mardi 14 mars 2006

Le monde merveilleux du droit commercial... et ses effets sur la santé

Aujourd'hui il m'est arrivé un truc à peine croyable : j'avais mal à la tête et ça s'est arrêté.
Là vous voyez, le défi de la soirée va consister à broder autour de cette expérience ma foi banale.

Je vous explique : lecteurs assidus que vous êtes, vous savez depuis presque plus longtemps que moi qu'à cause des manif. anti cpe (non ce n'est pas une faute d'orthographe, une prof. de français m'a dit un jour que les abréviations ne prenaient jamais d's ça c'est pour vous énerver, je sais c'est idiot), des crs (et voilà, à cause de cette parenthèse à la con vous avez perdu le fil), et de pleins de choses j'avais fini un vendredi soir affamé dans mon lit avec comme unique compagnie, outre mon cher co, deux boules de glace Hagen machin chose, certes délicieuses et prises en si bonne compagnie (tout flatteur vit aux dépens de celui qui ne peut contenter tout le monde et son père), un cheeseburger de chez MacDo dans mon estomac et le souvenir vivace du radeau de la Méduse dans la tête (sans parler de la pièta de Villeneuve-les-Avignons d'Enguerrand Quarton qui ne me quitte pas).
Mais si, c'était un de mes articles d'avant, cherchez bien.
Cette nuit là j'ai accumulé un déficit de sommeil qui s'avéra fatal par la suite : depuis, j'étais fatigué. Il existe pour s'en assurer un indicateur simple : ma pile de vaisselle à faire stagne depuis à son plus haut (j'entame les couverts en plastique).
Vous voyez, c'est facile, j'ai fait déjà une dizaine de lignes rien qu'en rappelant quelque chose d'ancien. Après tout pourquoi je me gênerais ? Ils font tous ça à la télé.
Last but not least (j'avais envie d'utiliser cette expression, pourquoi toujours ce besoin de se justifier ?) les choses allaient en s'empirant, phénomène bien connu des manque-de-sommeil chroniques comme moi. Bref, hier, ça allait mal. Et ce matin je vous raconte pas l'état de fraîcheur. Le genre de journée qui fait qu'on aimerait pouvoir se cryogéniser jusqu'au lendemain pour attendre tranquillement que ça passe. Mais c'est vraiment n'importe quoi ! Réagissez enfin ! Ne restez pas comme ça à lire sans rien faire !

Soudain, il s'est passé quelque chose de pas banal : j'ai eu examen de droit. Commercial qui plus est. Concentration, cogitation. Il s'agissait d'aider Mme Placébo, commercante, ("qui accomplit des actes de commerce de façon habituelle" dit la loi) à remettre sur pied sa pharmacie qui venait de brûler (c'est ballot). Rassurez vous, c'est une fiction, sinon il faut aller au commissariat le plus proche, j'ai un indice sur l'identité de la pyromane. Bref, à coup de mandataires ad hoc, sorte de supermen du redressement judiciaire qui négocient la dette, de plans de sauvegardes audacieux et aussi grâce à l'assurance, elle avait une chance de s'en sortir. Il y avait aussi le cas de ces deux gars super friqués qui achetaient plein d'action d'une société mais qui ne connaissaient rien au droit et qui comme des neuneux aller se faire avoir car ils ne savaient pas qu'ils étiaent de concert, oh les nuls! Pffffffff, y connaissent rien au droit ! Les aider rapportait 5 points sur 20 (alors que dans la réalité je ne pense pas qu'un avocat se contente de 5 points).
Et voilà, dix lignes de gagnées en racontant ma journée : c'est facile d'écrire un blog !
Etait-ce la concentration (intense) ? la position que j'avais adoptée ? ma feuille blanche à carreaux envoûtants ? Le fait est qu'à ma sortie de l'épreuve, ma fatigue avait disparu. J'ai fini la journée heureux, en coaching d'équipe d'abord (tiens, j'en parlerai une prochaine fois), puis à faire des courses sur un coup de tête pour manger une spécialité singapourienne cuisinée avec amour par Hélène Macquart et Fabien. J'ai décortiqué les crevettes. le bonheur quoi . Le petit quake du soir, le blog, une bd et au lit.

Le corps humain est donc bizarrement fait, à s'épuiser pour un rien et à se régénérer subitement, comme ça, sans raison.
Passionant n'est ce pas ?

Ah oui, j'ai eu des précisions quant à mon stage. j'en profite pour vous dire que lundi commencera un nouveau cycle : je rentre dans la vie active. Par contre, on dit en revanche ! question régularité, ça risque d'en prendre un coup. Qui vivra verra !

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