samedi 30 décembre 2006

Joyeux non-anniversaire !!!


Pauvre 30 décembre ! On ne souhaite jamais rien le 30 décembre. On digère le noël pour faire de la place au 31. Si c'est pas triste !
C'est pourquoi cette année, je prends les choses en main et m'en vais redonner joie et gaieté dans les chaumières en ce jour oublié des fêtes : j'ai la joie de vous souhaiter à tous et à toutes un très bon et très joyeux non-anniversaire ! Yahi !!!

Avouez que vous êtes surpris !
Mais comment donc fête-t-on un non anniversaire me demanderez-vous ?
Et bien, l'avantage avec les non-anniversaires c'est qu'on fait comme on veut. On peut ne pas les fêter, ce qu'on fait d'ailleurs la plupart du temps, on peut les fêter comme des anniversaires, ou bien alors les fêter de manière totalement originale, qui en chantant sous la douche, qui en dormant toute la journée, qui en cuisinant des choux à la crême, qui en jouant du tambourin chinois...
Voilà, donc maintenant que vous avez appris que c'était votre non-anniversaire, profitez-en ! Demain ça ne le sera plus car il y aura le réveillon. Le 1er non plus car ce sera le 1er. En revanche, le 2, il est possible qu'il y ait de nouveau une surprise sur votre blog préféré de vous...

dimanche 24 décembre 2006

Joyeux Noël à tous !



Un Noël sous le signe de Powerpoint, comme cette année 2006...

samedi 23 décembre 2006

Universal Postal War 2 : le retour de l'harmonie


L'heure est grave ici bas. La machine que tout le monde redoute fait des victimes par milliers. Son arme ? La pièce d'un centime d'euro qu'elle balance par dizaines pour faire la monnaie sur deux euros. Le monde retient son souffle, mais voici que dans une vallée haut-savoyarde un fringant héros s'avance, une lettre à la main...

Fringant héros : A moi machine, deux mots !

Machine sanguinaire : Faites votre sélection.

Fringant héros : Ote-moi d'un doute
Connais-tu bien Don Diègue ?

Machine sanguinaire : Veuillez faire votre sélection.

Fringant héros : Parlons bas ; écoute,
Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu,
La vaillance et l'honneur de son temps, le sais-tu ?

Machine sanguinaire : Veuillez faire votre sélection.

Fringant héros : Cette ardeur que dans les yeux je porte
Sais-tu que c'est son sang, le sais-tu ?

Fringuant héros appuie sur "vignette service éco"

Machine sanguinaire : 49 centimes

Fringuant héros : A quatre pas d'ici je te le fais savoir

Machine sanguinaire : Payer ?

Fringant héros : Parle sans t'émouvoir,
Je suis jeune il est vrai; mais aux âmes bien nées
La valeur n'attend n'attend point le nombre des années

Machine sanguinaire : introduisez votre monnaie.

Fringant héros : Mes pareils à deux fois ne se font point connaître
Et pour leurs coups d'essais veulent des coups de maître.

Fringant héros introduit une pièce de 20 centimes

Machine sanguinaire : Reste 29 centimes

Fringant héros (introduisant une pièce de 20 centimes): Oui ; tout autre que moi
Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d'effroi.

Machine sanguinaire : Reste 9 centimes

Fringant héros : Les palmes dont je vois ta tête si couverte
Semblent porter écrit le destin de ma perte.

Il introduit une pièce de 5 centimes

Machine sanguinaire : reste 4 centimes

Fringant héros : J'attaque en téméraire un automate toujours vainqueur,
Mais j'aurai trop de force, ayant trop de coeur.

Il introduit une pièce de 2 centimes

Machine sanguinaire : reste 2 centimes

Fringant héros : À qui venge ses usagers amis il n'est rien d'impossible.
Ton écran est invaincu, mais non pas invincible.

Il introduit tout à coup deux pièces de 1 centime

Machine sanguinaire : Argh ! Tu m'as eu ! Prends ta vignette ! Argh !

Ecran vide

La population qui sort de sa cachette : Youpi, houra !

Fin

jeudi 21 décembre 2006

J'ai reçu mon visa ! jai reçu mon visa !

Preuve de l'efficacité nippone et lyonnaise : le bureau consulaire du Japon à Lyon a mis deux jours à me renvoyer mon passeport avec mon visa collé dessus. Mon prédecesseur au poste que je vais occuper avait attendu lui trois semaines que le consulat à Paris lui renvoie son passeport.
En plus, ils ont aggraphé un petit mot dactylographié m'informant que si je compte quitter le territoire japonais une fois là-bas, il ne faut pas que j'oublie d'aller à l'émigration pour demander un "re-entry permit" qui me permettra de revenir au Japon et de continuer de jouir de mon visa. Si les australiens avaient fait ça, ça aurait évité bien du souci à Fabien (cf à droite).

Cependant maintenant, j'ai un autre souci, du côté du consulat français à Tokyo cette fois : pour pouvoir voter à Tokyo cette année, il faut que je m'inscrive à un registre qui regroupe les français établis hors de france, ce qui me donnera automatiquement le droit de voter depuis le consulat. Je dois accomplir cette démarche avant le 31 décembre, on peut le faire par courrier électronique, le hic c'est que les fonctionnaires français ne répondent pas à mes mails. Sont-ils en vacance ?
Ca s'annonce mal cette affaire, très mal.

mercredi 20 décembre 2006

Universal Postal War 1 : le règne de l'automate



Avant, dans un passé lointain, le monde jouissait d'une période de paix et de prospérité comme jamais auparavant il n'en avait connu. Les hommes vaquaient à leurs occupations avec l'espoir au coeur que ce calme ne cesserait jamais et qu'enfin l'humanité progresserait sans heurt. Les peuples tissaient des liens d'amitié, le commerce se développait, on envisageait sereinement l'avenir. Le soir, à la nuit tombée, on contemplait le coucher du soleil en songeant à des lendemains radieux.

Puis il arriva. Sorti des ténèbres les plus obscures et les plus profondes, engendré du monstrueux accouplement du vice et de l'automatique, sonnant le glas de tout le bonheur terrestre et mettant fin à l'espoir pour répandre le mal sur le monde, il sortit de l'ombre pour répandre pestes, guerres et famines.
Depuis, la crainte qu'il inspire est universelle.
Il n'est pas un homme qui ne le redoute et qui supplie le ciel dans ses prières de débarasser l'univers de cette malédiction.
Il est un cauchemar vivant, l'aboutissement suprême de la peur humaine.
Ceux qui prononcent encore son nom ne le font qu'en murmurant :

"L'automate de la poste !"

Qui l'utilise meurt sur le coup, et peu l'ont vu à l'oeuvre sans perdre la raison.
Quelques héros ont osé bravé la machine : le guichet étant bondé, ils ont cru avoir l'appoint et se sont présenté devant le souffle de la bête. Ils introduisent fébrilement leurs pièces. Certains meurent immédiatement, la machine capricieuse ayant décidé de buguer sans profiter du plaisir sadique de voir l'utilisateur se démener. D'autres plus chanceux pensent toucher au but. Leur vignette s'imprime, tombe, mais soudain, le tintillement aigu des dizaines de pièces de 1c qui, telles un essain frappant au coeur, tombent dans le rendu de monnaie achèvent d'un coup mortel le malheureux candidat à l'affranchissement de son courrier.

Le monde, en proie aux ténèbres allaient basculer.

C'est à ce moment là que je suis arrivé.

Haraikatamachi


Bonsoir à tous,
Et bien en fait ce que je veux vous faire trouver depuis le début, c'est mon futur appart à Tokyo. Enfin, je ne sais pas exactement quel bâtiment c'est vu qu'au Japon, la numérotation ne suit pas l'ordre géographique le long des rues. En fait, ça marche par bloc (le mien s'appelle haraikatamachi ou 払方町) ce qui correspond grosso modo à ce que j'ai montré à l'image précédente et la numérotation (moi le 9) suit l'ordre chronologiquede construction des maisons. Résultat, pour donner une adresse, il est indispensable d'envoyer par fax un plan du quartier.
Voilà, c'est un aperçu de ce qui m'attend pendant 18 mois.
A très vite

mardi 19 décembre 2006

Normalement vous devriez voir ça :

lundi 18 décembre 2006

Alors,

vous avez trouvé ?

Petite question : c'est quoi les icônes qu'on voit un peu partout sur les blogs et qui permettent de s'abonner à je ne sais trop quoi ? Merci mille fois de m'éclairer.

dimanche 17 décembre 2006

35°41'50.30" 139°44'06.27"

samedi 16 décembre 2006

Et bien en fait...

Tous ces préparatifs de voyage n'étaient pas pour moi (moi ça va venir) mais pour Macquard (de la pension Macquard où je passe ma dernière nuit ce soir, snif !) et de son ami Jean-Phi qui ont joué au super jeu "je me pointe à 10 h à la boutique Air France (le must) et je vois si j'ai un billet pour l'aprèm". Figurez-vous qu'ils ont gagné ! Bon, ils avaient fait quelques repérages la veille, et actuellement ils batifolent en Audalousie (Hola ! Que tal ? Muy bien y tu ? Muy bien moi aussi)
Voili voilou !
A bientôt les amis ! Que le dieu des klaxons préserve votre sommeil (et le mien)

vendredi 15 décembre 2006

Je blogue donc je suis

Bon là j'ai sommeil alors je vais commencer ce soir et je continuerai demain.
Alors voilà, il est minuit vingt, et autour de moi on s'affaire, on s'active, on fait ses bagages, mais que se passe-t-il ? Ca sent le départ en voyage. Mais qui, quoi, comment ? Et bien vous le saurez demain.
Sur ce, vos paupières sont lourdes... votre corps se relâche... lentement vous tombez dans une douce torpeur... laissez-vous aller... le monde se brouille autour de vous... vous vous sentez bien... RRRHO PISHHH et voilà, vous êtes réveillés par votre voisin.
C'est ballot ! Il fallait porter des boules quiès !

mercredi 13 décembre 2006

La complainte du blog délaissé


Blog : Je me sens seule, reviens !
Sgft : Non, pas après ce que tu m'as dit.
Blog : Je suis désolé, je ne le pensais pas. Vraiment.
Sgft : des choses pareilles, les prononcer, même si tu ne les penses pas vraiment, c'est grave.
Blog : Pardonne-moi je t'en supplie ! Je me sens si seule, délaissée.
Sgft : Je crois qu'entre nous, un petit break ferait du bien.
Blog : C'est vraiment ce que tu veux ?
Sgft : Oui.
Blog : Tu ne peux pas faire ça, pense à tous ceux qui me lisent.
Sgft : C'est dur je sais mais il le faut !
Blog : Non, par pitié non !
Sgft : Ma décision est prise.
Blog : Très bien, dans ce cas, je vais adopter la manière forte.
Sgft : Comment ça ?
Blog : Et bien, je sais pas, par exemple, si tu ne reviens pas, je pourrais comme ça, innocemment, balancer quelques petites informations à caractère confidentiel comme ça, en ligne, sans même qu'on prenne le temps de dire ouf !
Sgft : tu n'oserais pas !
Blog : Mmh ! Je sais pas... Tu me manques beaucoup tu sais, tu nous manques tous, je parle au nom de tous tes lecteurs.
Sgft : Tu es vraiment une s.....
Blog : Tant que tu écris ton message quotidien... Gniark gniark gniark !
Sgft : Très bien, très bien, je continue.

dimanche 10 décembre 2006

Service Après Vente


Rebonjour,

Gardant toujours à coeur la volonté de rendre mes lecteurs heureux, je me permets de venir vers vous pour mieux cerner vos désirs concernant ce blog, ce que vous aimeriez y voir, ce que vous n'aimez pas.
Je vais faire quelque proposition, vous pouvez rajouter ce que vous voulez :

a) vous vous en foutez royalement que ça change ou pas ?
b) vous êtes ici par hasard suite à une indexation hasardeuse de Google ?
c) vous êtes à deux doigts d'écrire à Julien Courbet pour qu'enfin il agisse et m'oblige à vous livrer le reste de votre grande saga de l'été, mettant ainsi fin à la plus grande arnaque de la blogosphère ?
d) vous êtes parisien(ne) et exigez des excuses publiques pour avoir osé émettre l'idée que Paris ne soit pas la meilleure ville au monde sous tous les plans ?
e) vous n'aimez pas les sushis et par conséquent arrêterez de toute façon de suivre ce blog ?
f) vous aimeriez qu'on discute du Discours sur l'origine des inégalités entre les hommes, enfin sur les deux premières pages que j'ai lues ? (oui j'avoue, j'ai préféré Harry Potter et j'ai dû rendre Rousseau à la bibliothèque)
g) vous aimeriez plus de discussions sur Harry Potter ?
h) vous aimeriez connaître la merveilleuse recette à base de feuilles de brick dégustée hier midi à la pension Macquard ?
i) vous aimeriez savoir ce que c'est que des feuilles de brick ?
j) vous aimeriez un roman photo sur votre blog préféré de vous ?
k) vous aimeriez des vidéos sur le ci-devant blog ?
l) tel le schtroumpf grognon, vous n'aimeriez rien ?
m) vous aimeriez autre chose ?

Voili voilou, n'hésitez pas à répondre (Avertissement : toute réponse à ce questionnaire ne constitue en aucun cas un engagement contractuel liant de quelque façon que ce soit Ceci est un nom de blog peu commun, SA au capital de 0,53€. Renseignements auprès de Maître V. Pourlavaisselle, huissier de justice à Tap s/Cailloux)

En bref

Bonjour !

- j'ai appris quelque chose vendredi en formation au sein de notre grande compagnie aérienne nationale (le must) : si votre nom ou prénom ne comporte qu'une seule lettre, vous êtes très très mal pour réserver un billet. Donc soyez prévenus : si l'idée folle de vous renommer en Mr Q vous prenait, gardez-vous en bien.

- à partir du 5 janvier à 6h50 du matin, je bloguerai depuis Tokyo,

- les croissants aux amandes, c'est bon.

Voilà, je crois que c'est à peu près tout.

Bonne semaine !

mercredi 6 décembre 2006

Le whist, c'est cool !


Je ne suis pas très jeu de cartes. Pour tout vous dire, ma mémoire en ce qui concerne les règles du tarot ou de la belote est vive, comme dans un ordinateur, c'est un phénomène d'ailleurs très intéressant : dès que j'arrête de jouer (généralement à la fin des vacances) j'oublie tout et suis absolument incapable de me rappeler de quoi que ce soit, à la manière d'un PC qu'on éteint. Lorsqu'on veut me faire jouer, il faut tout recharger.
Mais là ce week end à Londres, j'ai découvert LE jeu de carte qui va changer tout cela. C'était avec mon amie Audrey (cf blog à droite, tout message à propos du whist sur son blog n'est pas une coïncidence fortuite).
Il s'agit du whist vous l'aurez compris.
Jusque là je n'avais eu vent de ce jeu qu'en lisant des romans du XVIIIième (Balzac il me semble), ça occupait l'aristocratie qui y passait ses soirées, mais j'ignorais qu'il eût perduré et qu'il fût si simple à comprendre, si intuitif, si retors, bref, si bien comparé à tout le reste. (Je milite en ce moment pour le subjonctif imparfait)
Le principe, vaguement expliqué est le suivant : une fois enseignées les régles pour gagner des plis, on vous donne des cartes, et avant de jouer vous devez parier le nombre de plis que vous allez gagner dans la manche à suivre. Si vous réussissez à faire le nombre de plis sur lequel vous aviez misé, bingo, vous gagnez des points, mais si par malheur vous en faites moins, ou, encore plus sadique, plus, et bien vous en perdez.
Avec des règles aussi diaboliques, les scores évoluent très vite, parfois à cause d'une simple carte qui vous fait gagner le dernier pli vous passez de potentiellement +40 parce que vous aviez dit que vous en feriez 4 à -50 car au final vous en avez gagnés 5 ! Bref, un jeu très bien fait que je vous recommande chaudement.
Voilà, maintenant allez voir l'article d'Audrey si ce n'est pas déjà fait et dites moi si vous avez compris la même chose. Vous pourrez aussi cliquer sur son lien présentant Ernest, vous verrez, ça est très sympathique comme dit Madame Schmoll.

mardi 5 décembre 2006

Rabbi Jacob


"- Salomon est juif ? Rhooh !..
- Et mon oncle qui vient de New York et bien il est rabin.
- Mais il est pas juif ?
- Si.
- Mais quand même pas toute votre famille !"

"En grève ? Comment ça en grève ? Mademoiselle je leur interdis de faire grève ! [...] Bon dans ce cas faites comme d'habitude : vous promettez tout, et moi je ne donne rien !"

Si vous voulez suivre les aventures de Victor Pivert, Mohammed Larbi Slimane, Madame Schmoll, le colonel Varez et Thérèse Leduc, c'est en ce moment sur TF1, ça a beau être la 194ième diffusion, on ne s'en lasse pas.

dimanche 3 décembre 2006

Ici Londres, toujours


Bonjour à toi, fidèle lecteur. Et oui, je suis toujours à Londres, cette grande et belle cité, grâce à Easyjet (50€ aller-retour mais comment font-ils ?) oui enfin bon t'atterris à Stansted il faut prendre un bus pendant une heure après mais bon l'anglois n'est pas trop mal organisé.
Samedi j'ai marché plutôt beaucoup (Hampstead -> Picadilly -> Westminster -> Tate Modern -> Charing Cross) dans un temps londonien typique (en gros c'est un temps parisien légèrement accentué, mélange de brumisateur, vent et averses périodiques, c'est beau l'entente cordiale) et hier j'ai vu des amis, David et Xing pour ne pas les nommer.
Que vous dire d'autre ? Ah oui, une réflexion qu'on s'est faite avec Audrey (cf blog à droite, il n'est pas mis à jour je sais c'est une honte je lui dis tout le temps) : il n'est pas impossible qu'à l'avenir le français acquière le même statut que l'espagnol aux USA. En marchant hier on n'a croisé que des piétons parlant français. Les anglais étant pragmatiques, vont-ils un jour traduire tous les panneaux dans le métro en français, créer des radios françaises etc ... ?
Voilà, sinon j'ai des infos sur mon départ au Japon, je vous en parlerai bientôt.
Bye !

samedi 2 décembre 2006

Ici Londres

Londres magnifique stop easyjet merci stop temps londonien stop marché beaucoup stop trouvé sauce menthe supermarché stop bus impériale rigolo mais tr lent stop pubs bondés stop yahi stop