Alors, par où commencer ? Ah oui, deux photos du concert.
D'abord voici une petite partie des 2000 spectateurs trépignant d'impatience à l'idée d'écouter bientôt la neuvième symphonie de Beethoven (ou Daiku en japonais) par l'excellentissime orchestre symphonique amateur de Shibuya, j'ai nommé Shibukyo. Monsieur le maire de Shibuya était de la partie.
J'ai pris cette photo à mes risques et périls : lorsqu'une partie de la foule m'eut reconnu, on s'est rué sur moi pour autographes, serrements et autres appositions des mains sous les cris de "c'est lui ! c'est lui ! le deuxième violon français !"
Non plus simplement, ça fait drôle sur le programme de voir 284 noms en kanjis (orchestre : 80 personnes, choristes 200, solistes 4) sauf un en caractères latins : moi.
Après le concert, volcanique, rafraîchissements et mignardises nous attendaient dans un (ou une ?) izakaya de shibuya (comprenez restau ou on vient par groupe de 80 picoler). Et là forcément, au Japon où le mètre carré (enfin ici on compte en tatami) se fait rare, vous pensez bien qu'on avait pas prévu qu'un orchestre aussi imposant que Shibukyo débarquerait avec tous ses instruments (et encore, les contrebassistes ont laissé le leur dans une camionnette). Il y avait donc débordement d'instruments de musique, objet de notre deuxième photo).
Sinon aujourd'hui il faisait beau, je suis allé à Shinjuku m'acheter sapin et bonhomme de neige de noël en fibre optique (c'est mignon comme tout), et ce faisant, je suis monté au Tocho, la mairie de Tokyo espérant voir le mont Fuji. Il était dans les nuages, mais malgré cela la vue sur Tokyo vaut toujours le coup.
Là c'est vers le "centre", enfin allez trouver un centre là-dedans, vers la baie de Tokyo quoi.
Là c'est vers l'ouest et le mont Fuji qu'on ne voit pas.
Là zoom sur les tours de Shinjuku
C'est tout !
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