Et bien mes amis, la bonne réponse était 20 !
Pour 8 euros, on peut manger 20 sushis à tomber par terre.
jeudi 31 mai 2007
lundi 28 mai 2007
Le téléphone portable au Japon
Récemment, ma mère m'a dit avoir vu au journal de TF1 un reportage qui a dû émerveiller dans les chaumières car il présentait la sophistication des portables japonais qui font tout et encore plus.
C'est vrai me suis-je empressé de lui assurer, mais ce qui est drôle c'est que ce qui est perçu en Europe comme révolutionnaire (passer le portique du métro en bipant son téléphone ou encore acheter ses sushis en payant avec son keitai) est aussi banal pour le japonais de la rue que de manger des algues au petit-déjeuner.
C'est tellement commun que là où les opérateurs téléphoniques de notre belle France mère des arts des armes et des lois lanceraient des campagnes de pub faramineuses pour vanter ces technologies révolutionnaires si elles venaient un jour à les proposer, au Japon, la technologie, rentrée dans les moeurs ne fait plus du tout vendre, et désormais tout, absolument tout est dans l'image.
Il faut dire pour commencer que, mes chers amis restés dans notre bonne vieille Europe, vous vous faites arnaquer à un point difficilement imaginable, si si je vous assure j'ai mal pour vous. Au Japon, la concurrence entre les 3 opérateurs fonctionne vraiment, et par conséquent le client de base comme moi qui prend son "white plan" chez Softbank, ne paie que 980 yens de fixe par mois (6 euros et des brouettes), et quand il appelle un ami qui est aussi softbank c'est gratuit (zero, ça se dit pareil en japonais) et seulement 42 yens la minute pour les autres appels. 8 yens (soit rien du tout) l'email. Pour couronner le tout j'ai eu la bonne surprise de me rendre compte que mon portable marchait toujours en france quand je suis passé en avril, et ça ne m'a pas coûté tant que ça. Allez faire fonctionner un portable français au Japon pour rigoler !
Bref, ces factures modiques que je reçois, c'est ce que vous devriez également payer si les opérateurs européens ne se partageaient pas le gâteau de façon aussi éhontée.
Or donc, les trois opérateurs japonais se marquent à la culotte concernant la technologie et les prix. Mais sur quoi donc font-ils la différence ? L'image de marque bien évidemment. Je me répête un peu, je sais.
En la matière, le champion c'est évidemment Softbank (anciennement Vodafon). Lorsque je suis arrivé à Tokyo j'avais l'impression que la moitié des affiches publicitaires de la ville étaient trustées par Cameron Diaz avec son Pantone à la main qui peut se décliner en 20 couleurs.
C'est le petit coup de génie de Softbank : tout miser sur une blonde et un message a priori complètement con : "tu as le choix entre 20 couleurs!" Rien d'autre. Tout miser sur ça, c'est prendre le consommateur pour un débile, et parfois, les stratégies les plus basiques sont les meilleures.
Tout le monde va chez Softbank, moi le premier, et poiraute des heures durant pour partir au final avec un autre téléphone que celui souhaité car évidemment rien n'est disponible. C'est complètement fou, bien que japonais ils sont organisés de façon complètement pourrie (tout est dans l'image !) Après moult tergiversations, la nana qui s'occupe de moi me dit que je peux choisir les quatre derniers chiffres de mon numéro. Je lui dis 1234. Elle va dans l'arrière boutique, revient au bout d'une bonne minute en me disant que c'est déjà pris. Comprenant que les combinaisons les plus courantes ont été prises d'assaut, je tente des choix plus hasaradeux. Au bout du cinquième aller-retour infructueux dans l'arrière-boutique (ponctué des excuses réglementaires) j'allais craquer. Je lui dis :"bon je m'en fous trouvez moi une combinaison pas encore prise". Et là, la fille reste bouche ouverte sans savoir quoi dire. Un grand moment de solitude. Il y a eu aussi le coup du "je sais pas si votre mode de paiment conviendra" au bout d'une heure de parlementations, et aussi la veille au soir le "revenez demain", on est ouvert 24h/24h, mais on ne vend des téléphones que jusqu'à 21h - mais il est 20 h ! - oui mais vous comprenez il y a une heure de queue, et de toute façon les ordinateurs vont bientôt être éteints on ne pourra pas faire passer tout le monde"
Malgré cela, en dépit de toutes les épreuves, quand tu sors de là tu as la satisfaction d'avoir signé avec une marque qui a le culot d'oser le défilé de téléphone façon prêt à porter et ça, ça c'est la classe !
En face, l'opérateur historique, NTT Docomo (NTT c'est le France Telecom local) à mon humble avis doit subir de plein fouet la concurrence de Softbank car il faut dire qu'il a gardé une ligne commerciale un peu plus traditionnelle. Entendez par là que pour son image il est en resté aux fondamentaux à la japonaise : une mascotte bien ridicule et bien nulle, mais que voulez-vous les nippons on ne les refait pas.
Alors en gros, côté téléphone vous avez le choix entre Cameron Diaz et... un champigon.
Il y a une troisième marque, Au, mais on ne voit aucune de leurs pubs, je me demande comment ils existent.
Voili voilou, je vous laisse, j'ai ma symphonie de Rachmaninov qui se termine.
C'est vrai me suis-je empressé de lui assurer, mais ce qui est drôle c'est que ce qui est perçu en Europe comme révolutionnaire (passer le portique du métro en bipant son téléphone ou encore acheter ses sushis en payant avec son keitai) est aussi banal pour le japonais de la rue que de manger des algues au petit-déjeuner.
C'est tellement commun que là où les opérateurs téléphoniques de notre belle France mère des arts des armes et des lois lanceraient des campagnes de pub faramineuses pour vanter ces technologies révolutionnaires si elles venaient un jour à les proposer, au Japon, la technologie, rentrée dans les moeurs ne fait plus du tout vendre, et désormais tout, absolument tout est dans l'image.
Il faut dire pour commencer que, mes chers amis restés dans notre bonne vieille Europe, vous vous faites arnaquer à un point difficilement imaginable, si si je vous assure j'ai mal pour vous. Au Japon, la concurrence entre les 3 opérateurs fonctionne vraiment, et par conséquent le client de base comme moi qui prend son "white plan" chez Softbank, ne paie que 980 yens de fixe par mois (6 euros et des brouettes), et quand il appelle un ami qui est aussi softbank c'est gratuit (zero, ça se dit pareil en japonais) et seulement 42 yens la minute pour les autres appels. 8 yens (soit rien du tout) l'email. Pour couronner le tout j'ai eu la bonne surprise de me rendre compte que mon portable marchait toujours en france quand je suis passé en avril, et ça ne m'a pas coûté tant que ça. Allez faire fonctionner un portable français au Japon pour rigoler !
Bref, ces factures modiques que je reçois, c'est ce que vous devriez également payer si les opérateurs européens ne se partageaient pas le gâteau de façon aussi éhontée.
Or donc, les trois opérateurs japonais se marquent à la culotte concernant la technologie et les prix. Mais sur quoi donc font-ils la différence ? L'image de marque bien évidemment. Je me répête un peu, je sais.
En la matière, le champion c'est évidemment Softbank (anciennement Vodafon). Lorsque je suis arrivé à Tokyo j'avais l'impression que la moitié des affiches publicitaires de la ville étaient trustées par Cameron Diaz avec son Pantone à la main qui peut se décliner en 20 couleurs.
C'est le petit coup de génie de Softbank : tout miser sur une blonde et un message a priori complètement con : "tu as le choix entre 20 couleurs!" Rien d'autre. Tout miser sur ça, c'est prendre le consommateur pour un débile, et parfois, les stratégies les plus basiques sont les meilleures.
Tout le monde va chez Softbank, moi le premier, et poiraute des heures durant pour partir au final avec un autre téléphone que celui souhaité car évidemment rien n'est disponible. C'est complètement fou, bien que japonais ils sont organisés de façon complètement pourrie (tout est dans l'image !) Après moult tergiversations, la nana qui s'occupe de moi me dit que je peux choisir les quatre derniers chiffres de mon numéro. Je lui dis 1234. Elle va dans l'arrière boutique, revient au bout d'une bonne minute en me disant que c'est déjà pris. Comprenant que les combinaisons les plus courantes ont été prises d'assaut, je tente des choix plus hasaradeux. Au bout du cinquième aller-retour infructueux dans l'arrière-boutique (ponctué des excuses réglementaires) j'allais craquer. Je lui dis :"bon je m'en fous trouvez moi une combinaison pas encore prise". Et là, la fille reste bouche ouverte sans savoir quoi dire. Un grand moment de solitude. Il y a eu aussi le coup du "je sais pas si votre mode de paiment conviendra" au bout d'une heure de parlementations, et aussi la veille au soir le "revenez demain", on est ouvert 24h/24h, mais on ne vend des téléphones que jusqu'à 21h - mais il est 20 h ! - oui mais vous comprenez il y a une heure de queue, et de toute façon les ordinateurs vont bientôt être éteints on ne pourra pas faire passer tout le monde"
Malgré cela, en dépit de toutes les épreuves, quand tu sors de là tu as la satisfaction d'avoir signé avec une marque qui a le culot d'oser le défilé de téléphone façon prêt à porter et ça, ça c'est la classe !
En face, l'opérateur historique, NTT Docomo (NTT c'est le France Telecom local) à mon humble avis doit subir de plein fouet la concurrence de Softbank car il faut dire qu'il a gardé une ligne commerciale un peu plus traditionnelle. Entendez par là que pour son image il est en resté aux fondamentaux à la japonaise : une mascotte bien ridicule et bien nulle, mais que voulez-vous les nippons on ne les refait pas.
Alors en gros, côté téléphone vous avez le choix entre Cameron Diaz et... un champigon.
Il y a une troisième marque, Au, mais on ne voit aucune de leurs pubs, je me demande comment ils existent.
Voili voilou, je vous laisse, j'ai ma symphonie de Rachmaninov qui se termine.
dimanche 27 mai 2007
Devinette
Pour 1300 yens, soit un tout petit peu moins de 8 euros, devinez combien de sushis délicieux on peut manger à Tokyo ?
jeudi 24 mai 2007
Profitons !
Ce soir, je suis sorti du boulot et il faisait encore jour.
Joie immense !
On n'a cessé de ma dire aujourd'hui qu'il fallait bien profiter du beau temps, de la douceur, et du ciel bleu car dans deux semaines, ce sera paraît-il le déluge.
Contre lequel je suis préparé d'ailleurs, depuis que je suis arrivé, à chaque fois qu'il s'est mis à pleuvoir au cours d'une journée, je suis reparti du travail avec un parapluie pris dans le stock communautaire. J'ai de quoi affronter l'été japonais !
Ca fait comme même drôle de se dire que l'été approche est que ce n'est pas la meilleure saison de l'année.
Joie immense !
On n'a cessé de ma dire aujourd'hui qu'il fallait bien profiter du beau temps, de la douceur, et du ciel bleu car dans deux semaines, ce sera paraît-il le déluge.
Contre lequel je suis préparé d'ailleurs, depuis que je suis arrivé, à chaque fois qu'il s'est mis à pleuvoir au cours d'une journée, je suis reparti du travail avec un parapluie pris dans le stock communautaire. J'ai de quoi affronter l'été japonais !
Ca fait comme même drôle de se dire que l'été approche est que ce n'est pas la meilleure saison de l'année.
mardi 22 mai 2007
Ichi to, ni to, san to, shi to !
Je ne vous l'ai pas encore dit mais je me suis trouvé un orchestre amateur à Shibuya !
On joue du Mozart, du Glazunov et la deuxième symphonie de Rachmaninov (une tuerie à déchiffer !).
J'essaierai de vous faire écouter ce que ça donne. En prime on donne un concert le 23 septembre ! Yahi !
D'ici là, portez-vous bien !
On joue du Mozart, du Glazunov et la deuxième symphonie de Rachmaninov (une tuerie à déchiffer !).
J'essaierai de vous faire écouter ce que ça donne. En prime on donne un concert le 23 septembre ! Yahi !
D'ici là, portez-vous bien !
lundi 21 mai 2007
Nomunication
Un collègue partant à la retraite bientôt, le défi c'est de célébrer son départ en buvant une (voire trois) bières tous les soirs après le travail jusqu'à son départ le 1er juin !
En rentrant (à pied) j'étais quand même assez lucide pour me rendre compte que presque tous les gardes autour du parc de la résidence du prince héritier étaient munis d'un long bâton. Est-ce pour repousser les serpents ? Maintenant que je sais comment se dit bâton (tsue, 杖) je pourrai leur demander.
Jaa, mata !
En rentrant (à pied) j'étais quand même assez lucide pour me rendre compte que presque tous les gardes autour du parc de la résidence du prince héritier étaient munis d'un long bâton. Est-ce pour repousser les serpents ? Maintenant que je sais comment se dit bâton (tsue, 杖) je pourrai leur demander.
Jaa, mata !
samedi 19 mai 2007
Un coup dans l'eau
Bon, vous n'aimez pas les articles sans substance, à moins que vous ne les préfériez comme ça :
Et oui, le dvd complètement creux ça existe déjà ! J'en ai été scotché à le voir, en tête de gondole au Tsutaya cet après-midi et j'en ai même pris cette photo. Carmen Electra qui vous apprend comment bouger votre "sexy body" (à l'écran une "strip dance"), c'est sûr qu'il y aura toujours des crétins (enfin plutôt des crétines) pour l'acheter, mais n'empêche il fallait avoir l'idée, alors bravo à celui qui y a pensé !
Et oui, le dvd complètement creux ça existe déjà ! J'en ai été scotché à le voir, en tête de gondole au Tsutaya cet après-midi et j'en ai même pris cette photo. Carmen Electra qui vous apprend comment bouger votre "sexy body" (à l'écran une "strip dance"), c'est sûr qu'il y aura toujours des crétins (enfin plutôt des crétines) pour l'acheter, mais n'empêche il fallait avoir l'idée, alors bravo à celui qui y a pensé !
mardi 15 mai 2007
Une première : l'article sans aucune substance !
- Bonsoir,
- Bonsoir.
- Si je comprends bien, vous n'avez rien à nous dire ce soir.
- C'est cela même.
- Vous ne voulez pas nous parler de ce que vous avez fait aujourd'hui ?
- Non.
- Ni ce week-end ?
- Non plus.
- Pour quelle raison ? Il n'y a là rien d'intéressant ?
- Au contraire.
- Pourquoi alors ?
- C'est à dessein : je souhaite réaliser une première mondiale : l'article sans aucune substance. Vous n'apprendrez rien en lisant ce texte. Vous aurez juste perdu votre temps.
- Nous avons pourtant appris que vous ne souhaitiez rien dévoiler d'intéressant.
- Est-ce suffisant pour mériter la dénomination d'"information" ?
- Peut-être que non, en effet. Bien, maintenant que fait-on ?
- Et bien, ce qu'on fait depuis le début, rien du tout, mais un peu plus que rien. On est à la limite.
- On s'ennuie un peu quand même non ?
- Ah mais au contraire, on ne s'est jamais autant amusé ! Il faut dire aussi que j'ai de la bonne musique dans les oreilles.
- C'est une information ça !
- Mouais, si vous voulez.
- Bon franchement, c'est débile votre idée, là.
- Mais je ne vous permets pas ! Vous êtes chez moi ici. Un peu de respect. Bon si vous vous ennuyez, on va faire un autre jeu. Faire passer le maximum d'informations avec le moins de mots possible. On va tester.
- Ah oui, ça c'est déjà mieux.
- Bon alors, laissez moi réfléchir. Combien de messages fais-je essayer de faire passer avec le moins de mots possible. Un, deux, trois. Allez, quatre. Cinq. Six. Je suis fou. Allez allons-y.
- Comment allez-vous savoir si vos messages sont passés ?
- On n'a qu'à demander aux lecteurs.
- Oui mais alors seulement à ceux qui ne sont pas au courant de tout.
- Cela va de soi. Je les crois suffisamment honnêtes pour ça.
- Vous êtes prêt ?
- Je suis prêt.
- Je vous écoute.
- hier sushis samedi orchestre violon failli reunion nuits consécutives avion moustiques absents chemisette froid nouveau mixer compote.
- Et bien nous n'avons plus qu'à attendre la réaction de nos lecteurs ! A demain si vous le voulez bien !
- Bonsoir.
- Si je comprends bien, vous n'avez rien à nous dire ce soir.
- C'est cela même.
- Vous ne voulez pas nous parler de ce que vous avez fait aujourd'hui ?
- Non.
- Ni ce week-end ?
- Non plus.
- Pour quelle raison ? Il n'y a là rien d'intéressant ?
- Au contraire.
- Pourquoi alors ?
- C'est à dessein : je souhaite réaliser une première mondiale : l'article sans aucune substance. Vous n'apprendrez rien en lisant ce texte. Vous aurez juste perdu votre temps.
- Nous avons pourtant appris que vous ne souhaitiez rien dévoiler d'intéressant.
- Est-ce suffisant pour mériter la dénomination d'"information" ?
- Peut-être que non, en effet. Bien, maintenant que fait-on ?
- Et bien, ce qu'on fait depuis le début, rien du tout, mais un peu plus que rien. On est à la limite.
- On s'ennuie un peu quand même non ?
- Ah mais au contraire, on ne s'est jamais autant amusé ! Il faut dire aussi que j'ai de la bonne musique dans les oreilles.
- C'est une information ça !
- Mouais, si vous voulez.
- Bon franchement, c'est débile votre idée, là.
- Mais je ne vous permets pas ! Vous êtes chez moi ici. Un peu de respect. Bon si vous vous ennuyez, on va faire un autre jeu. Faire passer le maximum d'informations avec le moins de mots possible. On va tester.
- Ah oui, ça c'est déjà mieux.
- Bon alors, laissez moi réfléchir. Combien de messages fais-je essayer de faire passer avec le moins de mots possible. Un, deux, trois. Allez, quatre. Cinq. Six. Je suis fou. Allez allons-y.
- Comment allez-vous savoir si vos messages sont passés ?
- On n'a qu'à demander aux lecteurs.
- Oui mais alors seulement à ceux qui ne sont pas au courant de tout.
- Cela va de soi. Je les crois suffisamment honnêtes pour ça.
- Vous êtes prêt ?
- Je suis prêt.
- Je vous écoute.
- hier sushis samedi orchestre violon failli reunion nuits consécutives avion moustiques absents chemisette froid nouveau mixer compote.
- Et bien nous n'avons plus qu'à attendre la réaction de nos lecteurs ! A demain si vous le voulez bien !
lundi 14 mai 2007
dimanche 13 mai 2007
Le moustique, voilà l'ennemi !
Il y a les serpents, mais il y a surtout les moustiques !
Depuis le mois de Mars, je suis la proie des moustiques les plus malfaisants qui soient :
- ils ne font pas un bruit,
- toute la journée ils se cachent je ne sais trop où,
- quand ils vous piquent vous ne sentez d'abord rien du tout,
- vous vous réveillez le matin vous êtes tout piqués de partout.
L'ennemi est coriace. Je serai patient.
Etape zéro, acheter à la droguerie du coin les produits censés repoussés ces bestioles, effet nullisime.
Etape zéro bis : mettre de l'essence de citronelle et de géranium sur son oreiller, voire même du produit encore plus efficace : effet passager.
Etape un, acheter une bombe foudroyante efficace. Etre aux aguets et prêt à dégainer à tout moment. Lorsqu'une proie sort de sa cachette et est repérée, lancement de l'opération "chasse à courre" : bombe d'une main, bout de saupalin de l'autre, lampe de poche prête à l'action. Mode opératoire :
- jet de bombe dans sa gueule,
- elle tombe amochée mais on ne sait pas où,
- lâchez les chiens, autrement dit recherche sur la moquette avec la lampe de poche de la bestiole agonisante, si on attend trop elle reprend ses esprits et retourne se cacher,
- une fois repérée l'écraser avec délectation au milieu du saupalin : pas de quartier pour les suceuses de sang.
L'ennui c'est que la bestiole a le nombre pour elle, il en revient toujours.
Etape trois : repérer par où la bestiole peut pénétrer :
- la fenêtre, il y a une moustiquaire (mais pas efficace à 100% viens-je de me rendre compte)
- les bouches d'aération : on lance alors l'étape quatre.
Etape quatre :
- aller au Tokyu Hands acheter du tissu moustiquaire
- recouvrir hermétiquement toutes les bouches d'aération.
- goûter au plaisir de ne plus voir de moustiques pendant quelques jours
Etape cinq : assister impuissant au retour des moustiques. Est-ce que c'était des oeufs qui n'ont éclos qu'aujourd'hui ?
Vous avez d'autres conseils ? J'en ai marre de me faire bouffer. Si encore c'était des parasites qui avaient une utilité...
Depuis le mois de Mars, je suis la proie des moustiques les plus malfaisants qui soient :
- ils ne font pas un bruit,
- toute la journée ils se cachent je ne sais trop où,
- quand ils vous piquent vous ne sentez d'abord rien du tout,
- vous vous réveillez le matin vous êtes tout piqués de partout.
L'ennemi est coriace. Je serai patient.
Etape zéro, acheter à la droguerie du coin les produits censés repoussés ces bestioles, effet nullisime.
Etape zéro bis : mettre de l'essence de citronelle et de géranium sur son oreiller, voire même du produit encore plus efficace : effet passager.
Etape un, acheter une bombe foudroyante efficace. Etre aux aguets et prêt à dégainer à tout moment. Lorsqu'une proie sort de sa cachette et est repérée, lancement de l'opération "chasse à courre" : bombe d'une main, bout de saupalin de l'autre, lampe de poche prête à l'action. Mode opératoire :
- jet de bombe dans sa gueule,
- elle tombe amochée mais on ne sait pas où,
- lâchez les chiens, autrement dit recherche sur la moquette avec la lampe de poche de la bestiole agonisante, si on attend trop elle reprend ses esprits et retourne se cacher,
- une fois repérée l'écraser avec délectation au milieu du saupalin : pas de quartier pour les suceuses de sang.
L'ennui c'est que la bestiole a le nombre pour elle, il en revient toujours.
Etape trois : repérer par où la bestiole peut pénétrer :
- la fenêtre, il y a une moustiquaire (mais pas efficace à 100% viens-je de me rendre compte)
- les bouches d'aération : on lance alors l'étape quatre.
Etape quatre :
- aller au Tokyu Hands acheter du tissu moustiquaire
- recouvrir hermétiquement toutes les bouches d'aération.
- goûter au plaisir de ne plus voir de moustiques pendant quelques jours
Etape cinq : assister impuissant au retour des moustiques. Est-ce que c'était des oeufs qui n'ont éclos qu'aujourd'hui ?
Vous avez d'autres conseils ? J'en ai marre de me faire bouffer. Si encore c'était des parasites qui avaient une utilité...
mercredi 9 mai 2007
Un serpent à Tokyo !
Où une petite bouffée d'adrénaline en rentrant du boulot.
Ce soir je suis rentré à pied du travail comme cela m'arrive fréquemment depuis que les beaux jours sont là. C'est agréable, et en plus je peux manger en chemin.
Or, sur une bonne moitié de mon trajet, je longe un immense parc évidemment interdit au commun des mortels car autorisé uniquement aux descendants de la déesse du soleil Amaterasu et à la limite aux chefs d'Etat en visite officielle. En effet, ce parc abrite la résidence officielle du prince héritier de la famille impériale et la résidence des visiteurs de hauts rangs.
Bref, un havre de paix et de verdure de la taille du parc de la Tête d'Or à vue de nez, complètement fermé au public.
Et que je dois longer sur une bonne partie pour rentrer chez moi.
Une première fois j'avais fait une rencontre coquace sur le trottoir longeant ce parc qui semble narguer les passants: un crapaud que j'étais à deux doigts d'écraser, le prenant dans le noir pour une feuille morte (il fait nuit très tôt à Tokyo, pas de décalage horaire et une position très à l'est dans le fuseau horaire).
Et bien ce soir, c'était la version un peu plus flippante : glissant lestement le long du mur d'enceinte du parc, un serpent de bonne taille (80 bons centimètres) qui allait faire un petit tour sur le trottoir. Faisant nuit noire à cette heure là, j'étais juste à son niveau lorsque je me suis aperçu de sa présence, sa tête était relevée, j'ai dû passer à moins d'un mètre de lui. J'ignore quelle espèce, s'il était venimeux ou pas et je préfère ne pas le savoir, ça fait assez froid dans le dos comme ça, ces serpents qui se baladent en liberté dans un pays dont on attend tout de même un accueil un peu mieux que ça, non mais !
Maintenant du coup je flippe, qu'est-ce que je vais rencontrer la prochaine fois sur mon chemin ? Un alligator dans le métro ? Une tarantule dans un tiroir ? Godzilla ?
Non mais je te jure ils sont pas un peu fous ces japonais ?
Ce soir je suis rentré à pied du travail comme cela m'arrive fréquemment depuis que les beaux jours sont là. C'est agréable, et en plus je peux manger en chemin.
Or, sur une bonne moitié de mon trajet, je longe un immense parc évidemment interdit au commun des mortels car autorisé uniquement aux descendants de la déesse du soleil Amaterasu et à la limite aux chefs d'Etat en visite officielle. En effet, ce parc abrite la résidence officielle du prince héritier de la famille impériale et la résidence des visiteurs de hauts rangs.
Bref, un havre de paix et de verdure de la taille du parc de la Tête d'Or à vue de nez, complètement fermé au public.
Et que je dois longer sur une bonne partie pour rentrer chez moi.
Une première fois j'avais fait une rencontre coquace sur le trottoir longeant ce parc qui semble narguer les passants: un crapaud que j'étais à deux doigts d'écraser, le prenant dans le noir pour une feuille morte (il fait nuit très tôt à Tokyo, pas de décalage horaire et une position très à l'est dans le fuseau horaire).
Et bien ce soir, c'était la version un peu plus flippante : glissant lestement le long du mur d'enceinte du parc, un serpent de bonne taille (80 bons centimètres) qui allait faire un petit tour sur le trottoir. Faisant nuit noire à cette heure là, j'étais juste à son niveau lorsque je me suis aperçu de sa présence, sa tête était relevée, j'ai dû passer à moins d'un mètre de lui. J'ignore quelle espèce, s'il était venimeux ou pas et je préfère ne pas le savoir, ça fait assez froid dans le dos comme ça, ces serpents qui se baladent en liberté dans un pays dont on attend tout de même un accueil un peu mieux que ça, non mais !
Maintenant du coup je flippe, qu'est-ce que je vais rencontrer la prochaine fois sur mon chemin ? Un alligator dans le métro ? Une tarantule dans un tiroir ? Godzilla ?
Non mais je te jure ils sont pas un peu fous ces japonais ?
samedi 5 mai 2007
vendredi 4 mai 2007
Débordement de gare
En ce jour de Golden Week, à peu près la seule semaine où tous les japonais sont en vacance en même temps du fait d'une succession légèrement artificelle de jours fériés (l'anniversaire du précédent empereur, Hirohito aurait normalement dû redevenir un jour travaillé à sa mort en 1989, amputant la Golden Week d'un jour de repos pour les japonais bien nécessaire, et les autorités ont donc décidé de le maintenir férié sous un prétexte plus ou moins bidon. Les japonais ont par conséquent gagné un jour férié, l'anniversaire du nouvel empereur tombant en décembre)
Bref, en ce jour ensoleillé de Golden Week, il y avait du monde dans les rues de Tokyo, et sûrement encore plus en villégiature un peu partout. Est-ce que vous avez noté un afflux particulier en France ? Et par conséquent, certaines gares comme celle d'Harajuku ci-dessous dégorgeaient de passagers, c'était rigolo à voir. Pour ma part j'ai profité de ma semaine pour faire du shopping et du ménage, le tout était bien nécessaire !
Bref, en ce jour ensoleillé de Golden Week, il y avait du monde dans les rues de Tokyo, et sûrement encore plus en villégiature un peu partout. Est-ce que vous avez noté un afflux particulier en France ? Et par conséquent, certaines gares comme celle d'Harajuku ci-dessous dégorgeaient de passagers, c'était rigolo à voir. Pour ma part j'ai profité de ma semaine pour faire du shopping et du ménage, le tout était bien nécessaire !
jeudi 3 mai 2007
mardi 1 mai 2007
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