Japon : du plus beau au plus moche

Week-end de contraste ici à l'est. Vendredi étant férié (fête du travail au Japon), nous en avons profité avec Mathieu et Claudia pour aller à Nikko, aguichés que nous étions par les multiples affiches dans les gares vantant les paysages d'automne de ce petit coin de montagne à 130 Km au nord de Tokyo.

Bref en route !


Et oui, c'est l'automne, les couleurs de saison se découvrent au fur et à mesure que nous quittons Tokyo (qui est décidément une grande ville) par le nord. On passera sur notre petite erreur de changement de train qui nous a permis de découvrir le charmant petit village de Shin Fusawara qui, malgré notre crainte initiale n'est pas désert : nous y avons vu un chien.


Le mont Nikko (Nikko san) est en vue !



Et nous y sommes !

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Alors pour faire vite, à Nikko il y a toujours eu des temples bouddhistes, mais ce qui fait sa richesse c'est le complexe de temples shintoïstes (inscrits au patrimoine de l'humanité) construits suite à la volonté de Tokugawa Ieyasu de se faire enterrer là, non loin de la ville de Tokyo qu'il a adopté comme capitale du Japon qu'il a été le premier à unifier. Les travaux ont plusieurs fois été refaits par ses descendants cherchant toujours à faire plus flambloyant. Bref, ils se sont lâchés.

Alors comme toujours au Japon, avant les temples il y a un petit jardin de derrière les fagots à visiter.






Mais nous arrivons aux temples...



Une pagode.



Nous arrivons au Toshogu, le temple pour Ieyasu. Attention les yeux.





Bon, il y aurait plein d'autres choses magnifiques à vous montrer (comme les sculptures des trois singes), mais c'est à ce moment là que la batterie de mon appareil photo a faibli.

J'ai juste pu prendre cette photo et le soleil s'est couché (4h30).




Ca c'était pour le plus beau. Maintenant le plus moche : hier samedi des japonais n'ont pas trouvé mieux que nous amener faire un barbecue sur la rive déserte d'une rivière moche de la lointaine banlieue de Yokohama, entourée d'usines, autoroutes et voies ferrées. Complètement surréaliste ! On serait cru en test grandeur nature d'un barbecue sur la lune.








Matane !