lundi 27 février 2006

Google et la langue française...


Bonjour à tous.
Aujourd'hui, considérations historiques. Et puis je vous expliquerai que fait ici cet équidé, de même que le titre de l'article...
Intrigués, hein ?

Avec mon amie Audrey P. nous avons bien rigolé samedi soir.

Ah, oui, vous aimeriez peut-être savoir pourquoi.
Et bien c'est très simple. Nous visitions le quartier latin (depuis que j'ai situé où était Paris la dernière fois, je suis sûr que tout le monde se repère plus ou moins), et Audrey a lu l'article d'un guide qu'elle avait sur les balades à Paris à faire à pied, à vélo, à cheval, à bouquetin, enfin tout ce que vous pouvez imaginer, article donc sur Sainte Geneviève, vous savez la patronne de Paris, ville où se situe notre histoire, et de la gendarmerie nationale ai-je appris par ailleurs sur wikipédia. Cette charmante illuminée aurait, à force de prières, repoussé les Huns de Paris il y a quelques siècles et demi. Wikipédia nous apprend aussi qu'il y avait des remparts autour de Paris à l'époque, ce qui aide, et que de toute façon, la petite n'était pas aussi illuminée que l'histoire veut faire croire et possédait une dose de ruse et de culot à faire rougir le renard de la fable, car elle aurait dit aux Huns (et aux autres, avouez que vous l'attendiez depuis le début celle-là!), innocemment, comme ça, en passant :"tiens, des Huns ! Qu'est-ce que vous faites là ? Vous savez, Paris, ce n'est plus ce que c'était, en ce moment par exemple, on souffre d'une épidémie de choléra. C'est pas beau à voir. Quelque part on aurait besoin de votre aide mais si vous décidiez de passer votre chemin, on comprendrait". Ca aurait marché. Génie français, encore que la France, à cette époque, c'était plutôt Neustrie, Burgondes et toute cette sorte de choses comme dirait Jolitorax.
Hardi ! Je rajoute une troisième hypothèse : 1500 ans avant l'été 2005, un comité de sélection "organisation des prochains pillages" chez les Huns avaient décidé d'écarter la candidature parisienne au dernier tour. L'histoire n'est qu'un éternellement recommencement.

Il faut dire qu'ils étaient cons les parisiens (non, non, c'est pas constructif de dire "mais ils le sont toujours"), et j'en reviens là à Audrey (attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : Audrey n'est pas conne, d'ailleurs elle n'est pas parisienne). Bref, le guide racontait qu'au Moyen-Age, cette "adolescence de l'occident", quand il y avait un gros souci du genre peste noire ou grippe aviaire, qu'est-ce qu'on s'empressait de faire ? Aller chercher au plus vite à l'église St Etienne du Mont la châsse de Sainte-Geneviève et la trimballer partout dans Paris où la foule des notables et du bas peuple se mêlait bruyamment, chacun s'efforçant de toucher le reliquaire de la sainte.
Et là, faut quand même reconnaître qu'ils auraient cherché un moyen plus rapide de propager la maladie, ils n'auraient pas trouvé.

Bon, alors maintenant, quid de cet animal, qui a l'air d'être un cerf ?
Et bien voilà, quand j'écris quelque chose sur ce blog, je me documente. J'ai eu le malheur de dire qu'en principe, je ne faisais pas de fautes d'orthographe, mais voilà, ça arrive à tout le monde et donc à moi, surtout en tapant à l'ordinateur, c'est très dur à repérer. Alors quand j'hésite sur un mot, je dicotoïse. Et là, sur le mot châsse

châsse nom féminin
(latin capsa, boîte)
1. Reliquaire en forme de sarcophage muni d'un couvercle à deux pentes, dans lequel on conserve les restes d'un saint ou d'une sainte.
2. Techn. Monture, encadrement pour recevoir et maintenir une pièce. La châsse d'un verre de lunette.

(c) Larousse.

j'avais un doute.
Et oui, il y a un ^.
Cette confirmation faite, je me suis dit "tiens, si je mettais une image de châsse pour accompagner cet article ? Ce serait rigolo tout plein". J'ai donc googelisé "châsse" avec un ^. Et là, consternation. Google qui déjà a une attitude pas jolie jolie en Chine ne fait pas la différence entre chasse et châsse (en tout cas google image). Et voici donc une jolie photo de cerf sur ce blog et tous les lecteurs qui s'attendaient à ce que je parle de bambi tout déconfits.
Si c'est pas malheureux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Toutes les épidémies étaient l'occasion d'un jeûne général et d'une monumentale procession de la châsse de la sainte à travers Paris décoré, en présence de tous les couvents de la ville et des corps constitués, tandis que les cloches carillonnaient à toute volée". - Guide vert "les thématiques".

En plus, comme tu l'avais bien souligné samedi, ils jeûnaient (pour être encore plus vulnérable face à l'épidémie, mais oui, c'est bien !).