dimanche 16 juillet 2006

La saga de l'été arrive sur votre blog !

Très cher lecteur, très chère lectrice, réjouis-toi !
A l'instar de TF1 et de France2, ce blog se lance dans une grande saga de l'été !
Youhou !
Et oui, à partir de demain chaque jour un chapitre supplémentaire de cette grande aventure qui m'est arrivée l'an passé vous sera dévoilé : il y aura des rires et de l'adrénaline ! Attachez vos ceintures !

Bon en attendant cette folle histoire, vous allez quand même avoir droit au récit de ma petite journée.
Ce midi j'ai fait une expérience culinaire qui balance entre le fisaco et la grande cuisine.
Pour comprendre, le lecteur doit savoir que dans la ville capitale je ne disposais pour subvenir à mes besoins alimentaires que d'un frigo au frizeur cassé, une plaque électrique empruntée à Fabien (d'ailleurs merci beaucoup) et un four à micro onde. Difficile dans ces conditions d'exprimer tous ses talents culinaires.
Rentré dans ma vallée où, au passage Jean-Jacques Rousseau a vécu un mois en 1733, je trouve une cuisine équipée (il y a même une machine à pain) et surtout un barbecue. Quand les dernières saucisses que vous avez faites venaient du franprix boulevard st michel et ont été cuites à la poêle (si c'est pas malheureux), vous ne rêvez que d'une chose : de la bonne viande bien grillée.
Or donc, samedi soir, à Carrefour, c'est tout naturellement que je me suis dirigé vers le rayon viande de cet hypermarché en principe bien achalandé.
L'ennui c'est qu'à 19h30 le samedi, Carrefour se donne des petits airs de Franprix. Il n'y a plus rien, si ce n'est de la viande de cheval (ça va pas la tête ?) et des steaks hâchés qui s'étaient cachés (humour). Et là tilt ! Idée ! Si je me faisais des hamburgers faits maison ?
Je ne vais pas vous cacher qu'avant même d'avoir eu l'idée je savais déjà que mes hamburgers auraient tout sauf une tête de hamburger mais bon, l'expérience valait le coup d'être tentée. J'étais seul à la maison, je pouvais repousser les limites de la cuisine française sans que personne ne me voit.
Le principe du hamburger pour ceux qui ne le sauraient pas c'est de mettre un steak hâché caché entre deux tranches de pain.
La logique la plus élémentaire me fit donc aller au rayon du pain. Ca faisait depuis longtemps qu'il n'y avait plus rien au rayon des pains frais mais en revanche il restait de l'espoir au rayon des pains emballés. Espoir malheureusement déçu : bien que les étalages consacrés puissent facilement accueillir l'intégralité des marchandises de mon franprix parisien, de pain spécial hamburger, point.
Dépit et doute. Vais-je échouer aussi vite ?
Heureusement, j'avise juste à côté quelque chose qui semble faire l'affaire : du pain pour faire des "pitas" grecs. Ca devrait convenir me dis-je, en sachant très bien que ça n'irait pas mais que voulez-vous, j'étais lancé, plus rien ne pouvait m'arrêter.
Une journée passe. Il est désormais midi aujourd'hui. Et oui, le temps passe vite. Il fait chaud mais on s'en fout c'est les vacances. Il est temps de lancer le barbecue, de mettre les steaks. Jusque là tout va étonnamment bien. J'ouvre les pains grecs que je mets sur le grill un peu après les steaks. Tout cela se laisse gentiment cuire. Tout se passe bien, c'en est douteux.
Les steaks saignants, les pains commençant à cramer, je rappatrie tout ce petit monde dans mon assiette. Je mets les steaks sur une couche de pain, place des bouts de tomate (enfin de la bouillie de tomate car comme elles étaient trop mûres, c'était difficile de faire de beaux quartier s bien proprets), quelques feuilles de salades, de la moutarde, et là, ben là, grosse question existentielle : comment ils font au macdo pour recouvrir ? Parce que là en gros mon hamburger fait déjà 10 centimètre de haut. J'essaie de recouvrir et d'appuyer un peu (toutes la tomate se barre) et le prend des deux mains. Bien sûre la cohésion ne dure pas plus de 2s03 certifié tag heuer, il faut que je le reconstruise. Sans oublier mon chat qui prélève aussi au passage sa dîme en steak hâché. Je retente le coup et approche l'Objet Alimentaire Non Identifé de ma bouche qui s'ouvre en grand mais rien n'y fait, ça ne passe pas.
C'est pas grave, après tout manger avec les doigts c'est pas poli et ça risquerait de froisser Clairon qui lui mange toujours très proprement. Je vais utiliser mon couteau et ma fourchette.
Et là, on va jeter un voile pudique sur cette scène de gorétisation. C'était très bon mais il va falloir un peu revoir le concept pour rendre le tout un peu plus présentable parce que tout le monde n'ose pas comme moi lécher son assiette pour manger la moitié du plat
Il ne me reste plus qu'à trouver un nom à cette nouveauté culinaire et je pourrai rajouter de nouveau une ligne à mon cv.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ici pour manger un hamburger ENOOOOOORRMMMEEUUUU "proprement", on le coupe en deux en son diamètre. Ca aide...!!! T'essayeras la prochaine fois !!

Anonyme a dit…

AAAAAAAAAAAH faute d'orthographe !

Toutes la tomate se barre !!!!!!!!!

BOUH Seb, BOUH !

Anonyme a dit…

morale de tout cela: pas facile de s'improviser Mc co' ou alors juste de faire a manger...

séb a dit…

ça c'est sûr. En même temps, j'ai un peu innové. Ou pas.