Si vous ne le faites en moyenne une fois tous les quarts d'heure comme moi, connectez vous donc au site du monde.fr, il s'y passe quelque chose de marrant : le bandeau principal de pub est loué par un site web ou une association, on ne sait pas trop, qui promeut... le commerce équitable et qui demande aux négociateurs de l'OMC de faire le meilleur accord possible. Le lien aboutit à ceci : http://www.maketradefair.com/hero/fr/ L'attraction principale est un jeu usé jusqu'à la corde (qui n'a pas laissé quelques milliers de neurones dans les lancers de pingouins et autre yetisports.
Et là, la question est posée : que fument-ils ? Je ne critique pas, après tout c'est plus sympa comme pub qu'autre chose, des ventes de AK47 livrés à domicile pour la fête des pères ou que sais-je. Mais comment, ça donne une impression de gachis et de décalage cette pub c'est dingue. Je vois d'ici les dirigeants de cette association, à un cocktail coupe de champagne à la main, avoir l'idée "fa-bu-leuse" qui va sauver tous les damnés de la terre : faire de la pub sur lemonde.fr avec un jeu qui met tony blair à la place du yeti pour lui dire de se comporter en "héros", pas en "zéro".
Dans ce registre là, moi aussi je peux faire des pubs débiles, et mettre un bandeau qui glorifie mon chat ou ma pate à crêpe. Ou alors qui demande à celui qui a offensé les dieux de s'excuser qu'on dépasse de nouveau les 14 degrés. Ou alors lancer un grand mouvement populaire pour mettre la ville capitale de la France quelques centaines de kilomètres plus au sud.
Bon je vous laisse, j'ai piscine et il y a une fenêtre de beau temps, il faut en profiter, après la grêle...
lundi 29 mai 2006
samedi 27 mai 2006
Mai pluvieux, mai cinéma, désolé, j'ai pas trouvé mieux
Ces temps ci, on comprends mieux pourquoi le festival de Cannes a été organisé en Mai: c'est parce que comme c'est le plus moche mois de l'année, les gens vont au cinéma tromper leur envie de traquer et de foutre une raclée à l'imprudent qui a osé chanter "le joli mois de Mai". Etant comme le commun des mortels et ayant encore les moyens de me payer l'entrée (on va bientôt passer le cap des 10 euros la séance dans la ville capitale, et après ils viendront se plaindre que les honnêtes gens téléchargent sans vergogne), je n'ai donc jamais autant hanté les salles obscures que ce mois-ci.
Bon, arrêtons de parler comme les journalistes qui connaissent deux synonymes pour cinéma (salles obscures et grand écran), et passons au vif du sujet : quels sont les films biens et quels sont les films pourris ! Une critique purement gratuite du travail de toute une année d'une équipe, y a que ça de vrai !
- Vous connaissez déjà mon sentiment sur Mission (Im)possible III. Allez-y si vous avez un examen de chirurgie cardio-vasculaire lundi ou bien un repas de famille pesant à rater, sinon, il y a mieux.
- Quatre étoiles, film prétentieux au premier abord vous en conviendrez (donner comme titre à son film la critique qu'on aimerait qu'il ait) jouit d'un handicap de taille : sa bande-annonce absolument dévastatrice. Elle annonce un film de midinette, ou un couple passe son temps à se chamailler et à rigoler dans le même plan. Insupportable. Je m'y suis retrouvé par hasard car Hélène Macquard et son amie Fleur, en supériorité numérique en avaient décidé ainsi. Et là surprise : ce n'est pas du tout la bande annonce. En fait, les personnages sont des arnaqueurs, et il y a un ancien pilote de formule un benet au milieu qui se fait plumer, c'est très drôle.
- Inside Man est très bien, mais j'ai déjà écrit quelque chose dessus (comme quoi, les gens qui me reprochent de ne pas écrire assez, vous avez tout faux !)
Bon, là, ça commence à dater un peu. Les films plus récents maintenant.
- Volver : pressenti pour être la palme d'or à Cannes, il le mérite indéniablement, mais en même temps, ce serait vraiment la solution de facilité. C'est un très bon film, du plus pur Almodovar, comme s'il avait lui-même voulu condenser dans un film tout son cinéma : le film ne montre à l'exception de quelques violeurs en puissance que des femmes, le scénario est impeccable, les actrices parfaites à tout point de vue, l'humour est là, c'est aussi attachant, bref, c'est parfait. En plus, si vous voyer Christian Clavier au cinéma...
- Donc Volver est à voir, mais personnellement, si j'étais président du festival de Cannes, ce qui arrivera bien un jour, il suffit que je prenne quelques mois pour créer un chef-d'oeuvre du cinéma et être ainsi reconnu par mes pairs, bref, si j'avais à décider, je donnerais la palme d'or à Marie-Antoinette. D'abord, pour faire comprendre à ces pisseux de critiques qui avaient sifflé le film à Cannes qu'il faudrait peut-être qu'ils rentrent chez eux et qu'ils se trouvent un vrai travail parce que là, ça va plus être possible. Ce qui est le plus drôle, c'est que leur camarades restés à Paris pour faire les critiques des journaux ont eux félicités le film. Les caprices de critique, c'est ce qu'il y a de plus pathétique.
Bon bref, donc, pourquoi ce film ? Et bien il est assez surprenant. Je préviens tout de suite les amateurs de films sur la révolution, "Ah ça ira ça ira ça ira" ou les fans de Saw, le film qui règle définitivement le problème du manque de place pour les pieds dans les avions, ce n'est pas un film sur 1789 et tout le tralala, et l'on ne vois pas l'ombre d'une guillotine. C'est un film sur Versaille, et un très bon. La reconstitution historique est absolument impeccable. Tout est tourné à Versaille, c'est à se demander si les acteurs ne dorment pas dans la chambre du roi, ce qui me paraît quand même un peu gros.
Le deuxième intérêt du film, c'est son caractère innovant : la bande son hard rock à l'époque des menuets passe comme une lettre à la poste (ça me fait penser que j'ai une lettre à envoyer d'ailleurs), et il y a plein de petites choses comme ça qui font qu'on sent que la réalisatrice a du talent. Bon, il y a quelques petites inexactitudes historiques mais c'est tant mieux : par exemple, il est tout à fait faux que Marie-Antoinette ait été belle et gracieuse, sa mère, la très douce et maternelle Marie-Thérèse d'Autriche lui aurait écrit quelque chose du genre : "ma pauvre fille, quand on est moche comme toi, on ne peut compter que sur son intelligence, alors arrête de faire ta conne". Marie-Antoinette est le plus bel exemple historique de fille qui n'a pas écouté sa moman.
Or donc, j'ai bien aimé, je trouve que le roi de france joue très bien le Louis XVI empâté (ce n'est pas le même genre de prestation que le Fabien australien), et l'ensemble souffre tout juste d'un esprit un peu trop américain, sûrement dû à la VO et aux multiples "May I present you madam the Diouchess dao Chouaseuille".
Je viens de me relire et me rends compte que c'est consensuel à souhait tout ce que je viens de raconter : on dirait un vrai critique de cinéma !
Bon, arrêtons de parler comme les journalistes qui connaissent deux synonymes pour cinéma (salles obscures et grand écran), et passons au vif du sujet : quels sont les films biens et quels sont les films pourris ! Une critique purement gratuite du travail de toute une année d'une équipe, y a que ça de vrai !
- Vous connaissez déjà mon sentiment sur Mission (Im)possible III. Allez-y si vous avez un examen de chirurgie cardio-vasculaire lundi ou bien un repas de famille pesant à rater, sinon, il y a mieux.
- Quatre étoiles, film prétentieux au premier abord vous en conviendrez (donner comme titre à son film la critique qu'on aimerait qu'il ait) jouit d'un handicap de taille : sa bande-annonce absolument dévastatrice. Elle annonce un film de midinette, ou un couple passe son temps à se chamailler et à rigoler dans le même plan. Insupportable. Je m'y suis retrouvé par hasard car Hélène Macquard et son amie Fleur, en supériorité numérique en avaient décidé ainsi. Et là surprise : ce n'est pas du tout la bande annonce. En fait, les personnages sont des arnaqueurs, et il y a un ancien pilote de formule un benet au milieu qui se fait plumer, c'est très drôle.
- Inside Man est très bien, mais j'ai déjà écrit quelque chose dessus (comme quoi, les gens qui me reprochent de ne pas écrire assez, vous avez tout faux !)
Bon, là, ça commence à dater un peu. Les films plus récents maintenant.
- Volver : pressenti pour être la palme d'or à Cannes, il le mérite indéniablement, mais en même temps, ce serait vraiment la solution de facilité. C'est un très bon film, du plus pur Almodovar, comme s'il avait lui-même voulu condenser dans un film tout son cinéma : le film ne montre à l'exception de quelques violeurs en puissance que des femmes, le scénario est impeccable, les actrices parfaites à tout point de vue, l'humour est là, c'est aussi attachant, bref, c'est parfait. En plus, si vous voyer Christian Clavier au cinéma...
- Donc Volver est à voir, mais personnellement, si j'étais président du festival de Cannes, ce qui arrivera bien un jour, il suffit que je prenne quelques mois pour créer un chef-d'oeuvre du cinéma et être ainsi reconnu par mes pairs, bref, si j'avais à décider, je donnerais la palme d'or à Marie-Antoinette. D'abord, pour faire comprendre à ces pisseux de critiques qui avaient sifflé le film à Cannes qu'il faudrait peut-être qu'ils rentrent chez eux et qu'ils se trouvent un vrai travail parce que là, ça va plus être possible. Ce qui est le plus drôle, c'est que leur camarades restés à Paris pour faire les critiques des journaux ont eux félicités le film. Les caprices de critique, c'est ce qu'il y a de plus pathétique.
Bon bref, donc, pourquoi ce film ? Et bien il est assez surprenant. Je préviens tout de suite les amateurs de films sur la révolution, "Ah ça ira ça ira ça ira" ou les fans de Saw, le film qui règle définitivement le problème du manque de place pour les pieds dans les avions, ce n'est pas un film sur 1789 et tout le tralala, et l'on ne vois pas l'ombre d'une guillotine. C'est un film sur Versaille, et un très bon. La reconstitution historique est absolument impeccable. Tout est tourné à Versaille, c'est à se demander si les acteurs ne dorment pas dans la chambre du roi, ce qui me paraît quand même un peu gros.
Le deuxième intérêt du film, c'est son caractère innovant : la bande son hard rock à l'époque des menuets passe comme une lettre à la poste (ça me fait penser que j'ai une lettre à envoyer d'ailleurs), et il y a plein de petites choses comme ça qui font qu'on sent que la réalisatrice a du talent. Bon, il y a quelques petites inexactitudes historiques mais c'est tant mieux : par exemple, il est tout à fait faux que Marie-Antoinette ait été belle et gracieuse, sa mère, la très douce et maternelle Marie-Thérèse d'Autriche lui aurait écrit quelque chose du genre : "ma pauvre fille, quand on est moche comme toi, on ne peut compter que sur son intelligence, alors arrête de faire ta conne". Marie-Antoinette est le plus bel exemple historique de fille qui n'a pas écouté sa moman.
Or donc, j'ai bien aimé, je trouve que le roi de france joue très bien le Louis XVI empâté (ce n'est pas le même genre de prestation que le Fabien australien), et l'ensemble souffre tout juste d'un esprit un peu trop américain, sûrement dû à la VO et aux multiples "May I present you madam the Diouchess dao Chouaseuille".
Je viens de me relire et me rends compte que c'est consensuel à souhait tout ce que je viens de raconter : on dirait un vrai critique de cinéma !
lundi 22 mai 2006
Tu seras un blog mon blog !
Cet article va faire de ce blog un vrai blog. J'entends un blog où l'on étale sa petite vie trépidante. Après "voici mon frigo" "voici mes insomnies"et "voici comment je recouds un bouton", je vous présente : "j'ai vu une célébrité !"
Pas croi-ya-bleux !
Je suis allé au cinéma hier, voir le dernier Almodovar (très bien mais là n'est pas le sujet) et devinez qui je vois dans la queue : Christian Clavier ! Jacquouille la Fripouille, l'homme Jacquard, Katia... C'était bel et bien lui. Il était accompagné d'une femme qui n'était pas Marie-Anne Chazel mais bon, il fait ce qu'il veut.
Palpitant tout ça, non ?
Alors attendez la suite : je rentre dans la salle, il y a beaucoup de monde et je l'avais presque oublié. Je m'assois, et là, j'entends la voix de Jérome, des Bronzés (qui font aussi du ski d'ailleurs). Il était à une place de moi !
Trop fou !
Voilà, je suis en lice pour le blog le plus pleupleu de la blogosphère, à vous de juger. En tout cas, je suis bien content de l'avoir vu.
Pas croi-ya-bleux !
Je suis allé au cinéma hier, voir le dernier Almodovar (très bien mais là n'est pas le sujet) et devinez qui je vois dans la queue : Christian Clavier ! Jacquouille la Fripouille, l'homme Jacquard, Katia... C'était bel et bien lui. Il était accompagné d'une femme qui n'était pas Marie-Anne Chazel mais bon, il fait ce qu'il veut.
Palpitant tout ça, non ?
Alors attendez la suite : je rentre dans la salle, il y a beaucoup de monde et je l'avais presque oublié. Je m'assois, et là, j'entends la voix de Jérome, des Bronzés (qui font aussi du ski d'ailleurs). Il était à une place de moi !
Trop fou !
Voilà, je suis en lice pour le blog le plus pleupleu de la blogosphère, à vous de juger. En tout cas, je suis bien content de l'avoir vu.
samedi 20 mai 2006
Ah ah ! Tremblez, voleurs de disques !
J'ai retrouvé une pièce d'une valeur inestimable, et ce pour la modique somme de 8 euros 10, ce qui fait qu'au passage j'ai récupéré une pièce de deux euros qui me sera grandement utile pour ma lessive de demain. L'harmonie revient dans ce bas monde.
Il s'agit des préludes et moments musicaux de Rachmaninov, l'homme aux longs doigts (il pouvait faire des écarts au piano phénoménaux, du coup les pianistes qui veulent jouer ses oeuvres apprécient modérément). L'ami Nikolai Lugansky s'en tire plutôt pas mal. Pour ceux que ça intéresse, le disque était en double d'occasion chez Gibert.
Ca c'était la bonne nouvelle, maintenant passons à la mauvaise : je suis la cible d'une deuxième machination. Si ! Non contents de me piquer mes disques, voilà que maintenant on m'empêche de partir au Japon. Ca fait trois fois cette année que je me fais jeter d'une offre de stage / VIE au pays du soleil levant. Et là, je m'interroge : tel le gars du Truman Show, m'aurait-on menti depuis ma naissance en me faisant croire qu'il y avait un continent lointain là-bas qui s'appelle l'Asie, très peuplé, qui n'existerait en fait pas ? Je vous préviens, une nuit je vais partir en douce à l'aéroport et prendre le premier avion pour Tokyo pour voir si c'est pas du chiqué !
Sinon, si vous êtes chics, vous allez faire la chose suivante, c'est rien du tout vous verrez, et si ça prend de l'ampleur ça peut devenir rigolo : s'il vous plaît, n'achetez plus jamais, je dis bien jamais, jamais jamais jamais, de parfum Christian Dior, et déconseillez les à vos amis.
Alors je sais, ces demoiselles vont me dire qu'elle ne peuvent pas se passer de Dior J'adore ! Mais allez, un petit effort, je vous ferez des crêpes en échange.
C'est somme toute un peu mesquin de faire ça, et alors !
vendredi 19 mai 2006
Vous ne devinerez jamais ce qui m'est arrivé à midi !
Là si vous trouvez, vous êtes fort.
Bon allez je vous dis. J'étais à la cantine là, tranquille, j'avais faim (comme là en ce moment, qu'est-ce qui me prend d'écrire avant le dîner ?) je choisis donc mes plats, fais la queue, attends longtemps avant qu'enfin mon tour n'arrive (le manger, toujours au top), prends mes couverts, m'asseois et là : incroyable ! Mes couverts étaient aimantés et collés les uns aux autres !
J'ai donc passé tout mon repas à séparer mon couteau de ma fourchette et accessoirement de ma cuillière. Ca met du piment à votre repas (pour ceux qui n'auraient pas compris, pas du vrai piment).
Essayez, ça vous amusera.
Bon, c'est un peu court mais promis juré je reviens très vite. Là j'ai trop faim.
Bon allez je vous dis. J'étais à la cantine là, tranquille, j'avais faim (comme là en ce moment, qu'est-ce qui me prend d'écrire avant le dîner ?) je choisis donc mes plats, fais la queue, attends longtemps avant qu'enfin mon tour n'arrive (le manger, toujours au top), prends mes couverts, m'asseois et là : incroyable ! Mes couverts étaient aimantés et collés les uns aux autres !
J'ai donc passé tout mon repas à séparer mon couteau de ma fourchette et accessoirement de ma cuillière. Ca met du piment à votre repas (pour ceux qui n'auraient pas compris, pas du vrai piment).
Essayez, ça vous amusera.
Bon, c'est un peu court mais promis juré je reviens très vite. Là j'ai trop faim.
lundi 15 mai 2006
Vous voulez voir un film bien ?
Allez donc voir Inside Man, de Spike Lee, vous m'en direz des nouvelles. A la sortie de ce film je me suis dit : il y a des gens qui ont du talent pour le cinéma. Ca existe, alors pourquoi toutes ces nullités, ces blockbusters exorbitants, ces bouses même alors qu'il suffirait de ne garder que les bons réalisateurs et les bons acteurs, on les reconnaît tout de suite, et leur donner en priorité les budgets et les moyens qu'il faut ?
Ce à quoi Lionel P. m'a rendu (en français, et non pas en akkadien, il n'avance pas très vite) : les bouses sont ce qui se vend le mieux.
Certes.
Puis il a ajouté : "de toute façon, dans quelques années, il n'y aura plus de cinéma, les gens en auront marre de voir tout le temps la même chose, ils vont se blaser et ne viendront pas".
Sur le coup, je me suis demandé la chose suivante : toute cette surenchère d'effets spéciaux, cette escalade dans le superlatif (quand on a sauvé l'univers quarante-six fois, que peut-on sauver de plus important, de plus grand, de plus beau ?), alors que les intrigues tiennent toujours sur un carré de pq, les gens vont-ils en être blasé ? Un jour, rira-t-on dans les salles obscures du ridicule enflé de certains films surstéréotypés ? Ca a peut-être déjà commencé : dimanche il y a deux semaines, je suis allé voir Mission Impossible 3. En fait la mission était possible, je vous rassure tout de suite. Comme dans le 1, la fin voyait un hélicoptère exploser dans le tunnel sous la manche avec Tom Cruise qui s'en échappait trois millièmes de seconde avant et que la fin du 2 devait être toute aussi nytroglicérinée, les scénaristes du 3 se sont vus confier la tâche du siècle : faire encore plus. Ils se sont beaucoup grattés la tête et ont trouvé. Ils ont fait mourir Tom Cruise. Enfin, il est rescucité quelques secondes après mais sur le coup, il était en arrêt cardiaque et tout le tralala. Je vous explique la situation :
Il vient de tuer le gros méchant, mais d'outre-tombe il ricane bien l'affreux, car avant de partir il a laissé dans le cerveau de ce malheureux scientologue une mini bombe qui va bientôt s'enclencher (elle y va progressivement d'ailleurs, ce qui est très con, vous en connaissez beaucoup des bombes qui se déclenchent progressivement ?). Ce qu'il faut savoir c'est que dans cet opus Tom Cruise est marié. Et oui, c'est ça l'originalité du film. Et devinez à qui ? Je vous le donne en mille : à une infirmière. C'est fou ça, les héros hillywoodiens ne sont jamais mariés à des trapézistes, des femmes de ménage ou des gardiennes de prison. Or donc, il est mariée à une infirmière qui est à ses côtés lors de la dernière scène où il zigouille tout le monde (ça se passe à Shangaï allez savoir pourquoi). Elle avait été prise en otage la pauvre. Elle est maintenant libérée et dit : "ça alors mon chéri, tu n'es pas fonctionnaire au ministère des transports ! Je tombe des nues, allons rentrer dans notre beau et grand pays fêter ça". Oui mais non, car le gaillard a une bombe dans la tête. O non c'est trop horrible ! Que faire ?!!! Et là, idée de Tom Cruise qui a une drôle de vision du bricolage électrique : "chérie : je vais mettre les doigts dans la prise, ça va court-circuiter la bombe, et ensuite tu me ranimeras". La fille a à peine le temps de dire "mais c'est de la folie" que son espion de mari est par terre et ne répond plus allo tango charlie vous me recevez ?
L'heure est grave. Elle se met au massage cardiaque. Elle compte jusqu'à cinq puis recommence (parce que plus loin, le public lâcherait). Musique lourde. Le temps se ralentit. Le spectateur retient son souffle. Ca fait bien deux minutes qu'elle s'excite comme ça. La musique fait des trémolos mon Dieu faites que ça s'arrête. Elle commence ç se décourager. Non ! non ! c'est trop injuste ! De rage, elle blasphème, (c'est vous dire où on en est) et tape du poing sur le thorax de son mari que tout le monde croit mort c'est terrible comme sur un punching ball.
Et là ! au bout du cinquième coup, alors que tout espoir était perdu, l'ami Tom Cruise jaillit l'arme au poing plus vif que jamais prêt à tuer le moindre sino-arabo-terroriste d'une balle entre les deux yeux. C'est complètement surréaliste et là, mesdames et messieurs, grand moment : le public exclaffe de rire tellement c'est grotesque.
Tremblez messieurs les producteurs ! L'heure est peut-être bientôt venue.
Je vous laisse, je vais à la piscine.
Ce à quoi Lionel P. m'a rendu (en français, et non pas en akkadien, il n'avance pas très vite) : les bouses sont ce qui se vend le mieux.
Certes.
Puis il a ajouté : "de toute façon, dans quelques années, il n'y aura plus de cinéma, les gens en auront marre de voir tout le temps la même chose, ils vont se blaser et ne viendront pas".
Sur le coup, je me suis demandé la chose suivante : toute cette surenchère d'effets spéciaux, cette escalade dans le superlatif (quand on a sauvé l'univers quarante-six fois, que peut-on sauver de plus important, de plus grand, de plus beau ?), alors que les intrigues tiennent toujours sur un carré de pq, les gens vont-ils en être blasé ? Un jour, rira-t-on dans les salles obscures du ridicule enflé de certains films surstéréotypés ? Ca a peut-être déjà commencé : dimanche il y a deux semaines, je suis allé voir Mission Impossible 3. En fait la mission était possible, je vous rassure tout de suite. Comme dans le 1, la fin voyait un hélicoptère exploser dans le tunnel sous la manche avec Tom Cruise qui s'en échappait trois millièmes de seconde avant et que la fin du 2 devait être toute aussi nytroglicérinée, les scénaristes du 3 se sont vus confier la tâche du siècle : faire encore plus. Ils se sont beaucoup grattés la tête et ont trouvé. Ils ont fait mourir Tom Cruise. Enfin, il est rescucité quelques secondes après mais sur le coup, il était en arrêt cardiaque et tout le tralala. Je vous explique la situation :
Il vient de tuer le gros méchant, mais d'outre-tombe il ricane bien l'affreux, car avant de partir il a laissé dans le cerveau de ce malheureux scientologue une mini bombe qui va bientôt s'enclencher (elle y va progressivement d'ailleurs, ce qui est très con, vous en connaissez beaucoup des bombes qui se déclenchent progressivement ?). Ce qu'il faut savoir c'est que dans cet opus Tom Cruise est marié. Et oui, c'est ça l'originalité du film. Et devinez à qui ? Je vous le donne en mille : à une infirmière. C'est fou ça, les héros hillywoodiens ne sont jamais mariés à des trapézistes, des femmes de ménage ou des gardiennes de prison. Or donc, il est mariée à une infirmière qui est à ses côtés lors de la dernière scène où il zigouille tout le monde (ça se passe à Shangaï allez savoir pourquoi). Elle avait été prise en otage la pauvre. Elle est maintenant libérée et dit : "ça alors mon chéri, tu n'es pas fonctionnaire au ministère des transports ! Je tombe des nues, allons rentrer dans notre beau et grand pays fêter ça". Oui mais non, car le gaillard a une bombe dans la tête. O non c'est trop horrible ! Que faire ?!!! Et là, idée de Tom Cruise qui a une drôle de vision du bricolage électrique : "chérie : je vais mettre les doigts dans la prise, ça va court-circuiter la bombe, et ensuite tu me ranimeras". La fille a à peine le temps de dire "mais c'est de la folie" que son espion de mari est par terre et ne répond plus allo tango charlie vous me recevez ?
L'heure est grave. Elle se met au massage cardiaque. Elle compte jusqu'à cinq puis recommence (parce que plus loin, le public lâcherait). Musique lourde. Le temps se ralentit. Le spectateur retient son souffle. Ca fait bien deux minutes qu'elle s'excite comme ça. La musique fait des trémolos mon Dieu faites que ça s'arrête. Elle commence ç se décourager. Non ! non ! c'est trop injuste ! De rage, elle blasphème, (c'est vous dire où on en est) et tape du poing sur le thorax de son mari que tout le monde croit mort c'est terrible comme sur un punching ball.
Et là ! au bout du cinquième coup, alors que tout espoir était perdu, l'ami Tom Cruise jaillit l'arme au poing plus vif que jamais prêt à tuer le moindre sino-arabo-terroriste d'une balle entre les deux yeux. C'est complètement surréaliste et là, mesdames et messieurs, grand moment : le public exclaffe de rire tellement c'est grotesque.
Tremblez messieurs les producteurs ! L'heure est peut-être bientôt venue.
Je vous laisse, je vais à la piscine.
dimanche 14 mai 2006
La fraternité du chauffeur de bus
Bonsoir à toutes et à tous.
J'aurai besoin ce soir de l'expertise de tous nos fabuleux lecteurs disséminés aux quatre bouts du monde.
Vous l'avez sûrement remarqué comme moi, lorsque vous êtes dans un bus et que vous croisez un autre bus, par exemple un bus de la même ligne à contre-sens, les chauffeurs invariablement se font un petit signe de la main. Depuis que je suis usager des lignes 27 et 89 de la Régie des Tranports Parisiens que je salue au passage (ils n'ont pas fait grève pendant le CPE, c'est des gens bien), je n'ai jamais, je dis bien jamais, vu mon chauffeur du moment ne pas respecter ce rituel. C'est à se demander si quand ils se croisent à Carrefour, ils ne le font pas aussi.
Alors, questions : est-ce partout pareil ? On n'analyse pas en effet ce genre de phénomènes sociologiques profonds en se contenant à l'hexagone. Et maintenant pourquoi ?
Je risque deux explications :
1) Occultisme et Danbrownisme
Les chauffeurs de bus font partie d'une société secrète millénaire établie par les charetiers de St Jean d'Acre en charge de l'acheminement de l'or des Templiers qui oeuvre dans l'ombre depuis tout ce temps avec un but que le commun des mortels doit ignorer : créer l'apocalypse des temps modernes : l'Ultime grêve. Leur petit signe de main est en fait un signal puissant : le jour où l'un des leur (leur chef) ne le fera plus, la nouvelle, le signe manquant, se répandra dans le monde entier des chauffeurs de bus comme une traînée de poudre et le monde retiendra son souffle. Des forces occultes enfouies depuis des siècles réapparaîtront, mes cds volés aussi au passage, et l'Occident chrétien devra se mettre au vélo et au roller avec en tête une révélation bouleversante : Jésus était en fait une femme qui répondait au nom de Georgette.
2) Hollywood et chewing-gum
Depuis le film Speed, la préfecture de police de Paris redoute par dessus tout, outre un lâcher de taureau rue de Rivoli, un remake grandeur nature de ce film, opus hollywoodien salué par la critique pour son caractère innovant : un bus explosait s'il descendait en deça d'une certane vitesse et un héros bien sous tout rapport sauvait tout le monde : la belle jeune fille pleine de courage qui s'était retrouvée par hasard au volant, les gentils et innocents usagers qui n'en demandaient pas tant (dans le désordre : le vieux grisonnant, la mère enceinte, la petite fille, le jeune cadre dynamique qui au début est un connard mais qui en fait à la fin verse sa petite larme comme les autres, la vieille un peu sourde qui met du temps à comprendre mais qui est plein de sagesse, le quinqua moustachu qui dit qu'on va tous mourir mais non faut pas dire des choses pareilles, le jeune black qui a un casier mais mec ça c'était quand j'étais jeune j'avais fait des conneries mais maintenant je suis rangé et qui en fait est un bon gars) tout cela bien sûr en contact permanent avec le bon noir de service agent de police blasé de son état qui le matin même, harassé de fatigue qu'il est parce qu'il ne dort plus depuis cette terrible affaire où une moto-crottes avait explosé car elle allait au dessus de 25 miles par heure, avait rendu son badge à son chef qui a refusé sa démission. L'important dans ce genre de situation, c'est de la repérer au plus vite (sinon votre bus explose et vous accusez injustement Al Quaeda, ça fait désordre) Donc, habiles, nos hauts-fonctionnaires ont donné comme consigne aux chauffeurs de trouver un signe secret que chaque chauffeur doit faire quand il en croise un autre comme ça, si l'autre vous toise avec son regard vide de tueur psychopate qu'il est sans faire le signe attendu, vous n'avez plus qu'à appeler le GIGN et tout finit bien.
Si vous vous voulez formuler d'autres conjectures, n'hésitez pas à laisser un commentaire.
Mata ! comme disent les nippons (ils ont des tonneaux ronds, vivent les ...)
J'aurai besoin ce soir de l'expertise de tous nos fabuleux lecteurs disséminés aux quatre bouts du monde.
Vous l'avez sûrement remarqué comme moi, lorsque vous êtes dans un bus et que vous croisez un autre bus, par exemple un bus de la même ligne à contre-sens, les chauffeurs invariablement se font un petit signe de la main. Depuis que je suis usager des lignes 27 et 89 de la Régie des Tranports Parisiens que je salue au passage (ils n'ont pas fait grève pendant le CPE, c'est des gens bien), je n'ai jamais, je dis bien jamais, vu mon chauffeur du moment ne pas respecter ce rituel. C'est à se demander si quand ils se croisent à Carrefour, ils ne le font pas aussi.
Alors, questions : est-ce partout pareil ? On n'analyse pas en effet ce genre de phénomènes sociologiques profonds en se contenant à l'hexagone. Et maintenant pourquoi ?
Je risque deux explications :
1) Occultisme et Danbrownisme
Les chauffeurs de bus font partie d'une société secrète millénaire établie par les charetiers de St Jean d'Acre en charge de l'acheminement de l'or des Templiers qui oeuvre dans l'ombre depuis tout ce temps avec un but que le commun des mortels doit ignorer : créer l'apocalypse des temps modernes : l'Ultime grêve. Leur petit signe de main est en fait un signal puissant : le jour où l'un des leur (leur chef) ne le fera plus, la nouvelle, le signe manquant, se répandra dans le monde entier des chauffeurs de bus comme une traînée de poudre et le monde retiendra son souffle. Des forces occultes enfouies depuis des siècles réapparaîtront, mes cds volés aussi au passage, et l'Occident chrétien devra se mettre au vélo et au roller avec en tête une révélation bouleversante : Jésus était en fait une femme qui répondait au nom de Georgette.
2) Hollywood et chewing-gum
Depuis le film Speed, la préfecture de police de Paris redoute par dessus tout, outre un lâcher de taureau rue de Rivoli, un remake grandeur nature de ce film, opus hollywoodien salué par la critique pour son caractère innovant : un bus explosait s'il descendait en deça d'une certane vitesse et un héros bien sous tout rapport sauvait tout le monde : la belle jeune fille pleine de courage qui s'était retrouvée par hasard au volant, les gentils et innocents usagers qui n'en demandaient pas tant (dans le désordre : le vieux grisonnant, la mère enceinte, la petite fille, le jeune cadre dynamique qui au début est un connard mais qui en fait à la fin verse sa petite larme comme les autres, la vieille un peu sourde qui met du temps à comprendre mais qui est plein de sagesse, le quinqua moustachu qui dit qu'on va tous mourir mais non faut pas dire des choses pareilles, le jeune black qui a un casier mais mec ça c'était quand j'étais jeune j'avais fait des conneries mais maintenant je suis rangé et qui en fait est un bon gars) tout cela bien sûr en contact permanent avec le bon noir de service agent de police blasé de son état qui le matin même, harassé de fatigue qu'il est parce qu'il ne dort plus depuis cette terrible affaire où une moto-crottes avait explosé car elle allait au dessus de 25 miles par heure, avait rendu son badge à son chef qui a refusé sa démission. L'important dans ce genre de situation, c'est de la repérer au plus vite (sinon votre bus explose et vous accusez injustement Al Quaeda, ça fait désordre) Donc, habiles, nos hauts-fonctionnaires ont donné comme consigne aux chauffeurs de trouver un signe secret que chaque chauffeur doit faire quand il en croise un autre comme ça, si l'autre vous toise avec son regard vide de tueur psychopate qu'il est sans faire le signe attendu, vous n'avez plus qu'à appeler le GIGN et tout finit bien.
Si vous vous voulez formuler d'autres conjectures, n'hésitez pas à laisser un commentaire.
Mata ! comme disent les nippons (ils ont des tonneaux ronds, vivent les ...)
jeudi 11 mai 2006
Et bien !
Et bien il en aura fallu du courage pour que j'arrive jusqu'à cette page web de rédaction de mes messages. Que c'est lent tout ça, que c'est lent ! Ma connexion internet donne vraiment l'impression qu'il y a un vieux papy essouflé dans la cave qui pédale pour envoyer les données.
Bon sinon, il fait beau, n'est-il pas ?
Que vous dire d'autre ? Ah oui, pour la dernière fois, c'est attesté. La peau grasse, tout se joue la nuit. C'est écrit dans le magazine Cosmo d'Hélène M. et de Louise D. qui l'ont étudié attentivement la semaine dernière. Donc, un conseil, ne dormez plus, ou bien que d'un oeil. Mettez votre réveil à sonner toutes les heures pour vérifier que votre peau n'est pas devenue subitement et sauvagement grasse.
Bon ben là je ne trouve rien de plus intéressant à vous raconter. Je sais c'est triste mais que voulez-vous, c'est la vie.
Bon sinon, il fait beau, n'est-il pas ?
Que vous dire d'autre ? Ah oui, pour la dernière fois, c'est attesté. La peau grasse, tout se joue la nuit. C'est écrit dans le magazine Cosmo d'Hélène M. et de Louise D. qui l'ont étudié attentivement la semaine dernière. Donc, un conseil, ne dormez plus, ou bien que d'un oeil. Mettez votre réveil à sonner toutes les heures pour vérifier que votre peau n'est pas devenue subitement et sauvagement grasse.
Bon ben là je ne trouve rien de plus intéressant à vous raconter. Je sais c'est triste mais que voulez-vous, c'est la vie.
mardi 9 mai 2006
dimanche 7 mai 2006
Mes pauvres pieds !
Je viens tout juste de me faire une "spéciale". Une balade faite maison. Départ chez moi (au niveau du Val de Grâce pour ceux qui connaissent, c'est à paris, vous savez, la 25ième ville au monde). Ensuite descente du blvd Saint-Michel avec au passage arrêt Big Mac rue Soufflot. Tout en bas vous tournez à gauche en 4ième, traversez la Seine sur le Pont-Neuf et rentrez dans la cour carrée du Louvre. Là vous prenez tout droit, pyramide, arc du carroussel, jardin des tuileries, place de la concorde, champs Elysées. Vous faites coucou à Jacquot sur votre droite. Ils ont installés ( en son honneur ?) plein de vaches qui sont décorées. Comme toujours les parisiens vont penser que c'est une idée "extra o-ri-gi-na-leux" sans savoir que ça a était fait avec des lions à Lyon il y a belle lurette et à Munich l'an passé. Tiens, Virgin est ouvert, vous y entrez, et relisez Astérix et les Normands ( -et paf ! -présent !). Vous y lisez une autre bédé "la croisade s'amuse" qui caricature Bush et glorifie ben laden "mais c'est pour rire !" alors vous riez parce que vous êtes un djeunes cool et qu'effectivement c'est marrant, la femme à ben laden qui reçoit une ceinture d'explosif en pâtes lustucru avec déclencheur en pâte à sel pour la fête des mères c'est rigolo.
Petit passage à l'atelier renault voir des formules un qui ne roulent plus vu qu'elles sont accrochées au mur. Ensuite arc de triomphe puis gauche toute. Avenue d'Iéna, attention à vous, c'est un quartier très pauvre et peu recommendable. Vous arrivez au Trocadéro. Frayez-vous un chemin entre les bus et les touristes, faite vous prendre pour un américain par le vendeur de tour eiffel rose fluo puis descendez. Passez sous la tour et allez en direction de l'Ecole militaire. Au fond à gauche, une envie pipi vous prend. Pas cool. Direction Invalides. A l'esplanade, prendre la rue de Varenne, passer devant l'hôtel Matignon puis continuer jusqu'au boulevard raspail, puis la rue de rennes, puis la rue de Vaugirard, le Sénat, le jardin du Luxembourg, et enfin, vous retombez Blvd Saint-Michel, l'école des Mines, puis vous rentrez chez vous.
Durée : 4 heures. Longueur estimée : 10 Kms.
Enjoy.
Petit passage à l'atelier renault voir des formules un qui ne roulent plus vu qu'elles sont accrochées au mur. Ensuite arc de triomphe puis gauche toute. Avenue d'Iéna, attention à vous, c'est un quartier très pauvre et peu recommendable. Vous arrivez au Trocadéro. Frayez-vous un chemin entre les bus et les touristes, faite vous prendre pour un américain par le vendeur de tour eiffel rose fluo puis descendez. Passez sous la tour et allez en direction de l'Ecole militaire. Au fond à gauche, une envie pipi vous prend. Pas cool. Direction Invalides. A l'esplanade, prendre la rue de Varenne, passer devant l'hôtel Matignon puis continuer jusqu'au boulevard raspail, puis la rue de rennes, puis la rue de Vaugirard, le Sénat, le jardin du Luxembourg, et enfin, vous retombez Blvd Saint-Michel, l'école des Mines, puis vous rentrez chez vous.
Durée : 4 heures. Longueur estimée : 10 Kms.
Enjoy.
samedi 6 mai 2006
Baleines et poux
Voici donc la fabuleuse histoire du baleineau qui avait des poux. Ma principale source d'information est l'exposition photo sur les océans actuellement sur les grilles du jardin du luxembourg. Oui je sais, j'habite un quartier très chaud et défavorisé, je ne devrais pas prendre autant de risque pour mes fidèles lecteurs, mais soyez rassurés, les CRS veillent et je cours vite.
Imaginez que vous soyez un baleineau. La vie est belle, vous avez l'océan rien qu'à vous, les requins ne vous font pas peur, il n'y guère que les calamars géants qui peuvent oser remonter vous chercher des noises mais bon, comme vous êtes jeune vous êtes complètement insouciant.
Que faites-vous de vos journées ? Vous nagez. La blague du "-c'est loin l'Amérique maman ? - tais-toi et nage" est faite pour vous à ceci près que l'amérique, c'est les pôles, sud ou nord c'est selon.
Vous allez me dire, c'est complètement débile de passer toute son énergie à traverser la moitié du globe et je vous répondrai oui et non, ou plutôt non et oui.
Non, car la faculté a établi que les baleines se reproduisent dans des eaux chaudes près de l'équateur (c'est quand même plus sympa), mais que les zones avec plein de nourriture c'est les zones froides, parce que c'est là où tout le monde va.
Oui, c'est un peu con, parce que s'ils se mettaient tous d'accord pour rester tout le temps dans des eaux chaudes, personne n'aurait à bouger et tout irait bien. Non mais sans blague, ils sont cons ces animaux.
Pardon, excusez moi, j'ai dérapé. Il y a peut-être des membres de Greenpeace ou je ne sais trop quoi parmi vous, ça vous a peut-être choqué.
Passons.
Vous ête donc un baleineau, la vie est belle, plein de facéties, de pirouettes dans l'eau, vous faites la fierté de vos parents car vous prenez 70 kilogrammes par jour (ça c'est un beau bébé ça madame !).
Oui mais voilà, il y a quand même un souci.
Vous attrapez des poux.
Et là, c'est le drame. Voyez plutôt : pas de shampoings spéciaux, et surtout pas de bras pour s'en débarasser. Vous ne pouvez même pas vous gratter. Vou êtes condamné pour l'éternité à subor vos poux. C'est atroce. Que faire, si ce n'est plonger dans les profondeurs inquiétantes trouver un calamar géant qu'on en finisse ?
Et là mesdames et messieurs, merveilleuse nature fait montre une nouvelle fois de son génie. (ça va mieux ?)
Il faut se débarasser de poux ? Rien de plus facile, il suffit de les écraser. D'exercer une pression. Si vous avez un ami qui s'appelle Pascal vous pouvez l'appeler. C'était une blague. Bon donc, une pression. Quand on est une baleine. Vous ne saisissez pas ? Mais enfin c'est évident. Mettez vous à la place d'un pou, qu'est-ce que vous redoutez le plus, qu'est-ce qui vous fait cauchemarder la nuit ? Qu'une baleine vous tombe dessus. Et ça, le baleineau l'a très bien compris.
Et là, attention spectacle. Plan large vu d'hélico, ralenti, commentaire façon nicolas hulot. Vous prenez votre élan et vous sautez hors de l'eau, vous vous retournez sur place, façon nelson monfort, et vous vous étalez de tout votre long sur l'onde pure, façon moi qui fait un plat dans la piscine en vacance. Ce faisant, vous devenez l'auteur d'un génocide vis-à-vis de vos poux, mais vous vous sentez mieux.
Moralité : la prochaine fois que vous verrez une baleine sauter hors de l'eau, vous saurez ce qu'elle fait exactement et vous pourrez instruire les gens autour de vous qui vous regarderont d'un air ébahi.
Et oui, ce blog est un vrai puits de science.
Imaginez que vous soyez un baleineau. La vie est belle, vous avez l'océan rien qu'à vous, les requins ne vous font pas peur, il n'y guère que les calamars géants qui peuvent oser remonter vous chercher des noises mais bon, comme vous êtes jeune vous êtes complètement insouciant.
Que faites-vous de vos journées ? Vous nagez. La blague du "-c'est loin l'Amérique maman ? - tais-toi et nage" est faite pour vous à ceci près que l'amérique, c'est les pôles, sud ou nord c'est selon.
Vous allez me dire, c'est complètement débile de passer toute son énergie à traverser la moitié du globe et je vous répondrai oui et non, ou plutôt non et oui.
Non, car la faculté a établi que les baleines se reproduisent dans des eaux chaudes près de l'équateur (c'est quand même plus sympa), mais que les zones avec plein de nourriture c'est les zones froides, parce que c'est là où tout le monde va.
Oui, c'est un peu con, parce que s'ils se mettaient tous d'accord pour rester tout le temps dans des eaux chaudes, personne n'aurait à bouger et tout irait bien. Non mais sans blague, ils sont cons ces animaux.
Pardon, excusez moi, j'ai dérapé. Il y a peut-être des membres de Greenpeace ou je ne sais trop quoi parmi vous, ça vous a peut-être choqué.
Passons.
Vous ête donc un baleineau, la vie est belle, plein de facéties, de pirouettes dans l'eau, vous faites la fierté de vos parents car vous prenez 70 kilogrammes par jour (ça c'est un beau bébé ça madame !).
Oui mais voilà, il y a quand même un souci.
Vous attrapez des poux.
Et là, c'est le drame. Voyez plutôt : pas de shampoings spéciaux, et surtout pas de bras pour s'en débarasser. Vous ne pouvez même pas vous gratter. Vou êtes condamné pour l'éternité à subor vos poux. C'est atroce. Que faire, si ce n'est plonger dans les profondeurs inquiétantes trouver un calamar géant qu'on en finisse ?
Et là mesdames et messieurs, merveilleuse nature fait montre une nouvelle fois de son génie. (ça va mieux ?)
Il faut se débarasser de poux ? Rien de plus facile, il suffit de les écraser. D'exercer une pression. Si vous avez un ami qui s'appelle Pascal vous pouvez l'appeler. C'était une blague. Bon donc, une pression. Quand on est une baleine. Vous ne saisissez pas ? Mais enfin c'est évident. Mettez vous à la place d'un pou, qu'est-ce que vous redoutez le plus, qu'est-ce qui vous fait cauchemarder la nuit ? Qu'une baleine vous tombe dessus. Et ça, le baleineau l'a très bien compris.
Et là, attention spectacle. Plan large vu d'hélico, ralenti, commentaire façon nicolas hulot. Vous prenez votre élan et vous sautez hors de l'eau, vous vous retournez sur place, façon nelson monfort, et vous vous étalez de tout votre long sur l'onde pure, façon moi qui fait un plat dans la piscine en vacance. Ce faisant, vous devenez l'auteur d'un génocide vis-à-vis de vos poux, mais vous vous sentez mieux.
Moralité : la prochaine fois que vous verrez une baleine sauter hors de l'eau, vous saurez ce qu'elle fait exactement et vous pourrez instruire les gens autour de vous qui vous regarderont d'un air ébahi.
Et oui, ce blog est un vrai puits de science.
jeudi 4 mai 2006
C'est fou !!!
Vous avez remarqué ? On est jeudi soir. Et donc demain, c'est vendredi. Et vendredi, c'est le week-end. Ca alors !
Ca mérite une bonne douche.
Demain je vous raconterai comment les bébés baleineaux se débarassent de leurs poux. Ca peut donner des idées, d'ici là n'oubliez pas vos 10 fruits et légumes de la journée.
Ca mérite une bonne douche.
Demain je vous raconterai comment les bébés baleineaux se débarassent de leurs poux. Ca peut donner des idées, d'ici là n'oubliez pas vos 10 fruits et légumes de la journée.
mercredi 3 mai 2006
Oui Vinci Code
Que penser du Da Vinci Code ? Vous savez, ce livre qui a défrayé la chronique parce qu'il se vendait comme des petits pains (miracle ?) et qu'il était sensé révéler des vérités foudroyantes sur l'église apostolique romaine. Pour ma part, la chose suivante : c'est une bouse littéraire. Les parisiens à la campagne, ils sont fascinés par les bouses de vache, et bien là c'est la même chose mais pour un livre, greffe ratée du club des cinq visitent le louvre (ça, ça aurait été bien) et de la bible pour les nuls.
Vous allez me dire, Sébastien, tu es dur, au moins le papier est propre et peut servir et je vous répondrai qu'effectivement, ce livre a quand même son intérêt et il n'est pas totalement exempt de suspense : en effet, on se demande maintenant si le film sera pire, mieux ou aussi inconsistant que l'original. Le fait d'avoir tourné dans les vrais décors peut améliorer l'ensemble mais j'émets quand même des réserves : filmer au louvre et rater la piéta de Villeneuve-les-Avignons...
S'il y a des fans du Da Vinci Code parmi vous, qu'ils se manifestent, on pourra rigoler : moi aussi je suis capable d'inventer des histoires farfelues sur l'évangile. En attendant bonne nuitée les petiots, il se fait tard.
Vous allez me dire, Sébastien, tu es dur, au moins le papier est propre et peut servir et je vous répondrai qu'effectivement, ce livre a quand même son intérêt et il n'est pas totalement exempt de suspense : en effet, on se demande maintenant si le film sera pire, mieux ou aussi inconsistant que l'original. Le fait d'avoir tourné dans les vrais décors peut améliorer l'ensemble mais j'émets quand même des réserves : filmer au louvre et rater la piéta de Villeneuve-les-Avignons...
S'il y a des fans du Da Vinci Code parmi vous, qu'ils se manifestent, on pourra rigoler : moi aussi je suis capable d'inventer des histoires farfelues sur l'évangile. En attendant bonne nuitée les petiots, il se fait tard.
mardi 2 mai 2006
J'ai gagné une ligne à mon CV !!!
Et oui, les amis, c'est fou, je sais désormais recoudre un bouton, la preuve : je l'ai fait.
Je passe demain un entretien (tiens, un entretien, lui ?) et je n'allais quand même pas me pointer avec mon merveilleux costume très classe, certes, mais borgne de bouton depuis le premier jour où je l'ai mis (j'ai voulu fermer la veste et crac un bouton est parti). Mais avec le matériel qu'il faut et un peu de jugeotte, on arrive à tout. Bon j'avais mis un peu trop de fil mais que voulez-vous, on n'est jamais trop prudent.
Je suis donc plus multidisciplinaire que jamais.
Sinon, que dire, il fait beau n'est-il pas ? En effet oui, c'est pas Dieu possible d'ailleurs, si beau le mardi alors qu'il pleuvait tout le week-end un vrai temps de chien. Ah ben ça vous avez ben raison, mais comme on dit après la pluie vient le beau temps. C'est ce que je dis toujours ! Bah, c'est les agriculteurs qui vont être contents, p'tètre ben que les fruits seront moins chers ctété. Ah ça, ça pourra pas être pire que l'été dernier, crénon de non ! Le kilo de pêche à ...
ô et puis qu'est-ce que j'en sais du prix du kilo de pêche, moi je me nourris de compotes !
Allez, bon vent comme disait l'autre !
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