mardi 21 octobre 2008

De retour de Paris pour des entretiens

- mes vols aller et retour absolument pleins,
- de même pour les vols envisagés par mon ancien chef pour ses vacances,
- Paris rempli de touristes

Bon on est en crise oui ou non ?

En fait, de façon intéressante, j'ai pu avoir un aperçu dans mon travail d'aujourd'hui de sa formation à la crise : comme je viens de vous le dire, objectivement dans l'aérien il n'y a pas de quoi s'affoler. Or justement mes chefs actuels s'affolent, ils convoquent des réunions, dès qu'ils voient une courbe en dessous de celle de l'an passé ils appellent à des actions, des promotions etc.
Ne se rendant pas compte que depuis le début de l'année (au fait l'année chez nous ça commence le 1er Avril, c'est IATA qui a fixé ça, l'association internationale des transporteurs aériens) on s'en sort plutôt très très bien ils sont persuadés que, crise oblige, il faut prendre des mesures pour s'en préparer alors qu'en réalité c'est justement la crise qu'on prépare en agissant ainsi.

Ah la la, heureusement qu'il y a l'Oraorio de Noël de Bach (3990JPY, Tower Records, Shibuya, 6e étage) et mes décorations d'Halloween (Donki, Shibuya, RDC, autour de 1500JPY) pour décompresser.

La bise !

2 commentaires:

Traductrice a dit…

C'est bien vu

Fabien a dit…

Shibuya, c'est le dernier centre commercial à la mode ?

Je pense qu'effectivement une grande partie de la "crise" pour nous industriels, c'est dans la tête que ça se passe... Dans mon secteur c'est pareil il n'y a pas de quoi s'affoler, juste réduire la voilure et s'adapter. Mais si les gens commencent à psychoter et à surréagir au premier signe d'anormalité on tombe dans une panique qui par contre elle est très malsaine.

J'espère que tes entretiens se sont bien passés !