dimanche 30 avril 2006

Non non, tout va bien...

... le boulot, ça va je gère. Mais effectivement, je ne sais pas pourquoi, depuis 10 jours, je ne trouvais pas le temps d'écrire sur le blog. Ca y est, j'ai avoué. Honte sur moi.
Indépendamment de ça, une petite soirée jeux, on en a une énorme envie comme dit l'autre. Je précise pour nos amis non initiés qu'une soirée jeux, c'est une soirée durant laquelle on mange des choses sympatiques comme des crêpes (pas possible !) et durant laquelle on joue à des jeux un peu transverses comme ma formation. Si je rentre là-dedans, vous n'allez plus rien comprendre. Bref, par exemple connaissez-vous le chabadabada ? Non ? Ah ah ! Et bien c'est très simple. C'est un jeu qui se présente sous la bête forme suivante : des cartes avec sur chacune d'elle deux mots : un en français l'autre en anglais. Par exemple, amour et je sais pas moi, hand. Les joueurs se mettent en deux équipes (attention aux rivalités sociétales au sein de la tribu) et chacune des équipe doit tour à tour chanter une chanson contenant l'une des deux mots. L'équipe perdante est celle qui sèche la première et qui doit donc faire la vaisselle, vae victis (non, ça je viens de l'inventer mais ça me paraît être une très bon concept, Fabien, ton avis ?)
Les chaussettes volantes donc, plusieurs hypothèses, mais personne de vraiment proche de la réalité. En fait, vous allez être très déçus : le matin à mon réveil, ayant petit-déjeuné des mes yaourts aux céréales quotidiennes accompagnés de leur croustillants de tartines à la confiture de chez nous et de la compote réglementaire, je me suis souvenu des chaussettes de la nuit. J'ai tourné la tête vers la gauche, là où s'était produit l'apparition et j'ai quelque peu été déçu. Il y avait certes deux chaussettes noires qui bravaient les lois de la gravitation, mais en fait, c'était parce qu'elles étaient posées sur un étendage accroché lui-même à une étagère et dans le noir, l'étendage ne se voyait pas. Je me suis dit que si un jour je travaillais dans le cinéma j'utiliserais cet effet spécial stupéfiant et je suis allé au travail.

Sinon, aujourd'hui je suis allé à Giverny, vous savez, là où Monet a passé la fin de sa vie et où il a peint entre autre ses nymphéas, c'était chouette tout plein et mes parents m'ont offert une cravate qui mérite à elle seule un article. Ce sera pour demain. En vous remerciant, bonsoir.

Non, ce blog n'est pas mort !

Allez chercher tambours et trompettes, troubadours et crieurs publics, organisez-moi défilés et processions, ripailles et festoiements, et faites répandre le message, le mot d'ordre unique et percutant suivant : non, ce blog n'est pas mort !!!
Il faisait le mort, nuance.
C'est une vieille technique apache pour mieux étudier l'ennemi, s'écrouler par terre en poussant des râles et des trémolos decrescendo et voir comment il réagit. Si par exemple, croyant la victoire acquise (l'idiot) il s'arrête de combattre et prend un thé sur le coup des 17h, vous saurez que c'est à cette heure là qu'il faut se relever et attaquer, les faire tous prisonniers et les obliger à boire du café, ça les assomera.
Bon bref, vous n'alliez tout de même pas croire que c'est la fainéantise, mère de tous les vices, qui avait interféré dans l'écriture de ce recueil électronique. Un peu quand même ? C'est la preuve que vous commencez à me connaître.
OdgG, (Or donc grand Gousier pour les gens à la mémoire courte), durant cette poignée de jours (comment ça c'est plus qu'une poignée ? mais tu le veux mon poing dans ton nez toi ? (humour)) j'ai été cherché l'inspiration dans les profondeurs du dedans de moi-même et autant vous l'avouer tout de suite, ça va décoiffer. On devrait peut-être prévenir les media sinon les hôpitaux ne vont pas comprendre l'afflux soudain de patients qui n'arrivent pas à ôter ce rictus de joie de leur visage même en leur rappelant les horreurs du monde moderne : tchernobyl, les manifs, le foie gras bientôt interdit aux USA (c'est de l'humour américain : ils trouvent scandaleux qu'on inflige un tel traitement à des pauvres canards innocents, certains comparant leur sort aux détenus d'Abu Graib), mon chat qui est seul à la maison depuis trois jours maintenant...
Il y a autre chose, durant cette brève interruption de verbage, j'ai pu noter que certains de mes fidèles lecteurs ont été lésés. Si. Et là, je pousse un cri. Il est absolument inacceptable qu'après avoir écrit de leurs blanches mains (ou quelle que soit la couleur de vos mains) un commentaire relevant bien sûr un petit détail subtil que certains autres lecteurs n'avaient peut-être pas décelé sur un article, ou toute autre flatterie à mon égard, le commentaire n'apparaisse pas. Je m'insurge. J'irais bien m'enchaîner aux grilles de Blogger qui héberge ce blog ou même entamer une grève de la faim (après tout, la réputation de la France est déjà faite), mais je ne sais pas où ils sont sis, et je vous avoue que j'ai faim. Un conseil donc, si vous comptez écrire un long commentaire, enregistrez le sur votre disque dur (surtout pas le mou), et conservez le en sécurité chez vous.
Je vous avoue aussi que je suis un peu colère, seuls quelques hardis ont été émettre des hypothèses sur la ténébreuse affaire des chaussettes volantes (et encore, en off).

Ouhla, il faut que j'y aille. Ecoutez, je vais publier le message même s'il n'est pas fini, c'est contre la déontologie de la profession, mais, hardi ! Passons outre (de vin).

vendredi 21 avril 2006

L'énigme des chaussettes volantes


Hola ! comme on dit au sud des Pyrennées.
Hallo ! comme on dit outre-Rhin.
Ce soir, une histoire pas banale qui m'est arrivée la nuit dernière.
Alors que je dormais du sommeil du juste, enfin pas si bien que ça en fait, je me suis réveillé.

Une chambre du quartier latin. Deux lits, mais un seul occupé, le co n'étant plus là. Il fait noir. C'est la nuit.

J'ouvre les yeux.

Le personnage dans le lit ouvre les yeux, regarde le radio réveil quand soudain son regard est attiré vers l'autre côté de la pièce.

Mon dieu qu'est-ce ? Mais, palsambleu, c'est...enfin ce sont...on dirait bien... des CHAUSSETTES VOLANTES !

De l'autre côté de la pièce, dans la quasi-obscurité, on aperçoit, se détachant sur le mur jaune provence tout juste éclairé par un reflet venant de la rue les linéaments d'une paire de chaussettes noires qui semblent léviter.

Le personnage se rendort d'un coup.

Selon vous, que s'est-il passé ?


mercredi 19 avril 2006

Ceci est un titre

Non, Moule de la Pampa ne se mange pas, et pour cause, c'est un personnage de roman. En effet, ça fait deux fois qu'Hélène Macquart me prête des livres à elle écrits par des sud-américains plus ou moins tarés (enfin quand on est surnommée Macquart, comme dans Rougon-Macquart, les tares, ça vous connaît), mais à chaque fois très drôles.
Le dernier s'appelle "Les Pires Contes des frères Grim", par Mario Delgado-Aparain et Luis Sepulveda. C'est deux personnes différentes (pour un ça fait un peu long, façon chauffeur italien dans Tintin). Et il y a donc un dénommé Moule de la Pampa comme protagoniste. Et là, en somme, tout est dit. Courrez le lire si le coeur vous en dit. Sinon, et bien je ne sais pas quoi vous dire. Partez à la pêche. A la pêche j'ai dit. La Pêche ! Non, A LA PECHE !!!
Voilà, ce blog n'avait jusque là jamais fait critique littéraire, c'est chose faite.
A vous les studios.

mardi 18 avril 2006

Moule de la pampa

Bonsoir,
Il est tard, demain je travaille, il faut vite que je gagne mon lit (et non pas à la tombola) mais décidément, je te faisais trop d'infidélité, ô fidèle lecteur.
Alors on va jouer à un jeu : devine ce que peut bien être ce titre, et on en reparle demain.
Vois toi ! comme disent les anglo-saxons.

vendredi 14 avril 2006

Tchouk tchouk nougat


Demain, je vais prendre un train de la sncf.
Merci pour votre compassion, ça m'aidera à tenir au bout de ma quatrième heure et demi quand mon tgv se fera doubler par les voitures sur le bord de la route.
Remarquez, que les gens de la sncf soient des incompétents complets n'est pas tant le problème, ça on le sait, ils ne le cachent pas. Non, ce qui est rageant, c'est l'impression qu'ils donnent d'embaucher des psychologues spécialement pour étudier les leviers cachés de l'espérance de l'être humain afin d'inoculer au plus vite chez l'"usager" des envies de meurtre contre leur personne. Et évidemment, lorsque vous poirotez depuis deux heures à attendre votre ter qui est en "retard indéterminé", vous savez, avec la voie pré enregistrée qui vous prie "d'accepter nos excuses", et bien il n'y a personne de la sncf à égorger, tout juste la personnalité morale à maudire.
J'exagère ? Vous osez soutenir le contraire ? Vous avez vu ce qu'ils ont sorti dernièrement ? La pub "qu'est-ce que ça nous fait ch... d'emmener des gens en train dans ce pays et qu'est-ce qu'on préfèrerait ne s'occuper que des parisiens friqués en mal d'escapade aux Bahamas !"
Du grand art, du très grand art ! Le génie français, ça n'est pas que Pascal et compagnie.

En parlant de génie français,

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Pour ceux qui arriveraient comme ça, et qui ne comprendraient pas, qu'ils lisent les messages précédents car ce n'est pas compulsif.
Au fait, pour ceux qui aimeraient savoir (encore que comme personne ne laisse de commentaires, je me dis que peut-être tout le monde s'en fout), c'est dans les Châtiments que Victor Hugo a écrit ça. Il était en exil le pauvre. 19 ans. Où serez-vous dans 19 ans ?

lundi 10 avril 2006

La culture pour les nuls

Contrairement à certains, moi je persévère dans mes idées, même si elles ne sont pas accueillies avec l'esprit d'ouverture attendu. Pour ce faire, il suffit de se dire que les autres sont tous des abrutis. De toute façon, on a toujours raison, non ? Donc c'est les autres qui n'ont rien compris. C'est mathématique.
Or donc (gG. tiens je vais me mettre à créer mes propres abréviations, gG c'est pour grand Gousier), or donc, gG, je poursuis mon exercice d'inculcation de poésie pour les nuls même si personne n'en veut.
Cependant, en ce qui me concerne, j'ai un esprit pédagogue et je sais vendre mes trucs. Je n'irai pas jusqu'à vous faire un powerpoint car il est tard, mais même avec ce handicap, vous allez sentir la différence avec les discours creux habituels. Je vais vous montrer.

Combien de fois vous est-il arrivé au sein d'un groupe, d'amis généralement, de vous retrouver isolé ? Du genre vous n'avez pas envie de vous baigner alors que tout le monde patauge et que vous, vous ne souhaitez qu'une seule chose, c'est lire tranquilement votre blog favori que vous avez imprimé avant les vacances sur la plage? Ou bien encore, aller au MacDO alors que votre entourage farouchement et idéologiquement anti-américain se sent l'âme d'un Bruno J. parti bouter le Big Mac hors du droit du travail français ? Vous vous dites, dans un français légèrement boîteux : c'est tous des cons, c'est moi qu'ai raison. Cependant, votre verve n'étant pas suffisamment travaillée, tout ce que vous arrivez à prononcer pour votre défense, justement, c'est ça : "bande de cons, moi j'irai (ou je n'irai pas, c'est selon), allez tous vous faire ....." Le dernier mot peut varier d'un individu à un autre. Si on disait tous la même chose, la vie ne serait pas drôle.
Bref, vous êtes ridicule et tout(e) rouge. Des années après, tout le monde se souvient de votre petit caprice et c'est un cercle vicieux, vous y allez de plus belle et ça fait rire les autres, et ça vous énerve, et vous saisissez le chandelier et avant même que vous n'ayez réfléchi, il est fiché dans la tête de celui qui rigolait bêtement le plus proche de vous, un certain colonel Moutarde dans la salle de billard.
C'est idiot d'en arriver là.
Heureusement je suis là. (vous avez vu l'effet, vous êtes aux trois-quarts conquis ! )
Alors que faut-il faire pour éviter ce genre de situation ? C'est très simple. Là où ça dérape, c'est quand vous vous mettez à utiliser un langage de charretier. Vous n'êtes pas du tout crédible.
Oui mais vous allez me répondre : dans ces moments là, je suis tellement énervé que je n'ai pas le temps de réfléchir à ce que je vais dire.
Et c'est là toute l'astuce ! Pourquoi réfléchir quand les plus éminents cerveaux français l'ont déjà fait pour vous ?
Vous ne saisissez toujours pas ? C'est somme toute normale (cf paragraphe du haut). Je vais vous expliquer sur un exemple simple.
Mise en situation : reprenons le cas du MacDo. Vous avez faim, vous voulez y aller, les autres pas, ils vous disent d'ailleurs que ça devrait être interdi, vous répondez sacrilège, ils vous disent qu'on devrait poursuivre ceux qui y vont, vous répondez que vous rentreriez dans la clandestinité pour votre big mac adoré de vous, ils vont répondent qu'étant trop peu de résistants, la recette, le savoir-faire (et le savoir-être, on l'oublie trop souvent), les ustensiles et les ingrédients pour les créer manqueraient, et que tôt ou tard vous cèderiez.
Vous êtes acculé. Et là, le mauvais réflexe, c'est :"bande de cons, allez tous vous faire ......".
C'est mal. Répétez plusieurs fois : "bande de cons...", c'est mal. "bande d'abrutis...." C'est mal. Il faut que ça devienne pavlovien.
Essayez plutôt ça :

"Parmi les éprouvés je planterai ma tente.
Je resterai proscrit, voulant rester debout.
J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.
Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !"

Non, ce n'est pas de vous. Mais les autres ne sont pas obligés de le savoir. Et là, ça les en bouche un coin comme on dit.
Merci qui ? Merci Victor.
Je vous conseille donc de l'apprendre par coeur. Allez quoi, soyez chic, jouez le jeu. On va le faire en deux fois. Ca rime vous verrez. C'est fait exprès.
Alors allons-y :
Parmi les éprouvés je planterai ma tente,
Je resterai proscris voulant rester debout.
J'accepte l'âpre exil, n'eut-il ni fin ni terme
Sans chercher à savoir, et sans considérer
Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.

Attention, demain révision.
PS : ça marche aussi si on se moque de vous car vous apprenez l'akkadien et que vous ne faites pas de blog pour en parler.

vendredi 7 avril 2006

Les extraterrestres existent, j'en ai la preuve !


Oui monsieur, oui madame !
Par A+B.
Voici : alors que vous naviguez inocemment sur ce blog, vous ne vous doutez pas que vous êtes surveillé en permanence par mon compteur. Il me fait des rapports quotidiens sur qui est venu consulter l'article du jour, combien de temps il a passé à lire, ses goûts en matière alimentaire, ses opinions sur la peinture d'Enguerrand Quarton (au passage, quand vous googeulisez, ou lunettez ce peintre flamand installé en Avignon, mon blog apparaît). Bref, la NSA à côté, c'est les vigiles du carrefour.
Je sais même d'où a été établie votre connexion. Géographiquement parlant. C'est d'ailleurs très précis, je peux par exemple savoir chez vous où vous êtes placé à 10 centimètres près lorsque vous lisez.
Là par exemple, lecteur, je sais que tu es exactement à 30 centimètres de l'écran de ton OP (Ordinateur Personnel, c'est comme ça qu'on doit dire au Québec je suppose).
Petit frisson, regard apeuré dans la pièce : mais il est où ?
Gnark gnark gnark !
Bref, je sais de quel pays viennent mes lecteurs et c'est là qu'arrive le coeur de l'histoire : un (ou plusieurs, qui sait ?) visiteurs viennent d'un "unknown country'. Des visiteurs du troisième type.
Je vais donc me faire l'ambassadeur de l'humanité :
"Ami venus de galaxies lointaines bonjour. Ou bonsoir, vous avez peut-être un fuseau horaire différent. Nous somme pacifiques. Si, si. Chez nous c'est plutôt sympa, mais si vous venez chercher des noises, sachez que c'est quand même encore un peu le bordel, y a le CPE en ce moment c'est assez insupportable. Tout le monde braille dans son coin, repassez dans quelques millénaires il y aura mieux à piller.
Vous voulez peut-être en savoir un peu plus sur les humains ? alors lisez ce blog. Sachez qu'apprendre l'akkadien n'est pas un prérequis absolument indispensable pour nous comprendre. Ecouter du Prokoviev en revanche est une obligation. Je suis un peu comme qui dirait le chef ici. Enfin, je divertis les gens et je les instruis un peu, c'est les clés du pouvoir. On n'a qu'à traiter directement, on gagnera du temps. Allez passez un coup à la maison, Lionel nous fera un lait chaud. D'ailleurs j'en aurai une bonne à vous raconter sur les laits chauds de Lionel P. Mais ce sera pour une prochaine fois, là, je vais aller récupérer et recharger les batteries pour la semaine suivante. Enfin, c'est une image, on ne marche pas réellement avec des batteries..."

mercredi 5 avril 2006

C'est fort de café !

J'ai de nouveau un problème, et donc besoin de vos conseils avisés, ô bien aimés lecteurs.
C'est grave docteur ? Plutôt, oui.
Je dors bizarrement.
Ciel !
Oui, je sais. Très bizarrement, et pourtant, dans le domaine du sommeil étrange, je m'y connais.
Intriguant !
Voici la situation : depuis quelques nuitées, je me couche, je m'endors, plus ou moins difficilement, je me réveille, regarde mon réveil-matin qui m'annonce qu'on en est encore au milieu de la nuit dans notre fuseau horaire. Vous comprenez, pour le fuseau horaire du Japon, c'est déjà le matin.
Pas possible !
Si. Je n'arrive pas vraiment à me rendormir, mais on ne peut pas dire que je sois surexcité comme une puce, vous savez, à se retourner toutes les 20 secondes d'énervement.
Bizarre autant qu'étrange !
C'est ce que je disais. Or donc, grand Gousier, je ne dors pas, mais je comate tout de même pas mal. Et au final, aujourd'hui par exemple, je n'étais pas si crevé que ça.
ô le beau cas !
Je crois avoir trouvé la cause de ce brusque changement.
Pas possible !
Avec un peu d'audace, j'avancerais que c'est depuis que je me mets à boire du café le midi.
Palsambleu !
Comme vous dites, le midi, quand je mange avec des collègues, on prend un café ensuite. C'est pas si mauvais finalement, par contre on pue de la gueule ensuite.
Certes.
Et j'ai l'impression -mais est-ce bien réel ?- que toute cette caféine ingurgitée au milieu d'une journée passée à ne rien faire de mon corps, si ce n'est supporter ardemment mon cerveau, la nuit fait son oeuvre en silence. Elle en rougit, la traîtresse.
Je vais consulter la faculté.

Imaginons que vous soyez la faculté. Bon je sais, vous êtes en grève, mais en dehors de ses basses préoccupations actuelles, que me conseilleriez-vous ?

lundi 3 avril 2006

La bonne blague du jour




Vous l’avez reconnue.

Et oui, c’est mère Teresa.

Non, je ne suis pas sous l’effet des champignons hallucinogènes d’Hélène M., ni de son alcool de ver de terre mexicain (si l’asticot voyait ça !). Je suis tout simplement allé sur lemonde.fr. Ici précisément.

Comme c’est une dépêche, je ne sais pas si elle sera toujours en ligne lorsque vous lirez. Voici donc le titre pour ceux qui la manqueraient :

« Un réalisateur indien veut Paris Hilton dans le rôle de Mère Teresa »

« Ses traits ressemblent à ceux de Mère Teresa » nous précise ce comique indien. L’article ne dit pas s’il est aveugle. C’était la touche humoristique du Monde en attendant les grèves de demain.

Pour tous les fans de Paris Hilton (et ils ne sont pas nombreux), je conseille l’excellente épisode de la non moins excellente série South Park intitulé « Stupid spoiled whore video playset » dans la saison 8. Les anglophones comprendront et courront le voir. Vous pouvez me le demander si vous le voulez et que vous n’êtes pas à 10 000 kilomètres de moi.

Voili voilou.

A plus les amis, dormez bien où que vous soyez, et si vous êtes dans l’hémisphère sud, arrimez-vous bien avant de vous coucher. Gare aux chutes !

PS : que ceux qui souhaiteraient voir développer les points non traités de l’article précédent lèvent le doigt puis, après qu’ils se sont rendus compte qu’ils étaient seuls le doigt levé face à leur écran, qu’ils laissent un commentaire. Avouez que je vous ai bien eus !

samedi 1 avril 2006

L'interview vérité


Bonsoir à toutes et à tous !
J'espère que vous allez bien et que vous allez passer un bon moment en lisant ce blog.
Au sommaire de cette édition : comment vit-on le succès lorsqu'on écrit un blog ? Nous interrogerons le fondateur et teneur de ce blog, c'est à dire moi-même pour lui poser la question. Nous nous pencherons ensuite sur une controverse qui fait rage en ce moment : où les journalistes de magasines du type "cosmo" et "men's health" puisent-ils leur inspiration après avoir traité les mêmes sujets des dizaines de fois ? Sujet brûlant à ne manquer sous aucun prétexte. Enfin, nous écouterons un coup de gueule d'un pauvre usager de la sncf qui en a marre qu'on se foute de sa gueule, mais avant tout la météo.
Il fait plutôt beau malgré des averses qui ont lieu toutes les demi-heures environs. Le premier qui pensera à créer une horloge indiquant quand il va pleuvoir dans ces cas-là fera fortune. Températures en hausse à 15°C au-delà des normales saisonnières, vous en saurez plus en fin d'article si vous allez sur le site de météo France.

Intermède musical

- Bonsoir Sébastien Xxxxxxxxx,
- Bonsoir à vous.
- Alors Sébastien, on vous connaît pour votre blog et l'audace éditoriale dont vous y êtes preuve, on vous connaît aussi pour vos chats, vos goûts culinaires très avant-gardistes en matière de crêpes, votre intérêt pour la peinture d'Enguerrand Quarton dont le nom fait désormais rire la terre entier et j'ajoute aussi pour vos exploits sportifs aux derniers jeux olympiques pour lesquels vous êtes décidément trop modeste, mais, malgré tout cela, vous avez su conserver une grande part de mystère, vous restez un personnage énigmatique aux yeux des français qui vous lisent et qui vous adulent. L'engouement dépasse d'ailleurs désormais de loin les frontières de notre beau pays tant le nombre de vos fans, pardonnez-moi pour cet anglicisme...
-Vous êtes tout pardonné.
-Merci, je disais donc, tant le nombre de vos fans ne cesse de croître au Japon, en Australie, aux Etats-Unis, à Singapour... Toujours plus loin. Alors, première question : qu'est-ce que ça fait d'être l'idole d'une génération ?
-Et bien, je dirais que, si comme moi on arrive à garder la tête froide et à rester soi-même, c'est plutôt agréable. Mais j'en connais hélas trop qui cèdent à la pression et qui ne sont plus bons à rien. Par exemple, Lionel P. n'a pas su négocier sa soudaine notoriété due à sa présence sur mon blog...
-On rappelle - mais est-ce encore utile ? - que Lionel P. est un personnage récurrent dans votre blog pour son apprentissage de l'akkadien et son amour de la chose spatiale.
-Tout à fait, d'ailleurs vendredi dernier encore, enfin pas celui-là mais l'autre, nous déchiffrions de concert le code d'Hamurabi au Louvre, c'est dire si j'ai su rester simple. Malheureusement ce pauvre garçon a cédé sous la pression et n'est même plus capable de faire les gestes de la vie quotidienne les plus élémentaires comme lancer un blog. Voici son URL pour que vous vous fassiez une idée : http://lescoupsdegueuledelionel.blogspot.com/, comme vous le voyez, c'est pathétique. Sur mes conseils il est allé se reposer chez lui en province. J'espère qu'il en reviendra ragaillardi.
-Les gens vous voient différemment ?
-C'est sûr, une certaine distance s'est installée, mais je fais tout pour tâcher de rester naturel. Je continue de manger des compotes, de repasser mes chemises, de prendre le bus.
-Un homme comme les autres en somme.
-Oui enfin tout de même un peu plus que les autres.
-Vous arrive-t-il de manquer d'inspiration pour votre blog ?
-Je vais vous répondre franchement : jamais. Même l'article d'hier qui peut donner l'impression d'avoir été écrit par dessus la jambe a été en fait mûrement réfléchi et s'intègre parfaitement dans l'édifice d'ensemble.
-Quel est votre but exactement ?
-Et bien, en matière littéraire, il y a eu le XIXème siècle, c'était la Comédie Humaine, d'un collègue, il y aura le XXIème, mon blog.
-Vos choix éditoriaux font parfois grincer des dents, par exemple, lorsque vous écrivez :
"1500 ans avant l'été 2005, un comité de sélection "organisation des prochains pillages" chez les Huns avaient décidé d'écarter la candidature parisienne au dernier tour. L'histoire n'est qu'un éternellement recommencement." ça fait grincer des dents, et pas seulement chez les cabinets de dentiste.
-Seuls des esprits rétrogrades peuvent nier les faits. Sinon, pourquoi les Huns auraient-ils épargné Paris ? Qu'ils me donent une meilleure explication ces soi-disant historiens bien pensants.
-Il paraît que votre blog est truffé d'anecdotes subtiles que seuls les plus cultivés peuvent saisir.
-C'est trop d'honneur, je ne fais que parcemer mon récit de références à mes maigres connaissances.
-Et les fautes d'ortographe.
-C'est un moyen très fin pour toujours plus impliquer le lecteur. La lecture devient didactique, il a l'impression de maîtriser son sujet et les notions toujours plus osées que je lui inculque passent d'autant mieux.
-Pouvez-vous commenter la rumeur selon laquelle un code secret régirait à l'écriture de ce blog afin de communiquer avec une société secrète qui contrôlerait le réseau mondial de revente de cds volés, et par là même, tiendrait comme des marionnettes tous les gouvernements de la planète au bout d'une ficelle.
-Je n'ai rien à dire la dessus.
-Et les affirmations d'un de vos lecteurs anonymes selon lesquelles ce blog serait le porte-voix d'extraterrestres qui visent à imposer l'écoute de Prokoviev pour tous ?
-De pures élucubrations.
-Sébastien Xxxxxxxxx, merci beaucoup, on rappelle la sortie prochaine de votre prochain article : lessive du soir, espoir qui paraîtra tout prochainement si je ne m'abuse ?
-C'est l'affaire de quelque jours. Ca va décaper.
-En tout cas merci, ce n'est pas tous les jours qu'il est donné à un journaliste de rencontrer un si grand homme de notre temps, d'une telle générosité et d'une telle modestie.
-C'est moi qui vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mon Oeuvre.

En cadeau, le grand Sébastien Xxxxxxxxx a bien voulu nous laisser la photo de ce qu'il voit par la fenêtre lorsqu'il crée.
Pour la suite de l'émission, il faudra attendre demain.
Bonne nuit.