dimanche 26 mars 2006

Nipponement vôtre

Bonjour,
Jusque là, quand il y avait une grève générale, je m'en moquais un peu, beaucoup, à la folie.
Les gens habitent à des heures de leur boulot ? Tant pis pour eux, ils n'ont qu'à pas être aussi c.., stupides. Parisiens va.
Oui mais voilà, me voici désormais parisien tributaire d'une ligne de bus pour me rendre à mon lieu de travail (encore qu'avec mon ordinateur je pourrai tout faire depuis chez moi mais bon, s'il n'y a personne pour voir mon costume et ma cravate, c'est ballot).
Mardi donc, je passe mon rite initiatique. C'est une expérience qui m'a l'air ma foi intéressante. Je vous raconterai.

Ce que je peux vous raconter en revanche dès maintenant, c'est la grève japonaise d'après le récit que m'en a fait à l'instant Pierre-san dit "l'asticot" qui au passage va nous revenir asticot musclé mais c'est une autre histoire (zut, c'était censé rester une surprise).
Alors voilà, cet avignonais invertebré est expatrié, pour son plus grand bonheur, depuis plusieurs mois au pays du soleil levant et il y effectue un stage chez un petit fabricant de voitures local en passe de devenir le leader mondial. Cherchez dans le kompass si vous ne voyez pas ce que je veux dire.
Il a assisté à une grève au sein de son établissement.
Voici son récit :
"après le travail (on ne fait évidemment pas grève pendant les heures de boulot, ça va pas la tête ?), les employés se sont mis en rang et ont commencé à réciter à tue-tête un slogan qui veut dire à peu près "jusqu'au bout, jusqu'au bout !", mais contrairement à ce qu'on pourrait penser dans notre bonne vieille france soupe au lait, ils veulent dire par là "jusqu'au bout, nous travaillerons jusqu'au bout pour nos chefs, en échange augmentez-nous".
C'est paraît-il un privilège rare que d'assister à ce genre d'évènement, il a eu beaucoup de chance.
Un signe qui ne trompe pas : quand vous cherchez sur google "grève Japon" et tous ses équivalents en langue étrangère, vous ne trouvez rien, si ce n'est des français qui manifestent contre la politique japonaise en matière de baleine.

Bon, sinon, on touche bientôt au but.

Résumé des épisodes précédents :
Un renard véreux entube un corbeau pigeon en lui faisait croire qu'il était le nouveau Pavarotti. L'article 1134 du code civil peut-il le sauver ?..

Le Renard s'en saisit et dit : "mon bon Monsieur
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."

Pour l'article 1134 : en l'absence de contractualisation d'une clause "rendu de fromage en cas de chute", c'est implaidable.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

marché-ce ?

Anonyme a dit…

Pierre s'est mis a la muscu ??? ouao... Je me demande bien ce qui l y a pousse...

Fabien