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Après quatre mois d'été très chauds, une journée pluvieuse et fraîche : l'idéal pour sortir paré de sa veste moltonnée (mais néanmoins très branchée) nouvellement achetée à Uniclo (petit clin d'oeil à Emmanuel et Habiba) et s'en aller répéter la Neuvième de Beethoven, daiku en Japonais, c'est comme ça qu'on dit.
Je confirme cher lecteur, tu n'as pas été aspiré par une faille temporelle, Rachmaninov et tout le bourzim c'était le week-end dernier, c'est juste qu'on ne chôme pas au Japon, ah ça non : les photos du concert à peine échangées, tout le monde sur le pont dès 9h30 ce dimanche pour entamer la Symphonie, déchiffrage jusqu'à 17h.
Au fait oui je mets des majuscules à cette Oeuvre parce que voilà quoi, ce qui l'ont déjà écouté en entier les yeux fermés la bouche entrouverte comprendront, les autres, courrez acheter le CD, à moins que vous ne préfériez attendre le 2 décembre et venir au magnifique CC Lemon Hall de Shibuya pour une prestation live de haute tenue, cela va sans dire.
La question maintenant c'est mes doigts, mes pauvres petits doigts de mes tendres menottes à moi tiendront-ils le coup ? Parce que là franchement, les double-croches au compteur commencent à s'emballer. L'Hymne à la joie voyez-vous, et bien, c'est plutôt gai et entraînant et ça nécessite de mettre un peu du sien, en l'occurrence de ses doigts.
Bon, tout cela est palpitant tou plein mais même les violonistes ont besoin de repos, tant pis pour le match de rugby, ce soir c'est coucher tôt.
Je vous laisse sur un habituel Matane ! en espérant qu'en faisant ainsi je ne vous quitte pas à chaque fois sur un malentendu. Ca veut dire à bientôt.
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