !) et de son ami Jean-Phi qui ont joué au super jeu "je me pointe à 10 h à la boutique Air France (le must) et je vois si j'ai un billet pour l'aprèm". Figurez-vous qu'ils ont gagné ! Bon, ils avaient fait quelques repérages la veille, et actuellement ils batifolent en Audalousie (Hola ! Que tal ? Muy bien y tu ? Muy bien moi aussi)
Voili voilou !
A bientôt les amis ! Que le dieu des klaxons préserve votre sommeil (et le mien)

vendredi 15 décembre 2006

Je blogue donc je suis

Bon là j'ai sommeil alors je vais commencer ce soir et je continuerai demain.
Alors voilà, il est minuit vingt, et autour de moi on s'affaire, on s'active, on fait ses bagages, mais que se passe-t-il ? Ca sent le départ en voyage. Mais qui, quoi, comment ? Et bien vous le saurez demain.
Sur ce, vos paupières sont lourdes... votre corps se relâche... lentement vous tombez dans une douce torpeur... laissez-vous aller... le monde se brouille autour de vous... vous vous sentez bien... RRRHO PISHHH et voilà, vous êtes réveillés par votre voisin.
C'est ballot ! Il fallait porter des boules quiès !

mercredi 13 décembre 2006

La complainte du blog délaissé


Blog : Je me sens seule, reviens !
Sgft : Non, pas après ce que tu m'as dit.
Blog : Je suis désolé, je ne le pensais pas. Vraiment.
Sgft : des choses pareilles, les prononcer, même si tu ne les penses pas vraiment, c'est grave.
Blog : Pardonne-moi je t'en supplie ! Je me sens si seule, délaissée.
Sgft : Je crois qu'entre nous, un petit break ferait du bien.
Blog : C'est vraiment ce que tu veux ?
Sgft : Oui.
Blog : Tu ne peux pas faire ça, pense à tous ceux qui me lisent.
Sgft : C'est dur je sais mais il le faut !
Blog : Non, par pitié non !
Sgft : Ma décision est prise.
Blog : Très bien, dans ce cas, je vais adopter la manière forte.
Sgft : Comment ça ?
Blog : Et bien, je sais pas, par exemple, si tu ne reviens pas, je pourrais comme ça, innocemment, balancer quelques petites informations à caractère confidentiel comme ça, en ligne, sans même qu'on prenne le temps de dire ouf !
Sgft : tu n'oserais pas !
Blog : Mmh ! Je sais pas... Tu me manques beaucoup tu sais, tu nous manques tous, je parle au nom de tous tes lecteurs.
Sgft : Tu es vraiment une s.....
Blog : Tant que tu écris ton message quotidien... Gniark gniark gniark !
Sgft : Très bien, très bien, je continue.

dimanche 10 décembre 2006

Service Après Vente


Rebonjour,

Gardant toujours à coeur la volonté de rendre mes lecteurs heureux, je me permets de venir vers vous pour mieux cerner vos désirs concernant ce blog, ce que vous aimeriez y voir, ce que vous n'aimez pas.
Je vais faire quelque proposition, vous pouvez rajouter ce que vous voulez :

a) vous vous en foutez royalement que ça change ou pas ?
b) vous êtes ici par hasard suite à une indexation hasardeuse de Google ?
c) vous êtes à deux doigts d'écrire à Julien Courbet pour qu'enfin il agisse et m'oblige à vous livrer le reste de votre grande saga de l'été, mettant ainsi fin à la plus grande arnaque de la blogosphère ?
d) vous êtes parisien(ne) et exigez des excuses publiques pour avoir osé émettre l'idée que Paris ne soit pas la meilleure ville au monde sous tous les plans ?
e) vous n'aimez pas les sushis et par conséquent arrêterez de toute façon de suivre ce blog ?
f) vous aimeriez qu'on discute du Discours sur l'origine des inégalités entre les hommes, enfin sur les deux premières pages que j'ai lues ? (oui j'avoue, j'ai préféré Harry Potter et j'ai dû rendre Rousseau à la bibliothèque)
g) vous aimeriez plus de discussions sur Harry Potter ?
h) vous aimeriez connaître la merveilleuse recette à base de feuilles de brick dégustée hier midi à la pension Macquard ?
i) vous aimeriez savoir ce que c'est que des feuilles de brick ?
j) vous aimeriez un roman photo sur votre blog préféré de vous ?
k) vous aimeriez des vidéos sur le ci-devant blog ?
l) tel le schtroumpf grognon, vous n'aimeriez rien ?
m) vous aimeriez autre chose ?

Voili voilou, n'hésitez pas à répondre (Avertissement : toute réponse à ce questionnaire ne constitue en aucun cas un engagement contractuel liant de quelque façon que ce soit Ceci est un nom de blog peu commun, SA au capital de 0,53€. Renseignements auprès de Maître V. Pourlavaisselle, huissier de justice à Tap s/Cailloux)

En bref

Bonjour !

- j'ai appris quelque chose vendredi en formation au sein de notre grande compagnie aérienne nationale (le must) : si votre nom ou prénom ne comporte qu'une seule lettre, vous êtes très très mal pour réserver un billet. Donc soyez prévenus : si l'idée folle de vous renommer en Mr Q vous prenait, gardez-vous en bien.

- à partir du 5 janvier à 6h50 du matin, je bloguerai depuis Tokyo,

- les croissants aux amandes, c'est bon.

Voilà, je crois que c'est à peu près tout.

Bonne semaine !

mercredi 6 décembre 2006

Le whist, c'est cool !


Je ne suis pas très jeu de cartes. Pour tout vous dire, ma mémoire en ce qui concerne les règles du tarot ou de la belote est vive, comme dans un ordinateur, c'est un phénomène d'ailleurs très intéressant : dès que j'arrête de jouer (généralement à la fin des vacances) j'oublie tout et suis absolument incapable de me rappeler de quoi que ce soit, à la manière d'un PC qu'on éteint. Lorsqu'on veut me faire jouer, il faut tout recharger.
Mais là ce week end à Londres, j'ai découvert LE jeu de carte qui va changer tout cela. C'était avec mon amie Audrey (cf blog à droite, tout message à propos du whist sur son blog n'est pas une coïncidence fortuite).
Il s'agit du whist vous l'aurez compris.
Jusque là je n'avais eu vent de ce jeu qu'en lisant des romans du XVIIIième (Balzac il me semble), ça occupait l'aristocratie qui y passait ses soirées, mais j'ignorais qu'il eût perduré et qu'il fût si simple à comprendre, si intuitif, si retors, bref, si bien comparé à tout le reste. (Je milite en ce moment pour le subjonctif imparfait)
Le principe, vaguement expliqué est le suivant : une fois enseignées les régles pour gagner des plis, on vous donne des cartes, et avant de jouer vous devez parier le nombre de plis que vous allez gagner dans la manche à suivre. Si vous réussissez à faire le nombre de plis sur lequel vous aviez misé, bingo, vous gagnez des points, mais si par malheur vous en faites moins, ou, encore plus sadique, plus, et bien vous en perdez.
Avec des règles aussi diaboliques, les scores évoluent très vite, parfois à cause d'une simple carte qui vous fait gagner le dernier pli vous passez de potentiellement +40 parce que vous aviez dit que vous en feriez 4 à -50 car au final vous en avez gagnés 5 ! Bref, un jeu très bien fait que je vous recommande chaudement.
Voilà, maintenant allez voir l'article d'Audrey si ce n'est pas déjà fait et dites moi si vous avez compris la même chose. Vous pourrez aussi cliquer sur son lien présentant Ernest, vous verrez, ça est très sympathique comme dit Madame Schmoll.

mardi 5 décembre 2006

Rabbi Jacob


"- Salomon est juif ? Rhooh !..
- Et mon oncle qui vient de New York et bien il est rabin.
- Mais il est pas juif ?
- Si.
- Mais quand même pas toute votre famille !"

"En grève ? Comment ça en grève ? Mademoiselle je leur interdis de faire grève ! [...] Bon dans ce cas faites comme d'habitude : vous promettez tout, et moi je ne donne rien !"

Si vous voulez suivre les aventures de Victor Pivert, Mohammed Larbi Slimane, Madame Schmoll, le colonel Varez et Thérèse Leduc, c'est en ce moment sur TF1, ça a beau être la 194ième diffusion, on ne s'en lasse pas.

dimanche 3 décembre 2006

Ici Londres, toujours


Bonjour à toi, fidèle lecteur. Et oui, je suis toujours à Londres, cette grande et belle cité, grâce à Easyjet (50€ aller-retour mais comment font-ils ?) oui enfin bon t'atterris à Stansted il faut prendre un bus pendant une heure après mais bon l'anglois n'est pas trop mal organisé.
Samedi j'ai marché plutôt beaucoup (Hampstead -> Picadilly -> Westminster -> Tate Modern -> Charing Cross) dans un temps londonien typique (en gros c'est un temps parisien légèrement accentué, mélange de brumisateur, vent et averses périodiques, c'est beau l'entente cordiale) et hier j'ai vu des amis, David et Xing pour ne pas les nommer.
Que vous dire d'autre ? Ah oui, une réflexion qu'on s'est faite avec Audrey (cf blog à droite, il n'est pas mis à jour je sais c'est une honte je lui dis tout le temps) : il n'est pas impossible qu'à l'avenir le français acquière le même statut que l'espagnol aux USA. En marchant hier on n'a croisé que des piétons parlant français. Les anglais étant pragmatiques, vont-ils un jour traduire tous les panneaux dans le métro en français, créer des radios françaises etc ... ?
Voilà, sinon j'ai des infos sur mon départ au Japon, je vous en parlerai bientôt.
Bye !

samedi 2 décembre 2006

Ici Londres

Londres magnifique stop easyjet merci stop temps londonien stop marché beaucoup stop trouvé sauce menthe supermarché stop bus impériale rigolo mais tr lent stop pubs bondés stop yahi stop

mardi 28 novembre 2006

Empêcheurs de bronzer en rond !


Il fait beau, il fait chaud (à midi j'ai pu faire un barbecue bien qu'on soit le 28 novembre ! et dans les Alpes qui plus est !) oui mais voilà, le long et patient travail de rumination des messages écolo a fini par payer et un jour comme aujourd'hui, alors qu'il y a quelques années on en aurait profité en toute innocence, désormais nous sommes minés par notre mauvaise conscience et nous nous disons que ça y est, la planète est détraquée, il faudrait arrêter de respirer aussi fort et aussi souvent, tout ce CO2 qu'on rejette ça finira par nous tuer.
La culpabilité écologique est rentrée dans les moeurs : on s'écarte des normales saisonnières, c'est le réchauffement climatique ! Horreur !

Entendons-nous bien, le début du message pourrait faire croire que je me contrefiche des problèmes environnementaux. Que nenni mon bon ! J'en suis parfaitement conscient et en mesure la gravité potentielle. Avec tout ce qu'on rejette dans l'atmosphère il va forcément se passer des trucs pas cools et ce serait bien qu'on se calme un peu. Cependant, ce qui regrettable (mais j'ai bien peur qu'on ne puisse rien y faire tant c'est profond en nous) c'est que pour sensibiliser l'opinion à ces problèmes il faille trente ans d'affrontement entre deux groupes extrêmes (voire extrêmistes) : les "circulez y a rien à voir ! c'est encore un coup des beatniks cette histoire de forêt amazonienne, je t'en foutrai moi des amazones !" d'une part, et les "la planète est en danger ! la forêt brûle ! la mer est polluée ! sauvez Willy ! l'homme est méchant ! la civilisation est la source de tous nos maux ! Passe-moi le fouet ! (mais il n'est pas encore sec)" d'autre part.
Bref, la question écologique montre à quel point notre monde ne suit pas des schémas rationnels.

Histoire d'enfoncer le clou, je vous propose le petit jeu suivant, adaptation des célèbres tests de Cosmo d'Hélène Macquard (que je salue au passage, Hola ! Que Tal !)

Test exclusif : De quelle planète êtes-vous ?

1) Sur votre planète, dès qu'un scientifique émet l'idée nouvelle que les gaz rejetés en masse dans l'atmosphère entraîneront potentiellement un impact sur l'environnement à une échelle globale, l'ensemble des acteurs industriels, politiques, scientifiques et autres se réunissent et en discutent, essaient d'en savoir plus, pèsent le pour et le contre entre les intérêts à court et long terme, essaie de faire les bons gestes les plus faciles au début et envisagent des mesures plus sévères d'un commun accord.

2) En réponse aux discours catastrophistes d'une bande de chevelus qui fustigent nos sociétés pourries à la racine, une bande de gros richards outrés par l'impudence de ces protecteurs des baleines qui osent leur donner des leçons à eux, les créateurs de richesses et d'emplois refusent de considérer ne serait-ce qu'un quart de seconde la possibilité qu'il puisse y avoir un problème. Au bout de trente ans de lutte gagnée au final par les premiers, la mauvaise conscience s'empare de tous (il fait 20°C ! Quelle horreur ! c'est le réchauffement climatique !) ce qui n'empêche pas les ventes de 4x4 d'augmenter.

Bref, si comme l'imagine l'excellente série South Park (que je vous recommande chaudement c'est le cas de le dire), la terre n'est qu'une vaste expérience de télé-réalité initié par les habitants plus ou moins verdâtres d'astres lointains, qu'est-ce qu'ils doivent se marrer !

dimanche 26 novembre 2006

En grève !


Ca y est j'ai trouvé la solution : je suis en grève !
Parfaitement, oui Monsieur, en grève ! Y en a marre !

Je vous explique : ce week-end un mélange de flemme et de "je sais pas quoi vous raconter" me tient page blanche comme rarement ça ne m'est arrivé. Je me suis dit, Sébastien, hâte-toi de trouver, si tu n'écris rien les gens vont penser que ton blog, c'est du flan, "déjà que quand il écrit c'est pas brillant mais alors s'il n'écrit plus..." On pourrait téléphoner à SOS Blog Délaissé. Il y a péril.

Oui mais voilà, j'ai la solution : ce blog n'est pas en friche, il est en grève ! ca change tout ! Vous n'avez rien à redire ! Ainsi, j'ai déposé mon préavis et me voilà gréviste. Je suis protégé par une armure en béton, acquise de haute lutte, je vous rappelle que le droit de grève est un droit constitutionnel, des générations se sont battues pour le gagner, vous pouvez vous plaindre autant que vous voudrez, dire que je vous prends en otage, je m'en fous, demain de toute façon vous serez obligés de revenir sinon c'est discrimination envers un gréviste je vous fous dedans aux prud'hommes on va bien rigoler. Je vous préviens je connais mes droits.

Et ne cherchez pas de raison particulière à ce débraiement, depuis quand on s'en soucie ?

Allez, à demain sans faute !

vendredi 24 novembre 2006

Scotch à la con !


Bonsoir ! Vous allez bien ? Temps d'automne hein. Venteux. Boh ça passera.
Oui alors si vous êtes venu sur cette page c'est que vous y cherchez votre lecture du jour. Alors voilà, il y a quelque temps j'ai fait un achat compulsif à carrefour. 7 euros, et me voilà l'heureux propriétaire d'un détecteur de fumée. La sécurité n'a pas de prix, surtout à 7 euros. Pile fournie, facile d'utilisation ("attendre qu'il sonne et courir"), que demande le peuple ? Un petit bouton test qui vous envoie dans la figure 200 dB histoire de s'assurer qu'il marche bien, la bête a l'air parfaite.
Oui mais voilà, déjà qu'il a fallu convaincre mes parents de le mettre au milieu du couloir (eux voulaient le mettre dans des coins reclus de la maison où il ne se verrait pas mais où évidemment il sonnerait une fois les travaux de reconstruction de la maison à moitié entamés) il a fallu le fixer et là, hors de question de percer le plafond pour installer les vis fournies pourtant avec l'engin. On a mis du scotch double face. Et aujourd'hui, ça fait la deuxième fois qu'il tombe et que je dois le resosser (le contraire de désosser), appuyer sur le bouton pour vérifier qu'il est solide (et il l'est, car à chaque il finit en mille morceaux mais pour l'instant rien n'a cassé) et donc me prendre durant une demi-seconde un condensé de sortie de mur d'enceinte de bercy dans la gueule.
Bref, qui du détecteur ou de moi va finir par l'emporter ? Ce serait quand même con qu'un incendie se déclare et que le détecteur soit posé quelque part, inutile.
Vous avez des idées pour fixer ce machin ? (là sur la photo j'ai fait une simulation, je l'ai fait tenir quelques secondes sur le mur)
Notre vie en dépend, rien de moins !

jeudi 23 novembre 2006

Remède pour calmer les parisianites aigües...


Vous êtes parisien, le message précédent vous a choqué ?
Cliquez ici

mardi 21 novembre 2006

Vélov


Hier, une fenêtre d'opportunité s'est présentée et je l'ai saisie : je suis allé à Lyon l'après-midi voir Pierre mieux connu sous le pseudonyme de "l'asticot". Je n'y étais pas allé depuis bien deux ans (ça ne nous rajeunit pas) et j'ai pu découvrir une nouveauté exclusive à la capitale des Gaules qui fait fureur et qui va sûrement s'étendre à tout le territoire, j'attends en particulier le moment où ça va arriver à Paris et où par conséquent toutes les télés radios journaux nationaux vont se réveiller, faire mine que ça vient de sortir et décrire le principe révolutionnaire et astucieux de ce nouveau moyen de transport urbain. Quelques années plus tard vous verrez même des Parisiens demander aux pouilleux de province s'ils ont des vélov dans leur ville qu'ils n'ont évidemment pas visité car, franchement "qu'est-ce qu'on irait y faire étant donné qu'il y a tout à paris ?!"
Et bien non, il n'y a pas tout, et en particulier pas le vélov, du moins pour l'instant.
Mais c'est quoi donc ?
Et bien, c'est très simple : vous êtes maire, vous achetez plein de vélocipèdes bien robustes et bourrés de technologie histoire qu'ils tiennent le coup et qu'en cas de panne ce soit automatiquement détecté(j'ignore si le vélo s'autorépare comme R2D2), aux quatre coins de votre grande et belle cité, un peu au centre aussi, deci delà, vous disséminez des stations qui peuvent accueillir ces bicyclettes à des petites bornes et vous laissez les gens les prendre, les utiliser et les remettre à une autre borne contre une somme modique (un euro de l'heure). Ca marche très bien, j'ai retrouvé mes sensations munichoises en chevauchant mon fier deux-roues près du parc de la Tête d'or (tiens ça aussi les parisiens ne l'ont pas).
Bref, une grande et belle réussite dans une grande et belle capitale régionale !

Voilà, c'était un message chauvin, ça arrive parfois.
Bon vent ! (c'est le cas de le dire)

dimanche 19 novembre 2006

Le film du jour

Le Prestige : mouais, bof.
A demain !

samedi 18 novembre 2006

Isketch


Depuis mes séjours répétés à la pension Macquard, je joue de temps en temps à Isketch, alias dessiner c'est gagner sur internet. Le jeu est bien fait, l'ambiance plutôt sympathique et pour ne rien gâcher je ne suis pas mauvais (cf image, bon le score n'est pas top mais j'ai gagné quand même). Mon surnom est emprunté à la culture mexicanisante de la dame Macquard, je n'allais tout de même pas froisser ses sympathies latino-américaines.
Il est marrant de voir comment la pratique du jeu dérive légèrement de l'idée originale qu'on se fait d'un "dessiner c'est gagner". En effet, on se dit que le principe de ce jeu c'est d'essayer de faire des dessins les plus réalistes possibles les plus authentiques, les mieux "dessinés" en quelque sorte pour faire comprendre un mot et que par conséquent seuls les talents artistiques ont une chance dans ce jeu. Et bien en réalité pas du tout ! La plupart des bons joueurs (à quelques transfuges des beaux-arts près qui eux font des Rembrandt à chaque coup) dessinent comme des pieds !(et je ne vous parle même pas de moi) Sauf qu'il y a une sorte de langage Isketch pour faire passer les idées absolument indescriptible et pourtant redoutablement efficace qui fait qu'avec un embryon de gribouillis vous avez parfois en 1 seconde et demi 10 personnes qui comprennent l'idée formulée par le dessinateur. Si j'ai le temps, je vous sélectionnerai des exemples pour illustrer ce phénomène qui mériterait qu'un thésard s'y intéresse.
Ceux qui me connaissant apprécieront l'ironie du "si j'ai le temps" étant donné ma situation d'attente de visa actuelle.

jeudi 16 novembre 2006

17'18''

Pour ceux que ça intéresse, j'ai courru mon tour habituel de footing en 17 minutes et 18 secondes. Fantastique n'est-il pas ?

mercredi 15 novembre 2006

Un petit tour en images !

Bonsoir à tous.
Ce soir concept : quelques nouvelles en images ! Yahi ! On va faire quelque chose de rigolo : vous allez devoir trouver le texte qui correspond à chacune des images. Attention il y a des pièges.






a) en me baladant l'autre jour au louvre, dans la ville capitale, pendant la foire d'art contemporain (pour l'occasion ils ont mis un sous-marin russe dans une fontaine du jardin des tuileries, non mais ces artistes alors !) j'ai découvert cette pièce unique baptisée "éthique du rétroviseur" de Rajivar von Klumenstein (mieux connu pour ses "portraits au poisson rouge" qui ont fait fureur à New York l'an passé). En bois de hêtre et clous en ferraille, cette installation bio-art post-néoclassique m'a touché au coeur par sa dimension esthétisante aussi bien que sociologique qui transcende la représentation classique du bois pour en faire une sorte de mausolée de nos vanitées urbaines. On sent quelque chose. Je l'ai mise sur ma terrasse, les chats l'adorent.

b) j'avais oublié de vous le dire mais on a refait le coup des hamburgers. Plutôt pas mal non ? Si un jour je suis ruiné je n'aurai qu'à tenter ma chance en lançant une nouvelle marque de fast-food. Maintenant, question : quel est le coût d'un de ces hamburgers ?

c) voici le merveilleux nichoir à oiseaux made in cluses à la fabrication duquel j'ai participé activement. Si si ! J'ai accompagné mon père à la boîte à outils pour chercher des équerres. C'est prévu pour des mésanges mais autant vous dire que seules celles qui auront suivi un régime "cosmo girl" cet hiver (privez vous de tout) pourront rentrer tant le trou est petit. C'est censé mieux isoler. On verra bien.

d) ceci est l'illustration de l'esprit fond de vallée de certains haut-savoyards : alors que la déchetterie est à 5 min en voiture, le clusien de souche qui pense toujours qu'il est seul dans son coin de vallée continue de faire brûler au fond de son jardin (sans réaliser que c'est sous les fenêtres de ses voisins installés tout de même depuis 13 ans maintenant) ses feuilles mortes en attendant évidemment le jour le plus humide de la semaine histoire que le feu infuse, dure des jours et pue, mais alors pue à un point que vous ne pouvez pas imaginer !

e) tous les matins, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je me lève pour admirer le lever du soleil. S'ensuivent quatre heures de lecture : le "discours sur l'origine de l'inégalité entre les hommes" de Rousseau, la biographie de Rajivar von Klumenstein ("La tentation néo-postclassique"), "La tragédie grecque revisitée : une analyse philologique de Harry Potter", ainsi que quelques bonnes pages des Pensées de Pascal. Je pars alors courir une dizaine de kilomètre, déjeune, fait deux heures de violon, médite un quart d'heure, étudie mon japonais jusqu'à la fin de l'après-midi, soupe et me couche à 20h. Parfois je m'autorise une entorse à ce sain rythme de vie : lorsque Théma sur Arte m'intéresse, je regarde jusqu'à 22h.

f) comme je me lève tous les matins à 10h passées et que le soleil se couche vers 17h (mais attention dans les alpes du fait des montagnes, il est caché beaucoup plus tôt) je me rends compte que dans ma journée, il y a plus de temps sans soleil qu'avec.

g) à l'occasion des cérémonies de jumelage entre la ville de Cluses et la tribu Shoshone des Blackfeets du Dakota, un grand festival d'art traditionnel remarquablement bien organisé par le comité de jumelage a marqué les esprits. A tel que mon voisin s'est mis récemment à l'apprentissage de la langue shoshone et s'exerce aux signaux de fumée dans son jardin. C'est une langue difficile : là il a fait une grosse faute de grammaire : enfin voyons, le participe s'accorde aussi en shoshone !
Ben quoi ? Y en a bien qui apprenaient l'akkadien !

mardi 14 novembre 2006

Evaluons les coûts : le retour de la chaussure !


Un ticket de caisse et quatre coûts différents possibles rien que pour cette malheureuse troisième paire de chaussures : 30$, 0$, 20$, 22,50$, on pourrait même rajouter l'avis de mon père donné en off : 90$ ! J'aurais également pu vous demander dès la première fois le coût attribué à chacune des trois paires, on aurait peut-être eu encore plus de combinaisons différentes proposées.
Ce qui est rigolo c'est que dans le premier message il y avait débat mais dans le deuxième, consensus absolu sur la solution d'Audrey. Vous allez me dire que le problème n'était pas exposé de la même façon, certes, mais dans les faits, l'achat est strictement identique dans les deux exposés : les mêmes paires de chaussure avec les mêmes promos, la facture ne change pas, bref, c'est la même configuration et la même question : que coûte chacune de ces trois paires ?

Vous voulez mon avis ? Je vous préviens, vous allez être déçus, je vais prendre un ton très professoral, vous allez peut-être trouver ce blog prétentieux alors je vous en conjure, revenez quand même demain, on parlera du divorce de Britney Spears ou de la tarte aux pommes que j'ai faite, enfin des trucs bien frivoles.

1) il n'y a pas de bonne réponse à ce problème,
2) la seule chose sûre et certaine à répondre c'est "ça dépend, on a besoin d'infos supplémentaires"
3) et encore...

Je m'explique :

1) comme dirait un monsieur à chapeau (ne cherchez pas à comprendre), "le coût d'un bien n'existe pas". Renversant n'est-ce pas ? Il veut dire par là qu'on ne peut pas in extenso associer un coût à la paire de chaussures de même qu'à n'importe quel bien ou service en ce bas monde, chose que je vous ai pourtant demandé de faire. Et oui, je suis horrible n'est-ce pas ? Tout ce temps je vous ai regardé vous démener en sachant pertinemment que votre réflexion était vouée à l'échec. Gniark gniark gnark ! Je suis un monstre.

2) En effet, on ne peut définir un coût qui tienne la route à un bidule quelconque qu'en comparant deux situations : dans une situation on a le bidule, et dans l'autre, dite situation de référence on ne l'a pas. Tout l'art est de discerner toutes les conséquences que l'achat du bidule peut entraîner par rapport au scénario de référence. C'est ce que voulait dire Audrey : si en allant à ce magasin j'avais raté l'entretien d'embauche de ma vie, la paire de chaussures m'aurait coûté beaucoup, beaucoup. En gros, un coût dépend d'un contexte, et le contexte je ne vous l'avais pas fourni mais personne n'a réagi.
Ainsi, si dans l'énoncé du premier problème j'avais clairement indiqué "mon frère achète dans tous les cas les deux premières paires" ce qui aurait été notre scénario de référence, alors rajouter la troisième paire alourdit la facture de 20$ et on peut raisonnablement considérer que c'est son coût bien que sur la facture, il soit indiqué 0$ pour la paire n°3. Ouss avait senti ce truc là.

3) oui mais voilà, se fixer un scénario de référence permettra de définir le coût d'une paire de chaussure parmi les trois, mais on ne pourra jamais en trouver un qui conduise à construire le coût de chacune des trois paires simultanément. Il y a même pire, parfois on ne peut même pas définir grâce au scénario de référence le coût d'une seule paire. C'est l'exemple extrême dans lequel je ramène les trois paires de chaussures à des amis. Le seul scénario de référence qui convienne c'est "je ramène les paires au prix du catalogue soit un total de 50 + 40 + 30 = 120 $" dont on ne peut tirer qu'une conclusion d'ensemble : grâce aux promotions, j'ai gagné sur l'ensemble 30$. Maintenant, ça ne me dit rien quant à l'imputation (la répartition) de ces économies à chacune des paires, c'est à dire le coût de chacune.

La seule chose qui nous reste à faire, et qu'on fait naturellement, c'est de construire des coûts artificiels en suivant des conventions. On le fait tellement naturellement qu'on ne se rend pas compte qu'on construit un coût parfaitement arbitraire comme le montre l'unanimité autour de la solution conventionnelle d'Audrey pour toujours le même exemple : fabriquer les coûts des trois paires en répartissant les économies proportionnellement aux prix du catalogue. Cela revient en fait à baisser la somme à payer par chacun de 25%, l'économie globale réalisée. Mais on aurait très bien pu aussi trouver d'autres solutions, comme répartir parmi A B et C les 30$ d'économies proportionnellement au prix sur catalogue de leur modèle (A payant dans ce cas 50 - (30*50/90) = 33,3$ B payant 40 - (30*40/90) = 26,7$ et C payant 30 - (30*30/90) = 20$ différent du scénario 37,5$ 30$ 22,5$ d'Audrey) ou en suivant une norme encore plus farfelue comme répartir en suivant les proportions données par les trois chiffres de ma naissance...

Voilà, moralité, c'est pas évident du tout. En cherchant bien, on doit pouvoir trouver une justification à chacune des réponses que vous avez données et moi ça me fait marrer.

Des réactions ?

dimanche 12 novembre 2006

Evaluons les coûts ! The sequel


Bonjour à tous !
Désolé de vous avoir fait attendre mais je voulais quand même avoir quelques réponses avant de continuer. Merci à écrivateur, audrey et ouss pour leur point de vue. Les autres, vous êtes des courageux pas téméraires. Bouh !

Je résume en gros l'avis de chacun :
- écrivateur : la troisième paire coûte 30$, c'est ce qui est indiqué sur l'étiquette,
- audrey (à qui j'annonce que je n'aurais pas fait fortune si j'avais évité ce magasin) : 0$, c'est la promo qui dit ça,
- ouss : 20$, car c'est le différentiel sur la somme totale entre le scénario "je n'en prends que deux" et le scénario "j'en prends trois" (je simplifie un peu ta pensée ouss, dis-moi si c'est bien ça), encore que le point de vue qu'on adopte (soit mon frère soit moi) a son importance.

Comme vous le voyez, trois lecteurs différents, et trois réponses différentes : c'est intriguant !
Je ne vais pas vous donner mon opinion aujourd'hui mais plutôt vous soumettre le même problème sous un angle différent : vous allez voir, c'est délicieusement retors !

Alors allons-y !

Avant de partir aux USA, trois amis, A, B, C (on pourrait même dire écrivateur, audrey et ouss) m'ont demandé de leur ramener des chaussures reebok. Ecrivateur veut le modèle 1 qui coûte 50$, Audrey le modèle 2 qui coûte 40$ et Ouss le modèle 3 qui coûte 30$, c'est en tout cas les prix qu'ils ont vus sur un catalogue avant que je ne parte. Ils me disent qu'ils me rembourseront à mon retour et je m'en vais à l'aéroport prendre un vol KLM (excellent, je vous conseille vraiment cette excellente compagnie) en leur promettant de ramener l'objet de leurs désirs ou de ne pas revenir.

Arrivé à Lancaster, vous connaissez la musique : boutique reebok, je trouve les chaussures et il y a ces fameuses promotions : si on en prend deux, la moins chère est moitié prix, si on en prend trois, le moins chère est gratuite (mais la deuxième n'est plus à moitié prix).
J'achète les trois paires, que je paie donc 50 + 40 + 0 = 90.

De retour en France, de nouveau grâce aux bons soins de KLM (le top), je donne les chaussures aux trois lascars qui s'apprêtent à me faire chacun un chèque de respectivement 50$, 40$ et 30$.
"Halte-là mes amis ! les alpagai-je Si vous me donnez ça, je vais recevoir au total 50 + 40 + 30 = 120 $ alors que je n'en ai dépensé en tout et pour tout que 90, et oui, il y avait des promotions".
Je leur explique le pataquès et on se met d'accord pour que chacun ne donne que ce que sa paire a réellement coûté.

Très bien, mais quel partage faut-il faire ?

jeudi 9 novembre 2006

Evaluons les coûts !


Bien le bonsoir !
Ce soir je vous propose d'évaluer les coûts, vous allez voir c'est une activité passionnante qu'on fait tous les jours sans se rendre compte à quel point ça peut être compliqué. Une fois n'est pas coutume je vais vous demander, fidèles (ou nouveaux) lecteurs de donner votre avis sur la réponse à ce petit problème pratique que j'ai rencontré l'été dernier. Je préviens tout de suite que je crois avoir une réponse (qui n'en sera pas vraiment une) mais que je ne suis pas sûr à 100% de ce que j'avance, nous en discuterons.
Prêts ?
Alors allons-y.

Mise en situation : chez les amish du comté de Lancaster, en Pennsylvanie (cf ici pour la visite en image) il y a des magasins détaxés qui profitent de l'exemption de taxe accordée par la cour suprême à cette communauté. Nous en avons profité pour faire du shopping comme vous vous en doutez, et le petit problème que je soumets à votre sagacité a pour cadre l'excellente (vous allez comprendre pourquoi) boutique Reebok.

Histoire : mis à part mon frère (coucou frérot !) qui cherche vaguement une paire de chaussures, ni mes parents ni moi n'avons besoin de quoi que ce soit. Après moult essayages mon frère se décide pour une paire à mettons 50$ (je n'ai plus les chiffres exacts en tête). On allait payer quand on se rend compte d'une offre intéressante : pour une seconde paire achetée, la moins chère des deux est à 50%. Plutôt pas mal et du coup mon frère se décide pour une seconde paire, mettons à 40$. On repartait de nouveau à la caisse, cette fois-ci pour payer donc 50 + 40/2 = 70$ quand une troisième offre nous tombe sous les yeux : si on prend une troisième, on n'a plus la deuxième à 50% mais par contre la moins chère des trois est gratuite. Rapidement on comprend que ça vaut le coup si on achète une troisième qui vaut plus de 20$ (en effet, dans ce cas on perd nos 20$ de réduction mais on obtient une paire supplémentaire qui vaut plus cher). Résultat, ce coup-ci c'est moi qui m'y colle et qui achète une paire à 30$ (que je mets tout le temps depuis). Bref, on repart du magasin avec trois paires de chaussures en payant au total 50 + 40 + 0 = 90$.

Question : combien nous a coûté la troisième paire ?

private PS : pour mon frère et mes parents, si vous vous souvenez bien le problème était légèrement différent (en fait les deux dernières paires étaient identiques) mais mettre trois prix différents est plus parlant.

mardi 7 novembre 2006

A eux de nous faire préférer le train...


Ah le rythme immuable des grèves sncf ! On le sentait, on le humait, on se disait : "tiens ça fait longtemps". Alors cette grande et belle institution s'est mise en branle et voilà, demain, une petite grève pour garder la forme. Pas une grosse, non, une pitchounette, pas reconductible (mais on sait jamais), plutôt bien annoncée. J'avais pris un billet pour demain , mais qu'à cela de ne tienne, je l'ai changé séant pour jeudi. On forme les petits jeunes à ne pas bosser, on bizute la nouvelle patronne. La routine quoi.
Il y a un truc rigolo avec les grèves à la sncf : alors que dans tous les autres pays du vaste monde une grève massive des transports ferait la une de tous les journaux et que tout la presse et la population s'agiteraient et se demanderaient à quelle extrêmité les salariés ont été poussés pour protester de la sorte, en France, en ce moment précis, 18h24 la veille de la grève, elle n'apparaît même pas sur la page d'accueil du monde.fr. Sur le site de la sncf il y a tout juste un petit bandeau pour prévenir l'usager, et évidemment aucune info sur les raisons de ce débrayage.
Bref, tout le monde s'en fout. De même que personne ne viendra se demander pourquoi il fait froid depuis la semaine dernière, personne ne se demande pourquoi les cheminots protestent. Ca fait partie de l'ordre immuable des choses.
C'est navrant évidemment, mais quelque part c'est un phénomne intéressant : sous nos yeux peut-être,dans notre grand et beau pays est en train de se développer une immunité à la grève tout à fait nouvelle : là où ce serait la catastrophe dans d'autres pays (imaginez trente seconde une telle journée au Japon !) en France, et bien on s'organise, si on a quelque info on en parle dans les salons pour faire chic, on prend ça avec fatalisme, on change son billet, on prend un jour de congé. Il y en a bien quelques-uns que ça dérange vraiment mais bon, si même les journaux n'en parlent plus c'est que le spectre de la grève sncf ne fait plus peur à personne. Et du coup, c'est le principe même de la grève qui est complètement chamboulé à la racine.
Rigolo non ?

lundi 6 novembre 2006

01 47 20 00 01


Le monde est parfois absurde : prenez ce numéro de téléphone, c'est le plus connu de France. On pourrait écrire des thèses en science cognitive sur la façon dont des millions de gens le retiennent et pourtant, personne ne l'appelle ! Vous en avez beaucoup vous de pubs à faire passer au cinéma ? Et vous pensez sincèrement que le directeur commercial de Nike quand il a fini son spot il s'est dit "bon les gars, tenez-vous prêts j'appelle le 01 47 20 00 01 j'espère que ça va marcher je mets sur haut-parleur !"?
C'est quand même troublant ! Alors pour toi lecteur, j'ai enquêté. Comprenez je suis allé sur wiipédia.
Première découverte : Jean Mineur a vraiment existé, il est natif de Valenciennes (ça fera plaisir à certains) et c'est lui le premier en France à avoir eu l'idée de mettre des pubs au cinéma et le créateur de ce qui allait devenir médiavision.
Deuxième découverte : quand il s'est attaqué à Paris, la ville capitale, il s'est installé aux champs-élysées et le numéro qu'il a reçu était "Balzac 00 01". Il s'est dit qu'il fallait utiliser ce bon coup du hasard et il a utilisé ce numéro pour ses propres pubs. Le coup de la pioche dans la cible c'est pour montrer que la pub atteint toujours sa cible.
Troisième découverte : c'est prouvé, Jean Mineur n'a jamais fait l'école des mines, ça c'est destiné à ceux qui avant chaque séance me lancent inlassablement : "ô un mineur !"

vendredi 3 novembre 2006

今日はみんなさん

元気ですか。
パリで天気はいいですが寒い。ピエルのコンピユタを作っているから、日本語で書ける。すごいね。 

Salut les amis !
C'est complètement fou l'écriture du japonais grâce au module Japonais de Microsoft : vous rentrez les mots en utilisant votre clavier français à l'aide d'une transcription, par exemple pour le titre "konnichiwa minnasan", ce qui veut dire bonjour à tous, et la machine transcrit automatiquement soit en hiragana, l'écriture syllabaire, ce qui fait こんにちは みんなさん(ko-n-ni-chi-wa-mi-n-na-san) soit en kanji, c'est à dire avec des idéogrammes, ce qui donne le titre.
Voili voilou, là j'ai écrit "comment allez-vous? A paris il fait beau mais froid. Comme j'utilise l'ordinateur de Pierre je peux écire en japonais. C'est super."
Sur ce, bon week-end !
さよなら

mercredi 1 novembre 2006

Woody Allen : "je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort"


Celle-là je vous l'avais déjà racontée mais bon on ne s'en lasse pas.
Depuis que ma maison haut-savoyarde nichée au coeur d'une vallée alpine millénaire auréolée du vol altier et calme du gypaète barbu, fière vigile de l'azur, depuis donc que cette maison est affublée d'une parabole sur son toit notre champ télévisuel s'est considérablement élargi, ce qui n'est pas plus mal, vous en conviendrez, étant donné les nouilleries qu'on peut trouver sur des chaines que la décence m'empêche de nommer.
Par exemple le mois dernier il y a eu un cycle Woody Allen sur TPS Cinéculte. Bizarrement,ça n'était pas sur Télévision Française 1.
Mes préférés, mais ça n'engage que moi, d'autant plus que je suis loin d'avoir vu toute son oeuvre, sont "Tout le monde dit I love you", "Meurtres mystérieux à Manhattan", "Hannah et ses soeurs", "Deconstructing Harry" mais pas mal d'autres sont très bien aussi, seulement, énumérer la moitié de son oeuvre dans la catégorie des préférées, ça fait un peu prétentieux. Certains films en revanche sont trop stéréotypés "Woody Allen", un peu comme une caricature de son propre style, entendez par là que mis à part l'habituel juif psychotique écrivain ou médecin ou cinéaste, c'est selon, et qui se fait psychanaliser, il n'y a pas grand chose d'autre dans le scénario.
Voilà, c'est dit.
Ah oui, j'avais aussi beaucoup apprécié le dernier, enfin l'avant-dernier maitenant, "Match point" qui se passe à Londres et qui ne ressemble en rien à ses films antérieurs. J'irai voir le prochain, je vous raconterai.

lundi 30 octobre 2006

Révélation fracassante 2


Australie, ça vient de austral. C'est un pays austral si vous préférez. C'est fou ! Je ne m'en étais jamais rendu compte. Ca m'arrive assez souvent ce genre de choses, des découvertes d'étymologies de mots a priori évidentes.
Allez tiens, une petite photo, ça fera plaisir à Fabien que je salue au passage pour sa prestation sportive de dimanche, allez donc voir son blog !
Sur ce bon vent, je villégiatise à Paris à partir de demain pour une petite semaine.

dimanche 29 octobre 2006

Révélation fracassante 1

Un pouce mesure vraiment un pouce ! La preuve en image :



Comme quoi ça sert de voyager pour apprendre ces choses là !
Maintenant, un pied mesure-t-il vraiment un pied ? Ce sera peut-être pour une autre fois !

samedi 28 octobre 2006

Allez ouste !

Il fait beau, il fait chaud, alors arrêtez internet et sortez courir dans l'herbe !

mercredi 25 octobre 2006

Une ténébreuse affaire... de rameur.


Résumé des faits :
Le prévenu SG. affirme s'être rendu au centre-ville de Cluses, sa ville de résidence aux alentours de 15h30. il y est resté environs une heure et demi. Il est rentré à pied et a regagné son domicile. Une fois sur les lieux, il a été informé qu'un appareil dans sa chambre "sifflait bizarrement". Après avoir avalé deux carrés de chocolat noir-noisette, il est monté à l'étage, aux alentours de 17h15, scène dont est témoin le dénommé Clairon, chat de son état, terminant sa sieste à cette heure là dans une pièce adjacente. Le prévenu affirme avoir vu les voyants électroniques de son rameur s'allumer de façon intempestive et incontrôlée. Appuyant sur les boutons afin de pallier cette rébellion de la part de l'appareil il en est sorti des bips inquiétants. C'est à ce moment là qu'il a contacté la police qui est arrivée sur place dans les délais que lui permettent les effectifs et le ménagement du matériel et qui n'a pu que constater la fin de vie de l'appareil.

Alors, que penser de cette sinistre affaire ?

La parole est à la défense :
"Votre honneur, il s'agit d'une banale et, excusez-moi du terme, bête affaire de piles usagées ou de composants électroniques défectueux qui me font dire que ce serait plutôt aux fabricants de matériels peu fiables qui sont la honte de notre pays d'être à la barre des prévenus aujourd'hui. Je plaide par conséquent pour la relaxe immmédiate de mon client et j'espère que les jurés auront à coeur de restaurer l'honneur bafoué d'un homme intègre et on ne peut plus respectueux des nouvelles technologies, j'en veux pour preuve son blog, puits d'érudition électronique auquel s'abreuvent tant de nos concitoyens. J'en ai terminé."

La parole est au procureur de la république :
"Si vous le permettez votre honneur, je souhaiterais revenir un instant sur une déposition du prévenu enregistrée peu après les faits. A la question "depuis quand n'aviez-vous pas utilisé ce rameur" le prévenu, SG, a répondu "je l'ignore, Je l'utilise tellement rarement". Il s'agit là d'un élément capital dans cette enquête qui tend à prouver que, contrairement à la thèse fantaisiste, je dirais même fumeuse de la défense, il ne s'agit pas d'un bête problème technique mais bel et bien d'un signal fort de la part de la machine bien plus sophistiquée qu'on ne le pense : le prévenu ne faisait pas assez de sport, la machine le savait pertinnement, elle était la première concernée, elle a voulu intervenir et c'est pour cela que SG l'a faite taire avec les méthodes brutales qu'on connaît !"

La foule bruyante. On entend des "ça alors" et des "incroyable !". Les journalistes griffonnent rageusement.
L'avocat :
"C'est insensé ! Parfaitement insensé !"

SG :
"Je suis innocent ! J'aimais cette machine même si je l'ai délaissée, bien trop je m'en rends compte aujourd'hui. Je fais du sport ! Je vais courir... de temps en temps. Vous feriez mieux de vous attaquer à la guilde des voleurs de cds qui court toujours plutôt qu'aux honnêtes gens !"

Mouvements dans la foule.
Le président :
"Silence ! Silence ou je fais évacuer la salle !"

La salle se calme un peu.
Le président :
"Le jury va désormais délibérer et rendra son verdict par commentaire pour savoir ce qui s'est effectivement passé cet après-midi du 25 octobre 2006 qui a conduit à la disparition de ce rameur décathlon. La séance est levée."

lundi 23 octobre 2006

En bref

- Récemment je me suis remis à télécharger (en toute illégalité) avec eMule. Et là horreur ! Le serveur Razorback n'existe plus. Moi qui n'y connais rien me retrouve tout déconfit. Et franchement, les serveurs Donkey valent pas tripette à côté.

- Pratiquement à chaque fois que j'ai besoin de l'automate de la poste qui distribue des vignettes pour affranchir son courrier sans avoir à faire la queue il est en panne. Suis-je la victime d'une malédiction, d'un coup-monté ou est-ce que ça vous arrive aussi à vous, amis lecteurs ?

- Message à caractère personnel à destination d'Ln Macquard, tenancière de la pension "Chez Macquard" : il y avait ce soir à la télé un reportage sur le gaz. Youhou ! Non parce que vous comprenez, en plus de tenir une des meilleures pensions de Paris, elle va bientôt aussi approvisionner la France en mètres cubes de gaz sûrs et bon marchés.

- Après une sorte d'automne indien, il pleut sur Cluses.

- Tiens, on atteint les 3000 connections sur ce blog. Quelle est la probabilité que le 3000ième visiteur soit également le 300 millionième américain ?

- Ce soir, je vais peut-être me coucher avant minuit.

- Je suis en train de raconter n'importe quoi, alors mieux vaut en rester là. Bien le bonsoir !

samedi 21 octobre 2006

Mais qu'est donc Halloween devenu ?


Vous vous souvenez ? Il y a quelques années encore à cette époque de l'année on ne parlait que de ça, la fièvre s'emparait des médias, des émissions de télé et des magasins, on ne comptait plus les reportages décrivant l'arrivée de cette fête américaine (certains journalistes allant jusqu'à expliquer qu'à la base c'était une fête celtique), et le jour venu toute maison branchée se devait d'avoir sa citrouille à la fenêtre et prévoir des bonbons pour les gamins qui passaient déguisés.
Et oui, Halloween est venu, a vu, mais n'a pas vaincu, c'est le moins qu'on puisse dire.
Alors oui, il faut bien le reconnaître, le soudain engouement pour cette fête américaine était monté de toute pièce par le monde médiatico-marchand pour qui une nouvelle grand-messe commerciale dans l'année c'était byzance, et ça n'a pas pris, preuve qu'il en faut beaucoup plus que cela pour rentrer durablement dans les moeurs. Quelque part c'est rassurant : notre vie collective n'est pas malléable à merci.
Oui mais voilà, je la trouait sympa moi cette fête. Et à mon humble avis, aux USA où là pour le coup c'est bien ancré ça doit être sympathoche comme tout.
Qu'en pensez-vous ?

jeudi 19 octobre 2006

Les douces joies des formalités administratives

J'ai reçu récemment un courrier m'indiquant les différentes étapes avant mon départ au Japon et pour tout vous dire, cette missive mérite le prix des explications les plus floues de l'année : j'y apprends que mon départ est prévu pour décembre mais qu'auparavant je dois obtenir un visa business, visa dont la délivrance est assujettie à la détention d'un certificat d'éligibilité pour l'obtention duquel je dois envoyer des papiers certifiés par ma mairie à la maison mère à Paris qui transmetra à la société à Tokyo qui transmettra aux autorités compétentes et bref, il est précisé que les formalités prennent au minimum trois mois. Dans ce cas, pourquoi me dit-on que mon départ est prévu pour décembre ?
Bizarre autant qu'étrange.
Et je ne vous parle même pas de ma mutuelle qui me cause bien du souci, des nuages qui sont revenus, de mon chat qui réclame du lait puis qui le boude, de la voiture de mon frère qui ne démarre pas, de la faim dans le monde et de toute cette sorte de choses.
Je sens que je vais faire grasse mat moi demain. Sur ce, bonne journée à ceux qui travaillent !

mercredi 18 octobre 2006

Vais-je devoir augmenter les impôts ? (Suite)


Bon j'ai réussi à redresser les finances, mais au prix d'une politique d'austérité assez violente. En particulier, j'ai détruit toute l'industrie polluante qui croupissait pour laisser place aux high-tech qui ont l'air de venir maintenant que c'est propre. Mon économie repart donc, mais d'autres problèmes surgissent à l'horizon : dois-je construire un deuxième aéroport ? Dois-je prolonger le métro ? Et surtout, dois-je construire une centrale nucléaire ? (jusque là, je ne produis mon énergie que par des centrales au charbon pas chères mais très polluantes et deux éoliennes pour faire joli)
Bref, des décisions très difficiles à prendre sachant qu'à tout moment mes finances peuvent replonger. Vous comprendrez que le stade de première division attendra...

mardi 17 octobre 2006

Vais-je devoir augmenter les impôts ?

Ca m'embête vu que je les ai déjà as mal augmentés, surtout sur les classes populaires pour les faire fuir, je sais, c'est pas très solidaire tout ça mais il faut ce qu'il faut pour attirer les industries de haute technologie et les services commerciaux de luxe. Ca allait bien il y a encore quelques année, mes ports de commerce prospéraient, j'avais construit un stade de deuxième division, mais là aujourd'hui, mon métro, bien que performant me coûte les yeux de la tête, la reconversion de mon industrie intermédiaire connaît des ratées, certains bâtiments d'habitation tombent en ruine faute d'un nombre sufisant d'hôpitaux et d'écoles de qualité que je ne peux construire faute de place et surtout, mon aéroport est complètement saturé. Je perds de l'argent sans arriver à redresser les finances.

Certains l'auront tout de suite compris : je joue en ce moment à SimCity 4, jeu vidéo fameux qui permet de se mettre dans la peau d'un maire qui construit une ville. Et là, je suis en passe de créer une mégapole, j'ai pour l'instant 140 000 habitants mais ça devient dur. Depuis hier soir, je perds de l'argent et je ne sais plus quoi faire. Vous avez une idée ?

dimanche 15 octobre 2006

XIII


Salut à tous !
Je relis en ce moment la série bd XIII à la bibliothèqe municipale de ma ville nichée dans une splendide vallée haut-savoyarde. C'est une série entamée dans les années 80 et dont le dernier tome est prévu pour bientôt. Du lourd donc.
Il s'agit des aventures d'un héros amnésique qu'il vaut mieux appeler par le numéro tatoué dans son cou "XIII" plutôt que par un nom tant le nombre d'identités différentes qu'on lui attribue au cours de cette saga pour le moins complexe dans une ambiance de conspiration militaro-fbio-ciao-kennedyo-américaine des plus réussies est important.
Pour tout vous dire, je n'ai compris et n'ai été en mesure d'expliquer l'ensemble du scénario que durant 24h, et encore uniquement grâce à la lecture du tome 13 qui est une sorte de hors-série faisant le point sur la situation pour lecteur passablement perdu.
Bref, cette série plaira beaucoup aux amateurs de raisonnements puissants, de complots emberlificotés, d'assassinats de présidents dans des limousines décapotables comandités par des politiques américains belliqueux et réactionnaires.
Bref, une lecture idéale en complément d'Harry Potter.
Sinon j'écoute du Prokoviev que je recommande toujours avec autant d'ardeur !

jeudi 12 octobre 2006

Well, well, well...


Les amis, l'heure est grave : je ne sais plus quoi vous raconter.
Ben oui, vous savez déjà tout. J'ai épuisé le thème Harry Potter, je vous ai raconté que j'allais partir au Japon, ce que je regardais à la télé, ma grande saga de l'été il y a plus palpitant, non là vraiment je ne sais plus. Je fais des efforts mais très franchement, il ne faut pas trop m'en demander.
Bon alors restons calme. Ca doit pas être sorcier quand même. Il suffit de se concentrer, de rassembler ses idées, de se focaliser sur un sujet précis. Je sais pas moi. Tiens, dans ces cas là, un truc qui marche c'est de faire appel au hasard. Voilà, je vais aller chercher un mot au hasard et ça servira de point de départ. Comment faire ça ? Bon, j'ai la flemme d'ouvrir un dico alors on va se servir du pc, d'internet tiens. Je vais prendre le premier mot du premier article du monde en ce moment. Vous m'excusez deux secondes. Voilà : "présidents".
Oui ben non, désolé, ça ne m'inspire pas. Ni celui de la république, ni le camembert. Je vais quand même pas me forcer. Présidents ça ne m'inspire pas, ça ne m'inspire pas ! Voilà, c'est comme ça.
Bon en fait, c'était une idée complètement stupide.
Vous ne m'aidez pas vous non plus, à lire comme ça en me laissant devant mon écran vide. Certes non, il n'est pas vide, j'ai déjà pas mal écrit, c'est malin de faire de l'esprit, vous vous trouvez drôle ? Je vous jure, une jeunesse pareille, mais où va le monde ? Non mais on est vraiment en droit de se le demander quand on voit une bande de... de lecteurs amorphes comme ça : ils lisent là, comme ça, sans rien faire, certains même au boulot. Ah si ! Si monsieur ! J'en ai vus ! Au boulot ! En pleine exercice de leurs obligations professionnelles, alors même qu'on les paye, cher, à relancer l'économie mondiale qui en a bien besoin ! Non mais je vous jure. Alors ils sont là, ils s'ennuient, ils baillent, ils épient les alentours. Il n'y a personne alors, allons-y gaiement : googueulisons dans la joie, lisons sans vergogne ! Certains ont même créé un lien ! Un lien vous vous rendez compte ! Mais on croit rêver ! Les plus retors ont même mis comme nom du lien quelque chose pour faire diversion du genre "dossier truc bidule", ou "recherche pour présentation importante". Regardez-les là, en train de commettre leur forfait! Ils lisent ces imbécilités en cachette, sournoisement. Allons, un peu de fierté ! Au moins n'ayez pas honte de vos lectures, quand bien même elles traitent de la nuit passée sur un quai de gare par un autre !
Ah la la ! Et dans ces conditions, comment voulez-vous trouver quelque chose d'intéressant à raconter ! C'est pas croyable ça, tiens.
On a le public qu'on mérite ? Ouais c'est un peu facile ça.
Alors oui je sais, ce message n'a ni queue ni tête, il est une perte de temps pour vous comme pour moi qui à l'heure qu'il est devrait soir être en train de regarder un bon documentaire sur france2 soit relire, oui relire, je n'ai pas peur de le dire harry potter 5 parce que vous comprenez quand on lit le 5 avant le 4, on ne saisit pas tout, il y a des détails qui nécessitent d'avoir lu le 4 avant le 5, alors, maintenant que j'ai lu le 4, après le 5 donc, je relis en diagonale le 5 pour essayer de repérer les choses que je n'avais pas comprises la première fois, quand je l'avais lu, le 5 avant le 4, et avant le 1 et le 2 aussi d'ailleurs, sans oublier le 3, même si pour ceux-là j'avais vu le film avant, ben avant de lire le 5 suivez un peu !
Bref, après cet article je ne sais pas s'il y aura beaucoup de lecteurs. Mais que les courageux soient prévenus, ce sera un peu la "traversée du désert" de ce blog, en attendant évidemment l'arrivée au Japon où là bien sûr je vous décrierai la vie locale et où ce blog servira de passerelle entre nous, tel un pont lancé vaillamment entre deux cultures. C'est beau n'est-il pas ?
Si par hasard vous avez des idées de thèmes à aborder sur ce blog, proposez toujours, c'est mieux que rien.
Allez, bien le bonsoir.

PS : ah ben tiens, nous voilà bien mon vieux Milou : je viens d'avoir une idée ! Ce sera pour demain. D'ici là bonne nuitée les petiots !

mercredi 11 octobre 2006

Effectivement


Je suis d'accord avec les commentaires faits hier, le tome 4 de la grande saga Harry Potter est le meilleur de la série. J'avais pourtant vu le film (en très bonne compagnie) mais je ne me souvenais pas de tout, d'autant plus que le film ne transcrit pas tout du roman. Bref, hier soir à 2h du matin, je l'ai fini d'une traite, haletant.
Je suis par ailleurs allé sur le site web de l'auteur et, entre autres choses, j'ai appris une anecdote amusante symptomatique de notre époque, et que je m'en vais vous conter ci-après.

Lorsqu'elle écrivit le tome 6, cherchant un mot pour désigner quelque chose que je ne vous décrirai pas car certains d'entre vous n'ont pas lu le livre, JK Rowlings pensa à "horcrux". Cependant, elle voulait être sûre et certaine que le mot n'existait pas déjà, d'une part parce qu'elle considérait que c'était mieux, et d'autre part parce qu'elle avait peut-être pensé aux droits d'auteur à verser à l'auteur hypothétique des "fabuleuses aventures d'horcrux" qui aurait sauté, le fourbe, sur l'occasion.
Or donc, elle veut vérifier, et comme c'est une femme moderne, pavloviquement, elle tape "hocrux" sur google, qui est désormais la source universelle de connaissances. Et elle raconte que google lui retourne 0 réponses, nada, bouh j'ai rien trouvé, exclusivité mondiale.
Satisfaite, elle opte pour le mot.
800 000 exemplaires en 24h et quelques mois plus tard, tapons comme l'a fait cette romancière et tragédienne hors pair (oui oui, n'ayons pas peur des mots, la saga Harry Potter a des airs de tragédie grecque) le mot Horcrux sur google. Allez-y, faites-le. C'est fou hein ?
Ca s'appelle le succès.

mardi 10 octobre 2006

Je suis fan d'Harry Potter et c'est mon choix !


Il faut l'avouer, cette JK Rowlings est très forte : elle écrit des bouquins et devient plus riche que la reine d'Angleterre, célèbre dans le monde entier. Pour une fois que ce n'est pas un chanteur à la con. Enfin voilà, je suis en passe de terminer les 6 premiers tomes, dans un ordre pour le moins étrange, d'abord les films 1 (bof) 3 (mieux) et 4 (encore mieux) puis les livres 5 et 6 (géniaux), 1 et 2 puis maintenant 4 et 3.
Je vous les conseille très sincérement. De préférence dans le bon ordre. Ce n'est pas du tout réservé pour les enfants (d'ailleurs, plus ça va, plus c'est oppressant) et on se plonge avec bonheur dans tout l'univers des sorciers qu'elle a construit avec beaucoup de talent.
Bon alors évidemment, ça n'égale pas ma grande saga de l'été, d'ailleurs, je suis le même mécanisme : le dernier tome tant attendu traine, traine... Avouez que vous n'en pouvez plus d'attendre ! Et que vous seriez prêts à débourser 20 euros pour savoir ce qu'il advient dans la fin de cette nuit haute en couleur !
Patience...

dimanche 8 octobre 2006

Bienvenue parmi nous !



Un petit article pour souhaiter la bienvenue à la bulgarie et à la roumanie dans l'union européenne ! Yahi ! comme disent certains.

jeudi 5 octobre 2006

La présidente a des nausées !


Bonjour à tous,
Maintenant que j'ai trouvé un job, je peux de nouveau traiter de sujets moins sérieux pour ne pas dire futiles.
Or donc, aujourd'hui, nous allons parler de la dernière fiction de france2 qui passe depuis mercredi dernier à 20h50 et qui met en scène une présidente de la république qui tombe enceinte.
Ce qui est rigolo avec cette série c'est l'image de l'Elysée qu'elle donne, à savoir un lieu très convivial rempli de conseillers jeunes et sympas comme tout qui n'ont jamais l'air vraiment débordés et surtout qui font de la politique simplement, sans se casser la tête, pleins de bons sentiments (la présidente fait installer des panneaux solaires sur le toit de l'Elysée, on la tient enfin la solution à l'effet de serre !). Bref, en fait, gouverner la France n'est pas plus compliqué que savoir faire marcher son lave-vaisselle, il suffit de mettre des gens simples, proches du peuple et tout ira bien.
Bon ok, je fais de l'ironie, mais je pose maintenant la question : combien de français, comme moi et mon ami Rémi (chez qui j'ai vu les deux premiers épisodes, je l'en remercie encore) se disent que c'est vraiment n'importe quoi et combien se font vraiment comme idée que diriger la France c'est pas si sorcier ? Je demande à voir.

J'ai regardé hier soir les épisodes suivants et je suis un peu déçu car maintenant, l'aspect "j'attends un bébé et communique par sms avec le premier ministre (un politicien du sérail cynique) sur les prénoms possibles en plein conseil des ministres l'emporte sur l'aspect "gouverner la France pour les nuls" qui m'intéressait plus au début. Ca vire au mélo (heureusement qu'Hillary est au téléphone pour la consoler quand ça ne va pas) et c'est un peu bof. J'ai même zappé hier soir avant la fin.

En revanche, et là pour le coup ça m'intéresserait vraiment de savoir : que pensent les états-majors des partis politiques de cette série ? Sarkosy a-t-il appelé sur l'heure le patron de france2 pour l'insulter ou bien cette série sert-elle en partie ses intérêts ? Pour moi deux scénarios sont possibles :

1. La trame de la série sert à première vue Ségolène : une femme qui se veut proche des gens, loin des caciques du parti (en plus elle est de gauche) devient présidente. Et évidemment elle est une présidente super cool, trop elle aime l'environnement, les jeunes, la liberté dans le monde... Tous les autres la détestent mais elle tient bon, même enceinte. Si elle a des nausées, Sarkosy peut avoir des migraines, car l'inconscient collectif assimile l'idée d'une "présidente-mère" et patin couffin...
2. Oui mais d'un autre point de vue, cette série est tellement risible et loin de la réalité (l'Elysée comme une vaste bande de happy few n'ayant rien d'autre à faire que de consoler la madame qui a fait un malaise en pleine remise de décorations) que quelque part ça peut aussi décridibiliser une femme comme présidente.

Bref, qu'en pensez-vous ?

lundi 2 octobre 2006

Bien le bonsoir

Coucou à tous.
Et bien écoutez (enfin plutôt lisez), c'est gentil les gens qui ont laissé un petit message ou qui ont juste pris la peine de venir. Quoi vous dire d'autre ? Ah si, la recette de pilon de poulet à la sauce tomate du site marmiton.org est délicieuse. Si si, vous pouvez vérifier. Sinon à part ça demain je prends un tgv. Je rentre dans ma verte vallée, bientôt blanche l'hiver approchant, et quitte donc un peu à contre-coeur la pension Macquard. Mais bon, d'autres ont aussi le droit d'en profiter.
Rassurez-vous aimables lecteurs, la fin de votre grande série de l'été va bientôt arriver. Vous saurez bientôt ce qui m'est arrivé dans la deuxième moitié de cette longue nuit allemande.
Bon, ce message n'a ni queue ni tête, on fera mieux demain. En attendant, il faut aller se coucher.

vendredi 29 septembre 2006

Mesdames et messieurs, nous entamons notre descente vers Tokyo, merci de rabattre vos tablettes et d'attacher vos ceintures.


Et bien voilà, ça y est, c'est fait, je pars bientôt pour travailler 18 mois à Tokyo chez Air France. Le risque de refuser un poste tout chaud là où j'avais fait mon stage a fini par payer. Extase et soulagement. Votre blog préféré de vous sera donc bientôt écrit depuis le Japon. C'est l'aboutissement d'un long parcours très sinueux.

Pour en arriver là, je tiens à remercier pour leur support:
- la pension Macquard, ses piments, ses oignons, ses poulets au concombre, ses ateliers sudoku et isketch, sa générosité,
- les pensions Louise et Rémi, excellentes adresses également,
- le RER B parisien qui n'a jamais failli,
- mes chemises oranges et mauves ainsi que leur cravate assortie respective dont le pouvoir d'envoûtement ne s'est pas démenti,
- le four à Pain de Saint-Nicolas de Véroce (74) sur le trajet de la balade que j'ai faite juste après avoir postulé à cete offre,
- l'hôtel Brunswick de Lancaster, Pennsylvanie, pour son wifi gratuit qui m'a permis de ne pas rater le mail d'invitation à une session de recrutement,
- les tickets restaurants, parce que c'est bien,
- Pierre, pour la révision ultime en japonais 30 minutes avant l'entretien final,
- le Big Mac, pour ses apports caloriques décisifs,
- le matelas gonflable de chez Go Sport, pour son confort moelleux,
- les gommages de pied à la lavande de chez Yves Rocher,
- Harry Potter, pour le divertissement,
- Prokoviev, pour sa symphonie concertante avec violoncelle,
- ma prof de japonais, pour s'être trouvée pas très loin durant l'amphi de présentation des langues,
- tous les gens que j'ai saoûlés avec mes considérations vie-esques,
- l'Etat du Texas,
- la station de métro Pigalle, au sortir de laquelle j'ai appris la bonne nouvelle,
- sans oublier toi, ami(e) lecteur(rice) pour tes encouragements !

Voili voilou. Maintenant paperasse et vacance ! La vie est belle !

mardi 26 septembre 2006

Le 100ième !!


Vous aussi vous l'avez senti n'est-ce pas ? Moi dès ce matin, à peine avais-je le pied debout que je me suis dit : "Sébastien, hâte-toi, c'est le centième message !" Et oui, c'est un moment important dans la vie d'un blog. Ca se fête ! D'ailleurs en ce moment je mange un bout de fondant au chocolat pour célébrer l'évènement.
Rassurez-vous, je n'en ai pas oublié mon entretien matinal mais bon je ne vais pas m'appesentir là dessus, vous connaissez hein, vous arrivez en avance, ils vous parquent gentiment dans le coin "attente", le monsieur arrive avec du retard, il est plutôt souriant celui-ci, pas plus mal, il vous emmène dans son bureau du 38ième étage (côté Nanterre), il vous parle du poste bien qu'il en connaisse pas plus que vous, ils vous demande de parler de vous, vous parlez de vous et ô ! comme par miracle, la fin de votre introduction traite naturellement de votre profil merveilleux en parfaite adéquation avec le poste que vous proposez, ça alors ! nous sommes faits pour nous entendre, où dois-je signer ? Soudain, son oeil et son sourire s'affûtent, vous flairez le mauvais coup, bingo ! il vous demande de parler anglais. Vous parlez anglais, yes my tailor is rich, and so on and so on, pour savoir si vous comprendriez un Texan profond il se met à vous susurrer en baragouinant très vite des choses inintelligibles. Vous gardez votre calme (vanté la minute précédente) et continuez malgré tout votre noble tâche de demandeur d'emploi avec toute la noblesse qui sied à un ingénieur généraliste à composante transverse et, ne l'oublions pas, pluridisciplinaire de votre trempe.
Il va y réfléchir, il va même recontrer quelqu'un pour y réfléchir encore mieux, il vous recontactera la semaine prochaine, il vous serre la main, il vous raccompagne, il vous dit au revoir, vous partez, vous rentrez et toute cette sorte de chose.
Bref, la routine.

Ce dont je vais plutôt vous parler, c'est de la qualité de l'accueil décidément poussée à l'extrême de cette bien brave pension Macquard. Non contente de vous hébergez dans les meilleures conditions (hier soir truite en papillote au menu), cette admirable aubergiste fournit même des séances de divertissement pour combattre le stress des entretiens (bon d'accord, personne ne m'a jamais vu stresser mais bon), et c'est ainsi qu'hier soir vers 23h30 j'étais encore toute à ma ferveur de jouer avec son frère venu en renfort à iSketch, sorte de dessiner c'est gagner sur internet très très bien fait. Cet après-midi, désoeuvré, j'ai réussi à gagner trois manches. En plus, la musique d'accueil me plaît bien !

Voilà voilà, c'est à peu près tout de ma petite vie pour l'instant. Tout cela débouchera-t-il sur un VIE ? Vous en saurez plus dans les prochains épisodes...
Rendez-vous pour la 200ième!

dimanche 24 septembre 2006

Point sur la situation


Bonjour à tous,
C'est reparti pour une nouvelle semaine d'entretiens ! Jusque là, on peut dire que d'un certain point de vue 100% de mes objectifs ont été atteints. En effet, je suis actuellement trois pistes et jusque là, j'ai passé le premier round (un peu comme un jeu vidéo, là c'était le niveau 1 "DRH", pas évident du tout) pour chacune des trois !
Cette semaine j'ai de nouveau un entretien pour chaque, avec une info en plus : pour l'une des trois offres, la décision sera prise d'ici la fin de la semaine. Bon, je n'en dis pas plus parce que sinon tout le monde va me sauter dessus vendredi en m'assommant de "alors ! alors !" Soyez bien sûr que dès que je saurai quelque chose vous serez, chers lecteurs, évidemment informés.
Une chose est sûre, je ne serai pas fâché quand ça s'arrêtera tout ça.
C'était moi en direct de chez Macquard Bed & Breakfast

jeudi 21 septembre 2006

Pension Macquard - Bis

Quelques petites précisions:
- à la pension Macquard il y a des brosses à dent pour les invités,
- on y mange de très bonnes quiches lorraines aux oignons (y crouton),
- fait aussi vestiaire.

A bientôt pour plus d'info !

mardi 19 septembre 2006

Considérations actuelles

Deux trois petites choses avant de repartir demain vers la ville capitale :

- internet vous joue de ces tours : vous l'avez peut-être remarqué si vous avez lu les commentaires du précédent message mais le monsieur qui a projeté dimanche dernier le film Little Miss Sunshine au cinéma pour mon papa et moi (enfin pas que nous, y avait d'autres gens dans la salle) est passé sur ce blog. Complètement fou. Au passage, aimable projectionniste, votre travail était excellent, enfin, je n'ai rien remarqué donc j'imagine que c'est comme ça qu'on repère le travail excellent dans votre métier. N'hésitez pas à revenir sur ce blog, ça me ferait très plaisir.

- internet lui a aussi joué un tour à lui (Lionel P. m'avait montré la version de ce gars mais l'original c'est en fait du premier). Enfin façon de parler, car l'homme à la base de tout ça c'est tout de même ce bon homme de Johann Pachelbel et son fameux canon (aujourd'hui ce serait une sorte de Patrice Hernandez qui a de quoi subvenir à plusieurs vies grâce à un seul tube, born to be alive qu'on entend dans chaque discothèque de France tous les soirs dirait mon frérot). Et bien le gars du premier lien, il compose joue et s'enregistre dans sa chambrine, le met sur l'internet comme ça, innocemment, et maintenant Sony veut l'embaucher. Un peu comme si un grand réalisateur voulait le scénario de ma fameuse saga pour la trame de son prochain film. D'ailleurs il faut que je songe à la conclure cette grande saga de l'été, la saison est bientôt finie.

- je me mets au sudoku.

Au plaisir !

dimanche 17 septembre 2006

Dimanche pluvieux, dimanche cinéma


Bonsoir à tous !
Aujourd'hui, j'ai vu deux excellents films que je vous recommande chaudement (mais attention, si vous avez mieux à faire comme aller pêcher la palourde, vous inscrire au marathon de Boston ou concevoir un épluche-légume révolutionnaire, vaquez à vos occupations).
Cet après-midi, au Ciné Mont-Blanc de Sallanches (ma ville natale, une sorte de Sébastopol alpine), j'ai vu Little Miss Sunshine : c'est très bon.
Et puis ce soir, sur Paris Première, Meurtre Mystérieux à Manhattan de Woody Allen.
Donc en ce moment, ne comptez pas sur moi pour vilipender le cinéma américain actuel.
Ah non non non !

samedi 16 septembre 2006

Troisième partie : Pennsylvanie, Wahington CD


jeudi 14 septembre 2006

Gambas et des meilleures


Chez Macquard
Plan B6, ouvert toute les jours jusqu'en avril
Niché au milieu d'un immeuble au coeur du quartier latin, la pension "Chez Macquard" vous accueillera chaleureusement pour tous vos passages à Paris. Une cuisine équilibrée ponctuée de tequila ou de vodka, une ambiance "Shakira" et une délicieuse odeur de gambas vous donneront toujours plus l'envie de revenir vous coucher de bonne heure dans ce délicieux établissement. La douche et la cuisine y sont très modernes, le rangement des denrées alimentaires inégalé, et vous aurez en plus la chance de participer au ménage du samedi matin avec lever 8h pour pas rater le gars de la fnac (qui au final passera à 10h45). Pour finir, vous passerez de folles soirées en compagnie de Macquard en personne qui vous fera rire toujours plus ("je confonds toujours un MBA avec la NBA"). Mini stage de Sudoku gratuit pour la première visite.
Une valeur sûre que nous vous conseillons vivement.
Fait aussi garde-meuble.