lundi 31 juillet 2006

Chapirte 6 : A la recherche de l'Institut

Le plan de la gare donnait comme je vous l'ai dit l'impression que l'Institut n'était pas loin, je fis même pire qu'y aller directement, j'y allais en faisant un détour : je me suis dit qu'il serait sûrement plus agréable d'y aller en prenant le bord de lac. J'ai dans un premier temps descendu la rue principale de la ville et je suis arrivé au bout d'un moment à ce fameux lac de constance. Sur des petits vieux des bancs profitaient du paysage. Enfin c'est le contraire.
Là, ma mémoire phénoménale me fit aller gauche toute. Comme indiqué il y avait bien une "promenade de bord de mer". Qu'il était doux d'y marcher en toute insouciance ! Selon toute logique, l'institut pour la sauvegarde du lac devait se situer au bout.
Et bien, cher lecteur, si j'ai appris une chose au cours des quelques mois passés en allemagne et en particulier au cours de cette soirée, c'est que la logique allemande, elle est différente de la nôtre, et elle en manque souvent, de logique.
Car aussi soudainement qu'inattendu, la promenade s'arrête. Vlan ! Boum ! Allez-vous en !
La route retourne à l'intérieur des terres, et un hôtel accapare le bord de mer.
On ne passe pas.
Circonspection. Cogitation. Premiers doutes.
Les erreurs s'enchaînent : je me dis que j'avais peut-être mal lu sur le plan et suis donc la route vers l'intérieur des terres. Peine perdue. Il y a bien des bâtiments, mais aucun qui arbore le nom d'Institut. Je tourne, je tourne et ne trouve pas. Le temps joue contre moi. Diantre !
Car je suis bien conscient que, ne pas avoir choisi le chemin direct, c'est rater des occasions de voir Louise qui, à l'heure qu'il est, est sans doute en train de me chercher sur la route.
C'est quand même pas possible ! L'heure tourne, et j'arrive méticuleusement à la conclusion que la seule solution c'est de continuer à longer le lac quitte à quasiment rentrer dans la cour du bâtiment.
Je m'y risque, et découvre de l'autre bout d'une cour pourtant marquée sans issue la suite du chemin le long du lac que je m'empresse de prendre.
Cependant, 50 mètres plus loin, il n'y a déjà plus de lumière. Heureusement, il y a encore des gens sur la plage qui font des barbecues et il y a des cyclistes. Plus ça va, plus j'ai l'impression de quitter la ville, et surtout plus je me rends compte que les distance sont beaucoup plus importantes que ce que j'avais prévu. Au bout d'un moment, le sentier ne va plus nulle part. Dépité, je pars à travers champs sur la gauche, devinant des bateaux de plaisance amarés au loin. Après moult péripéties, j'arrive en effet au sein du yacht club de langenargen.
Et, ô joie ! Le voici le voilà, l'institut est devant mes yeux ! Hourah !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne connaissais pas cette partie de l'histoire...
Intéréssant !

Fabien