mardi 28 février 2006

Oiseau et oiseau


Je vais quand même avoir le temps d'écrire ce soir. Un dérangement technique de la part d'eblogger m'avait empêché de m'adonner à ma nouvelle activité quotidienne, puis j'étais parti aider Fabien à convaincre Hélène de venir participer avec lui au jeu "la cible" sur France 2, puis je suis allé à la bdthèque et maintenant, je vous raconte tout ça, ce qui n'a bien sûr aucune espèce d'intérêt pour vous.
Car je connais mes lecteurs : avides d'idées nouvelles, brûlant d'analyses audacieuses (j'avoue, j'avoue, sur les Huns et leur comité d'organisation, j'y suis allé fort), frétillant à l'idée de lire du neuf, ils ne me pardonneraient jamais de m'appesantir sur ma petite vie.

C'est pourquoi, ce soir, je ne parlerai pas de moi, mais de mon chat Clairon. Ainsi que d'Alfredo, celui de mon frère.
Ils sont là, tous les deux en photo. Le sage accroupi c'est Clairon, et le jeunot à la découverte de la vie, c'est Alfredo.
Leur vie est désormais en danger, selon nos amis allemands.
Oui je sais, le lien auf deutsch c'est une petite blague.
Comme vous le savez, la grippe aviaire s'est mue, outre-Rhin en "félino-gallinacée".
Horreur ! comme dirait Tintin.
Voilà que ce lointain coryza qui ne tuait guère que des poulets et vaguement quelques autochtones (mais bon, on savait pas trop, et puis à la télé ça rend pas, on ne montre que les façades des hôpitaux) s'attaque désormais à nos canards sauvages (la moitié d'un département en quarantaine, Lionel, courage, un jour peut-être reverras-tu ta famille) et, pire, à nos quadrupèdes domestiques . Et là, je crains le pire. Demain, vais-je devoir montrer ma langue aux autorités sanitaires pour traverser le boulevard Saint-Michel, frontière entre les 5ièmes et 6ièmes arrondissements parisiens ? Va-t-on imposer l'installation de pédiluves derrière les châtières ? Encore que ce serait bien pratique quand mon chat revient sale.
Je taquine, mais c'est peut-être nécessaire tout ça. Et c'est toujours mieux que se promener à jeun dans Paris en se trimballant la châsse de Sainte-Geneviève (satisfaite ?). Et puis toute cette histoire de grippe aviaire n'a-t-elle pas rappelé à nous autres citadins environnemento-dépressifs que magré le réchauffement de la planète, il y a toujours des oiseaux migrateurs ?
Bon, je me rends compte que cet article, c'est vraiment n'importe quoi. Je vais plutôt aller lire et me coucher, et comme dirait tout coureur du tour de France à l'arrivée :"j'essaierai de faire mieux la prochaine fois".

lundi 27 février 2006

Google et la langue française...


Bonjour à tous.
Aujourd'hui, considérations historiques. Et puis je vous expliquerai que fait ici cet équidé, de même que le titre de l'article...
Intrigués, hein ?

Avec mon amie Audrey P. nous avons bien rigolé samedi soir.

Ah, oui, vous aimeriez peut-être savoir pourquoi.
Et bien c'est très simple. Nous visitions le quartier latin (depuis que j'ai situé où était Paris la dernière fois, je suis sûr que tout le monde se repère plus ou moins), et Audrey a lu l'article d'un guide qu'elle avait sur les balades à Paris à faire à pied, à vélo, à cheval, à bouquetin, enfin tout ce que vous pouvez imaginer, article donc sur Sainte Geneviève, vous savez la patronne de Paris, ville où se situe notre histoire, et de la gendarmerie nationale ai-je appris par ailleurs sur wikipédia. Cette charmante illuminée aurait, à force de prières, repoussé les Huns de Paris il y a quelques siècles et demi. Wikipédia nous apprend aussi qu'il y avait des remparts autour de Paris à l'époque, ce qui aide, et que de toute façon, la petite n'était pas aussi illuminée que l'histoire veut faire croire et possédait une dose de ruse et de culot à faire rougir le renard de la fable, car elle aurait dit aux Huns (et aux autres, avouez que vous l'attendiez depuis le début celle-là!), innocemment, comme ça, en passant :"tiens, des Huns ! Qu'est-ce que vous faites là ? Vous savez, Paris, ce n'est plus ce que c'était, en ce moment par exemple, on souffre d'une épidémie de choléra. C'est pas beau à voir. Quelque part on aurait besoin de votre aide mais si vous décidiez de passer votre chemin, on comprendrait". Ca aurait marché. Génie français, encore que la France, à cette époque, c'était plutôt Neustrie, Burgondes et toute cette sorte de choses comme dirait Jolitorax.
Hardi ! Je rajoute une troisième hypothèse : 1500 ans avant l'été 2005, un comité de sélection "organisation des prochains pillages" chez les Huns avaient décidé d'écarter la candidature parisienne au dernier tour. L'histoire n'est qu'un éternellement recommencement.

Il faut dire qu'ils étaient cons les parisiens (non, non, c'est pas constructif de dire "mais ils le sont toujours"), et j'en reviens là à Audrey (attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : Audrey n'est pas conne, d'ailleurs elle n'est pas parisienne). Bref, le guide racontait qu'au Moyen-Age, cette "adolescence de l'occident", quand il y avait un gros souci du genre peste noire ou grippe aviaire, qu'est-ce qu'on s'empressait de faire ? Aller chercher au plus vite à l'église St Etienne du Mont la châsse de Sainte-Geneviève et la trimballer partout dans Paris où la foule des notables et du bas peuple se mêlait bruyamment, chacun s'efforçant de toucher le reliquaire de la sainte.
Et là, faut quand même reconnaître qu'ils auraient cherché un moyen plus rapide de propager la maladie, ils n'auraient pas trouvé.

Bon, alors maintenant, quid de cet animal, qui a l'air d'être un cerf ?
Et bien voilà, quand j'écris quelque chose sur ce blog, je me documente. J'ai eu le malheur de dire qu'en principe, je ne faisais pas de fautes d'orthographe, mais voilà, ça arrive à tout le monde et donc à moi, surtout en tapant à l'ordinateur, c'est très dur à repérer. Alors quand j'hésite sur un mot, je dicotoïse. Et là, sur le mot châsse

châsse nom féminin
(latin capsa, boîte)
1. Reliquaire en forme de sarcophage muni d'un couvercle à deux pentes, dans lequel on conserve les restes d'un saint ou d'une sainte.
2. Techn. Monture, encadrement pour recevoir et maintenir une pièce. La châsse d'un verre de lunette.

(c) Larousse.

j'avais un doute.
Et oui, il y a un ^.
Cette confirmation faite, je me suis dit "tiens, si je mettais une image de châsse pour accompagner cet article ? Ce serait rigolo tout plein". J'ai donc googelisé "châsse" avec un ^. Et là, consternation. Google qui déjà a une attitude pas jolie jolie en Chine ne fait pas la différence entre chasse et châsse (en tout cas google image). Et voici donc une jolie photo de cerf sur ce blog et tous les lecteurs qui s'attendaient à ce que je parle de bambi tout déconfits.
Si c'est pas malheureux.

dimanche 26 février 2006

Rions un peu en attendant lundi


« - L’homme derrière le rideau n’était pas chauve, contrairement à ce que l’enquête a révélé, et ceci est un élément de taille mon cher Watson. Car seul un chauve aurait pu commettre ce meurtre.

- Mais comment !

- C’est élémentaire, un assassin chevelu n’aurait jamais tenu l’arme de cette manière. Pour une raison quelconque, il aurait eu à rabattre une mèche ou bien à se gratter la tête, et le crime n’aurait pas eu lieu de cette façon.

- Je ne comprends toujours pas.

- Vous voyez cet indice ?

- Pardon ?

- Là, sur le tapis, la tache de sang.

- Et bien ?

- Ce n’est pas du sang, c’est de la sauce bolognaise. De chez Franprix.

- Mais, comment pouvez-vous en être si sûr ?

- Elémentaire, seule la sauce bolognaise de chez Franprix a ses morceaux de viande coupés si fins. C’est pour que les gens ne se posent pas de question quant à la qualité de la viande.

- Et dans ce cas, quelles sont vos conclusions ?

- Que le meurtrier était chauve, et que par conséquent ce n’est pas l’homme derrière le rideau.

- Splendide ! Il ne reste alors que Lord Mac Carr comme suspect. C’est lui l’assassin ! Quel retentissement cela va avoir ! Le tout-Londres n’en reviendra pas !

- Vous allez un peu vite en besogne, ne voyez-vous pas des suspects potentiels que nous avons jusque là ignorés ?

- Ma foi non, nous avons exploré toutes les pistes méticuleusement.

- Voyons Watson, réfléchissez, il y a des acteurs de ce drame qui sont là depuis le début de cette ténébreuse affaire et qui avaient aussi de très bonnes raisons de tuer la victime.

- Mais qui donc ? Ce que vous dites est tout simplement stupéfiant !

- C’est pourtant simple : nous !

- Grands Dieux !

- C’est évidemment nous qui avons accompli ce forfait. Cela faisait des mois qu’aucune affaire sérieuse n’avait eu lieu dans le royaume…

- …alors nous avons décidé de tuer et de résoudre par la suite nous-mêmes l’affaire. D’ailleurs, je me souviens m’être dit qu’en procédant ainsi, on réduisait considérablement les difficultés d’investigation.

- Et vous aviez vu juste, il m’a fallu très peu de temps pour rétablir le déroulement complet des faits et gestes des meurtriers.

- Mon cher Sgft, vous m’épaterez décidément toujours.

- Mon cher Watson, je n’ai rien fait d’autre que mettre en route mes petites cellules grises, comme dirait un collègue belge.

- Il est temps de nous dire à bientôt pour de nouvelles aventures toujours aussi trépidantes. »

samedi 25 février 2006

La quête du Graal n'était qu'un gag


Ce disque est une merveille. Je viens de le (re)trouver chez Gibert, modeste disquaire du boulevard Saint-Michel au lieu-dit "Paris", quelque part en Europe occidentale, au nord de Lyon. Climat océanique détestable, plaine. RAS.
Pour 10 euros et des poussières (je vous rassure, je n'ai pas ramené de la poussière de chez moi pour rétribuer le vendeur), j'ai pu rentrer en possession de ce cet enregistrement fabuleux qu'on m'a dérobé il y un an et demi maintenant.
Oui, lecteur, tu as bien lu : dérober.
Ciel ! Au voleur ! A l'assassin !
Ma cassette ! Non, mon cd !
Rien que d'y penser, j'en blêmis encore.

C'était en juin 2004. Il faisait beau, il faisait chaud. Mais Paris ne sentait pas le sable chaud.
J'étais enfin en vacance et des horizons enchanteurs s'ouvraient à ma vue : la Creuse, l'Ardèche, l'Ariège, la Lozère... Et je ne faisais même pas une thèse sur la diagonale du vide !

Cependant, avant l'exode, je devais m'occuper des mes effets personnels parisiens. Comme j'aime les défis en matière de trimballage de sacs, malles, et autres bagages variés dans les métros lyonnais, parisiens (les portiques y sont les pires) et munichois (record battu dans cette dernière ville, avec un total de 10, oui, 10 sacs différents, je vous raconterai un jour cette passionante aventure) je décidai de me passer de l'aide de mes chers parents qui auraient dû sinon parcourir 1200 kilomètres aller-retour pour un déménagement que je jugeai superflu.
J'osai donc, et décidai de me débrouiller seul. Attitude qui m'honore, vous en conviendrez.

Il faut savoir qu'il y a dans les méandres du sous-sol de là où j'habite une "bagagerie" fermée à clé censée abriter pour l'été les affaires des gens pour qui Paris-plage est une gentille chose à regarder à la télé après une saine balade dans les Alpes. Je me suis dit :"sébastien, c'est fait pour toi !". Je vais ramener à la maison le strict nécessaire, brosse à dent et maillot de bain, et ce qui n'est pas indispensable, je l'encartonne et le mets en sécurité dans ces profondeurs.
Je fis donc mes bagages qui s'avèrèrent plus fournis que l'énumération précédente. C'est qu'il faut aussi s'habiller l'été. Je parlerai des FKK plus tard. J'avais presque fini et devais m'occuper de ma collection de cds amassée au fil du temps que d'aucuns m'envient (surtout les Prokoviev). Là j'ai un doute sur d'aucuns, c'est singulier ou pluriel ?
Je n'avais bien sûr pas la place de les prendre tous, et devais donc les trier. Qu'allais-je écouter cet été-là ?
Le choix fut grandement facilité par le fait que pour moi, la musique est très liée à la saison à laquelle je l'ai écoutée pour la première fois. Il y a donc des disques que je n'écoute que l'été, d'autres que l'hiver. De même, il y a des cds de rentrée de septembre, de rentrée de janvier...
Il était donc inutile de prendre des disques d'hiver, et j'ai choisi quelques disques estivants pour les emporter avec moi.
Je mis les autres dans un carton que je scellai à tout jamais.

C'était la dernière fois que je les voyais.

Je descendis le carton dans la bagagerie que je quittai, fermant la porte pour deux mois (s'imaginer ici la scène finale d'Idiana Jone et l'arche perdue).

Ici, deux mois de vacances. Très bonnes merci et vous ?

Je reviens en septembre. Il faut bien sûr réinstaller tout ce qu'on a soigneusement empaqueté deux mois auparavant. C'est d'un pénible !
Je remonte toutes mes affaires de la bagagerie. Et là, horreur : les cds ont disparu.
Il n'en reste plus qu'un : quatre sonates de Beethoven par Alfred Brendel. Ce qui tend à prouver que mon receleur est un peu stupide. Il avait quand même dérobé pas mal de chef-d'oeuvres.
A ce stade petite précision importante : le lecteur perspicace (moi pas les ...) aura compris que ces disques sont pour l'immense majorité d'entre eux des enregistrements de musique classique dont je suis féru. Je n'écoute pas que ça bien évidemment, mais j'ai des principes moi monsieur, à part le classique, je télécharge tout.
Je rigole, mais déjà que les ventes de classique baissent, si en plus j'arrêtais d'en acheter....
Bon bref, j'étais tout déconfi avec mon carton vide et mes yeux pour pleurer. Tout un édifice disparu.
Bien sûr, il ne fallait pas compter sur le directeur de là où j'habite, ni sur une quelconque assurance et se rendre à l'évidence, je ne les retrouverai jamais.

Une telle perte en aurait anéanti plus d'un, mais je suis solide. Un homme d'action. Je ne mets pas trois heures à choisir le parfum des compotes que je vais prendre quand je suis à Franprix.
Je me suis alors juré que ces cds qu'on m'a volés, au cours de mon existence je les retrouverai tous, et qui plus est à bas prix !
Depuis, j'erre chez Gibert à la recherche de mes cds disparus. Je consulte des grimoires électroniques comme les pages d'ebay ou de priceminister. Je suis seul dans cette quête mais j'ai bien sûr des informateurs, des aides, personnages mystérieux, énigmatiques, qui tiennent à rester évidemment anonymes. Martin L. en particulier, m'a permis de récupérer une pièce d'une valeur inestimable, me faisant approcher toujours plus près du but.
J'en ai déjà récupéré pas mal, et à chaque fois à tout petit prix (autour de 5 euros le cd). Mais je sens que mon entreprise dérange car par exemple, depuis quelques semaines, les prix des cds d'occasion ont dangeureusement augmenté chez Gibert.
A chaque fois, c'est par hasard : un coup les "Sonates et Partitas de Bach par Hilary Hahn", une autre fois les quintettes à corde de Mozart par le quatuor Talich.
Et aujourd'hui, miracle. L'un des meilleurs : LA Messe en ut de Mozart par Philippe Herreweghe.

L'édifice avance. Ce qui était dispersé par des forces occultes se réunit peu à peu. Le monde est sur le point de basculer. Tremblez, voleurs de disques !
Je vous tiendrai bien évidemment au courant de la suite de mes recherches, à moins que vous ne vous en carressiez le nombril avec le pinceau de l'indifférence.
Si tel est le cas, laissez un commentaire, ça me fera tellement plaisir.
Je vous laisse, je vais goûter.

vendredi 24 février 2006

Qui a dit que l'akkadien ne servait à rien ?


Oui je sais, moi, hier, dans ce même blog.

Et bien j'avais tort. Mea culpa.
En effet, entretemps, autour d'une sympathique mousse au chocolat, mon ami Lionel P. m'a appris (ainsi qu'aux autres présents, Louise D., Hélène Macquart et Fabien) que chien se disait kalab en akkadien.
Oui bon et alors ?
Et bien ce qu'il faut savoir, c'est que Louise D. a embrayé et nous a fort judicieusement fait remarquer que c'est sûrement de là (via l'arabe avons-nous convenu) que vient le mot clebs. Je viens d'avoir la confirmation par mon dico, exactement en transitant par le mot arabe kalb.
Ca veut dire chien pour ceux qui n'auraient pas suivi.

Vertige du temps.

J'espère que vous vibrez autant que moi en ce moment.
En tout cas, vous conviendrez que ceci amène à ne plus regarder les chiens de la même façon.

Comme je suis sceptique je vais vous raconter une mésaventure qui m'est arrivée aujourd'hui, ça devrait au moins vous faire rire.

Récit :
J'ai acheté au mois de janvier un calendrier, vous savez, un de ces calendriers qui ont tous le même format, à croire qu'en matière de calendrier, il y a un modèle unique façon planification soviétique.
Je pousse un peu, les images proposées varient d'un modèle à un autre. L'an passé, j'avais le modèle "Simpsons". Cette année j'ai quelque peu changé, j'ai opté pour le "Monet". Il faut savoir oser dans la vie.
Je l'ai eu en solde à 4 euros 50 (quelles affaire !).
Je reviens, je vais me servir un verre d'eau.
Ah, ça fait du bien.
Or donc, décollant la célophane avec les dents (qui prétendrait réussir à ôter de la célophane sans en revenir aux fondamentaux cro-magnonesques ?), j'ai eu le plaisir de découvrir que le tableau choisi pour aller avec le mois de janvier était le magnifique Impression soleil couchant, dont je ne vous ferai pas l'affront de rappeler quel rôle il a joué dans l'histoire de la peinture (et par là, je ne veux pas dire qu'il a égayé ma chambre et qu'à chaque fois que je la quittais ou y entrais, j'avais plaisir à le voir).
Bref, j'aimais tellement retrouver ce tableau tous les soirs que, je ne sais pas, inconsciemment, je n'ai pas dû vouloir le retirer et j'ai donc passé tout le mois de février avec la page du calendrier correspondant à janvier.
Et donc, bonjour les embrouilles. J'ai dû en faire des erreurs de date depuis. Car évidemment, personne n'a songé à établir un système qui fasse que les jours de la semaine correspondent aux mêmes dates d'un mois à l'autre.
Sûrement le lobby des vendeurs de calendrier qui verrouillent tout. Ils doivent avoir un bureau de lawyers très efficaces à Bruxelles : pour d'une part que la commission européenne ne se rende pas compte qu'ils se mettent d'accord pour tous produire le même modèle au même prix (ce qui fait fi de toutes les régles de respect de concurrence que, depuis cet après-midi je suis censé connaître) et maintenant ça...

Moralité : Monet fait perdre toute notion du temps aux étudiants, et tout sens critique aux commissaires européens.

jeudi 23 février 2006

Pour ou contre la réhabilitation de Richard III ?




Si je veux fidéliser la clientèle, il va falloir carburer. Alors un peu de Pepsi (non dilué comme l'aiment tant certains), des cookies, de la musique sympathique et hop c'est parti !

Au passage vous noterez que je maîtrise désormais les photos. Génial non ? Bon, pourquoi un roi d'Angleterre ? Vous allez comprendre.

Face à toute cette morosité ambiante, il faut réagir ! Alors voilà, j'ai la preuve que nous vivons dans des sociétés riches, très riches, à mille lieux de tout ce qu'on peut entendre sur le soi-disant "déclin" en France ou ailleurs.

Cette idée m'est venue tout d'abord grâce à mon ami Lionel P. (dont le blog doit s'ouvrir d'ici ce soir minuit sinon il aura un gage; tiens d'ailleurs, si je laissais mes lecteurs choisir le gage ?..). Ce brave garçon apprend l'akkadien. Si. Il ne fait de mal à personne et ça l'occupe dans le métro. De là à dire que si plus de personnes apprenaient l'akkadien il y aurait moins d'ennui sur cette terre... Bref, il apprend cette charmante langue sémitique qui n'a pas été parlé depuis le premier millénaire avant JC (et donc depuis le troisième millénaire avant JR, vous savez le gars dans Dallas) et il a pour ce faire un manuel. Et là, c'est tout simplement fou. Il y a une bibliographie dans cette grammaire akkadienne ( au passage, il ne s'agit que de la grammaire, pour apprendre à écrire il faut un autre bouquin) et c'est absolument dingue le nombre de personnes dans ce bas monde qui ont pu étudier voire enseigner cette langue parfaitement inutile. Si si Lionel, il faut bien le dire. Tu pourras rouspéter quand t'auras ton blog. Bref, il y a dans nos universités européennes tout un tas de chaires d'akkadien et de langues sémitiques, tout cela payé bien sûr pas le contribuable. Et là je vous dis, des pays suffisamment prospères pour se permettre d'étudier l'akkadien, ça court pas les rues (si tant est qu'un pays puisse courir dans une rue).

Bien content de cette fine réflexion qui va bien évidemment bouleverser la pensée occidentale, voilà-t-il pas que cet après-midi je remets ça !

Je vous explique : j'étudie, en compagnie de Louise D. (ça m'énerve, je suis habitué à appeler les gens par leur prénom et leur nom, et là, il faut que je respecte l'anonymat des gens sinon tout le monde va savoir de qui je parle ;-) ) bon, j'étudie pour un cours d'anglais la pièce de Shakespeare Richard III (prononcer ritcharde zeu feurde pour vous la péter). A trois semaines de la toute fin de ma scolarité qui a commencé il y a des années c'est émouvant : mon dernier exposé comme au collège.
Nous avons visionné deux films, le bon Looking for Richard de et avec Al Pacino (c'est la première photo) et le moins bon Richard III (comme c'est original) de Ian MacKellen (non ce n'est pas la deuxième image).
Mais comme on ne prépare pas une présentation juste en regardant des films, j'ai wikipédiaisé un tantinet afin d'étudier plus avant ce drame historique car je vous l'avoue, je n'avais pas tout compris à la pièce. Et là mes amis, je me suis vite rendu compte qu'à moins d'arrêter mes études trois semaines avant leur terme et de consacrer ma vie à la question, mieux valer rester ignorant, heureux et en vie.

Je vous explique en gros ce que j'ai compris : Richard est très triste. Voyez-vous c'est un vilain (d'ailleurs en anglais on dit villainc'est pratique isn't it ?). Alors maintenant que c'est de nouveau la paix ( ben oui, il a trucidé le précédent roi, son fils et plein d'autres) et que son frère aîné Edouard est sur le trône, il ne se passe plus rien. En plus il est bossu alors c'est vous dire s'il s'emmerde. Il décide alors de devenir roi à la place du roi son frère. Pour s'échauffer, il décide de faire tuer par son frère le roi son deuxième frère Clarence en l'accusant de complot régicide. Comme il est agile il y arrive le bougre et dans la tour de Londres (dont le service de nettoyage doit faire beaucoup d'heures sup) son frère est assassiné soi-disant sur ordre du roi. Vous suivez ? Là, première incompréhension : ce sont trois frères, ils ont les mêmes parents mais ils n'ont pas les mêmes titres. Le premier (le roi) est de la famille d'York, le deuxième est surnommé Clarence et le troisième Richard (celui dont on parle depuis le début) Gloucester. A ce stade, je vais vous aider : ça ne sert à rien de chercher à comprendre, je suis allé sur wikipédia, et c'est pas la peine.
Bon continuons, ce Richard est décidément très fort car, quand le roi apprend que son frère a été assassiné sur ses ordres (par erreur) il en meurt le pauvre (il faut dire qu'il était malade).
Comme il est désormais chaud, Richard fait tuer une douzaine (voire une grosse, douze douzaines comme dirait Obélix) de lords dont la tête ne lui revient pas (rassurez-vous à la fin, plus personne ne l'aimera) et pour faire vite car vous n'avez pas que ça à faire, vous avez peut-être des pâtes sur le feu ou votre japonais à réviser, il tue au final (et pas dans l'ordre) les deux enfants héritiers de la couronne, sa femme qu'il vient d'épouser (qui s'avère être veuve du fils du roi qu'il avait tué avant que toute cette histoire ne commence), ses plus fidèles alliés, devient roi et, vu que tout le monde le déteste, meurt sur le champ de bataille de Bosworth, non sans avoir auparavent déclamé : "un cheval, mon royaume pour un cheval" comm il se doit.
Le vainqueur devient roi d'Angleterre; c'est le premier Tudor (famille bien connue pour ses meuniers).
Comme vous le voyez, c'est pas joli joli. C'est même très vilain comme dirait quelqu'un.
On comprend pourquoi Shakespeare a aimé le thème, lui qui adore écrire des pièces ou tout le monde meurt à la fin.

Mais bon l'heure tourne et vos pâtes débordent alors j'essaie d'abréger.
Il est bon de rappeler que cet épisode qui marque la fin de la guerre des deux roses pour ceux que ça intéresse et qui n'auraient pas lâchés ont vraiment existé et se sont déroulés en l'an 1483. Ca ne nous rajeunit pas.

Et là, aujourd'hui, en l'an 2006, j'ai décidé de googeliser Richard III. Et là, stupeur (et tremblement). Le premier lien donne ceci. J'espère que ça fonctionne.
La Richard III society. Sous le patronage de je ne sais quel duc anglais.
Cette charmante association s'est donné un but sublime et très fort : réhabiliter Richard III.
Qui est mort en 1483, je le rappelle pour ceux qui n'auraient pas suivi.
Le pauvre, il est très mal vu mais c'est parce qu'en fait, c'est les vainqueurs qui écrivent l'histoire et lui comme il a perdu on en a beaucoup rajouté. Il n'aurait pas tué la moitié de ses victimes prétendues et puis, il faut se replacer dans le contexte : l'époque n'était pas à la parlotte. On avait le sang plus chaud qu'aujourd'hui. Alors ok, il était responsable en tant que lord protecteur de la sécurité du dauphin de 10 ans mais les enfants, ça chahute, ça court partout. Il les avait pourtant mis à la tour de Londres pour les protéger mais il n'y pouvait rien le pauvre, les nerfs ont lâchés.
Alors non, non, c'est trop injuste on ne peut pas laisser faire ça ! Surtout que c'était un excellent roi ! Mais oui madame, un petit nettoyage de l'aristocratie, ça fait pas de mal. Du sang neuf ! Du sang neuf !

Il y a donc des anglais qui dépensent leur énergie pour ça et c'est encore une fois la preuve que tout ne va pas si mal que ça. C'est beau la civilisation.

C'était la minute (qui a dit longue minute ?) "morale et anti-déclinisme" de tonton sébastien.

mercredi 22 février 2006

Mais comment ça marche ce truc ?

La photo que vous pouvez admirer dans le message précédent n'est pas le signe d'un narcissisme excessif, c'est une tentative ratée de mettre une photo de moi (d'où le titre moi) dans mon profil.
J'y ai passé une heure cet après-midi, ai installé plusieurs logiciels chargés normalement d"héberger mes photos mais voilà, ça ne marche pas.
Là, je crois que je vais avoir besoin d'aide.

En attendant d'avoir des choses plus intéressantes à raconter, bien le bonsoir.

moi Posted by Picasa

mardi 21 février 2006

Ceci est mon premier message

Euh, bonjour.
Y a quelqu'un ?

Je vous préviens tout de suite, faire ce blog, ça promet. J'ai déjà mis une demi-heure à choisir mes noms, mots de passe et autres informations qui sont toujours pénibles à trouver, alors écrire des choses dedans, ça va donner comme on dit entre jeunes branchés qu'on est. Tiens au fait, ce blog sera-t-il lu uniquement par des jeunes ? On verra. Bon les plus âgés, s'il y a des choses que vous ne comprenez pas, vous demandez, n'hésitez pas. Normalement je m'exprime dans un français correct, sans faute d'orthographe et vous avez même le droit de rouspéter si vous en trouver. Ceci était un test, si vous étiez sur le point d'envoyer un commentaire, vous validez. Sinon, relisez tout depuis le début. Il faut que ça devienne pavlovien.

Or, donc (grand Gousier), me trouver un nom ne fut pas chose aisée. Pierre va être triste (non pas toi Pierre, mais l'autre, celui qui aura compris ; toi si tu n'as pas saisi du premier coup, c'est que ce n'est pas toi qui était concerné par cette phrase). Oui je connais plusieurs Pierre, mais vous l'aurez deviné. Il va être triste, car le nom sébastopol est déjà pris.
Misère.

Bref, passé tout ça, il a fallu trouver un nom au blog. Et là, vide total. Inspiration zéro. Diantre, que faire ?
Alors j'ai de nouveau utilisé ce subterfuge qui moi me fera toujours aussi rire : mettre un nom à la con comme celui que vous n'aurez pas manqué de découvrir avant de lire ce message.
Là par contre (pardon, en revanche), si vous n'êtes pas content, pas la peine de vous manifester.

Sinon, il faut savoir aussi que mon ami Lionel P. grand raleur devant l'éternel, devrait bientôt créer lui aussi son propre blog qui n'aura pas de problème de titre celui-là (ce sera "les coups de gueule de Lionel") ce qui fera de nous, outre des cousins de MBTI, des cousins de blog.

Je file, je vais voir si l'ahuri qui a eu l'outrecuidance d'aller en salle insonorisée faire de la musique (sûrement médiocre d'ailleurs) alors que moi-même je souhaitais faire du violon a compris son erreur. Le pauvre, il doit avoir une de ces trouilles...