mardi 7 mars 2006

Ciel j'ai égaré mon carburateur !


Tout le monde aura reconnu le mot de passe convenu par Achille Talon, érudit, et son responsable de la sécurité dans l'album "le roi des Zôtres" de la série éponyme.
Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce que vous faites encore là ? Courrez en librairie vous procurez ce savoureux tome des aventures de ce cuistre au grand nez et lisez-le.

J'ai sauté une ligne pour vous laisser le temps. Maintenant normalement ça y est, vous avez acquis une culture bédéphiliesque digne de ce nom.

Je vous parle de ça car j'ai appris une bien triste nouvelle. Non, ce n'est pas qu'Hélène Macquart ne veuille plus me parler (bien que ça me préoccupe, d'ailleurs, en ce moment même elle est peut-être en train de s'ennuyer à mourir, voire pire...), c'est que les aventures d'Alcibiade Didascaux sont épuisées en librairie.

Mais qu'est-ce donc que cet Alcibiade Didascaux me direz-vous ?

Et bien, c'est très simple, c'est le résultat - réussi - de l'adaptation en bande dessinée de la vie d'un prof de latin-grec.
Si.
Ce qu'il faut savoir, c'est que c'est un prof de latin-grec qui a une machine à remonter le temps.
AHHH ! Tout s'explique ! En voilà une idée qu'elle est bonne.
Oui, je le concède, 10 tomes de corrections de versions de Sénèque, même l'éditeur le plus fou est réticent. En revanche, les mythologies grecques, latines, égyptiennes, et bien d'autres encore, éruditement et humoristiquement présentées par les tribulations à travers les âges de ce cher Didascaux, c'était le succès assuré !
La preuve, il y avait presque l'intégrale au CDI de mon collège (sauf ces aventures en Gaule, je viens de l'apprendre récemment, où la concurrence d'Astérix doit être rude).
Or donc (grand Gousier), voilà-t-il pas qu'en 2006, j'ai un flash à la Jeanne D'Arc : "Relis Alcibiade Didascaux, et les anglois seront boutés hors de France". Non, je m'égare c'était juste "relis Alcibiade Didascaux". Pour certains, ce genre de message tombe derrière un pilier de Notre-Dame, pour d'autres, c'est à la bdthèque de la MdM, cise rue St-Jacques (Lionel, si tu m'entends...)
Oui mais voilà, le parcours est semé d'embûches, à commencer par les stocks inexistants. Quels que soient les librairies sur Internet que je consulte le coeur noué d'espoir, ou bien les librairies bien réelles avec des vendeurs de chair et de sang qui peuplent la rive gauche de Paris ou encore les rayons des bibliothèque que j'écume (j'avoue, je n'en ai vues que deux), pas une trace de mon héro d'antan.

Ceci est donc un appel : si vous possédez un tome de cette passionante série, faites le moi savoir, vous m'intéressez d'un coup beaucoup.

Au fait, même si vous n'en possédez pas, vous pouvez toujours laisser un commentaire, ça me fera plaisir. Et même si c'est pour me signaler une faute d'orthographe, j'ai tiré un trait sur mes prétentions.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Et la bibliothèque François Mitterrand ! Elle sert à quoi ? Avec ce que les contribuables (dont je suis!)ont versé!!

séb a dit…

je n'y avais certes pas pensé. Maintenant, François Mitterand lisait-il les aventures d'Alcibiade Didascaux ?

Anonyme a dit…

Y'a une faute...

:-D

PS: c'est excellent cette sécurité par code où il faut réécrire l'image... c'est toi qui a ajouté ça ou ça s'est fait automatiquement ?

séb a dit…

non, c'est une option que j'ai mise depuis que je me fais spamer mon blog (les salauds !)